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Guaino comdamne Domota
Enquête judiciaire : Domota se dit «étonné»
Lefigaro.fr (avec AFP), 08/03/2009 | Mise à jour : 14:41, extrait
Elie Domota estime que cette enquête montre «la volonté affichée de faire taire le peuple guadeloupéen».Si un procès avait lieu, le leader du LKP a assuré qu'il demanderait qu'il soit radio-télévisé, afin que «le monde entier» puisse constater ce qui se passe en Guadeloupe.
L'enquête du parquet de Point-à-Pitre vise le chef de «provocation à la discrimination, à la haine et à la violence contre des personnes ou des catégories de personnes en raison de leur origine ou en raison de leur appartenance ou de leur non appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion, visant notamment et spécifiquement les personnes désignées par le vocable Béké et les entreprises que ces personnes dirigent».
Plainte pour révisionnisme ?
Un des avocats du LKP, Patrice Tacita estime qu'une telle action judiciaire relève de la «provocation». «Cela n'arrêtera pas la marche du peuple guadeloupéen». Si elle est confirmée, «nous allons déposer plainte nommément contre ceux qui ont déposé plainte, pour révisionnisme», a-t-il dit, estimant que les propos de Elie Domota sur les békés reflétaient «la réalité historique».
Guaino comdamne Domota
AP, 08/03/2009 | Mise à jour : 14:01
"Toute incitation à la violence, à la haine raciale" et "tout usage de la force" sont "inacceptables" et doivent être condamnés, a commenté dimanche le conseiller spécial du président de la République Henri Guaino à propos de la Guadeloupe.
"Toute incitation à la violence, à la haine raciale et tout usage de la force et de la brutalité dans une démocratie comme la nôtre est inacceptable et doit être absolument condamné", a jugé le conseiller de Nicolas Sarkozy, interrogé sur Radio-J au sujet de l'enquête judiciaire pour provocation à la haine raciale visant des propos tenus par Elie Domota, le leader du collectif LKP guadeloupéen. Henri Guaino a refusé de se prononcer directement sur le fond de cette question, renvoyant la décision à la justice.
"Je trouve qu'il y a des propos qui ont été échangés de part et d'autre dans cette affaire, en Guadeloupe et en Martinique comme ailleurs, qui ne sont pas digne d'une République comme la nôtre et qui s'apparentent à une approche raciale des problèmes", a-t-il observé.
Il a repris à son compte l'analyse selon laquelle les problèmes identitaires révélés à l'occasion des tensions actuelles sont "effectivement nourris par le sentiment d'injustice que subissent un certain nombre de gens dans les départements d'Outre-mer" où "le partage des richesses n'est pas équitable".