« « We won't pay for their crisis », un slogan d'une coalition hétéroclite | Les nationalistes corses appellaient à une manifestation » |
François Pérol se défend de toute faute déontologique
François Pérol se défend de toute faute déontologique
B. B.
Le Figaro, 26/03/2009 | Mise à jour : 09:36, extrait
L'ex-conseiller de Nicolas Sarkozy se considère en « mission » à la tête des Caisses d'épargne et des Banques populaires.
Parachuté depuis l'Élysée - où il était secrétaire général adjoint - à la direction exécutive des Caisses d'épargne et des Banques populaires, François Pérol a sans surprise essuyé hier les critiques des députés de l'opposition. Auditionné par la commission des finances, le désormais banquier a estimé avoir la loi et sa conscience pour lui.
Au plan juridique, François Pérol campe sur ses positions : « Il n'y a pas de prise illégale d'intérêt. » Car si François Pérol reconnaît avoir donné son opinion au président de la République, il n'était pas dépositaire d'une quelconque autorité à l'égard des deux banques qui l'ont ensuite recruté. « Vous jouez sur les mots », a rétorqué Jean-Marc Ayrault (PS).
Nouvelle plainte contre François Pérol pour "prise illégale d'intérêt"
LEMONDE.FR avec AFP | 26.03.09 | 20h05, extrait
C'est la deuxième plainte visant François Pérol, portée cette fois par l'association Contribuables associés, à Paris, pour "prise illégale d'intérêt" contre l'ancien conseiller à l'Elysée, nommé à la tête du groupe Caisse d'épargne-Banque populaire. Cette plainte, qui vient s'ajouter à une première action en justice à l'initiative de l'association Anticor le 18 mars, a été enregistrée, jeudi 26 mars, par le parquet de Paris. Elle vise le chef de "prise illégale d'intérêt", un délit passible de cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende.
Le parquet a précisé que les deux plaintes étaient "à l'étude".
Audition Pérol : Lefebvre (UMP) dénonce "les procureurs staliniens
[ 25/03/09 - 13H23 - AFP, extrait ]
Le porte-parole de l'UMP et ex-conseiller parlementaire de Nicolas Sarkozy, Frédéric Lefebvre, a qualifié de "procureurs staliniens" certains députés de l'opposition mais aussi de la majorité, qui ont auditionné mercredi l'ex-secrétaire général adjoint de l'Elysée François Pérol.
"Certains ont cru bon de s'autoproclamer procureurs staliniens dans ce procès d'intentions qui est fait à M. Pérol", a déclaré le député UMP des Hauts-de-Seine à la presse.