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Prêt à tuer pour récupérer ses enfants : six ans ferme
Prêt à tuer pour récupérer ses enfants : six ans ferme
Créé le 31/03/09 - Dernière mise à jour le 01/04/09 à 21h48, Europe 1, extrait
Fabrice Devaux a été condamné mercredi soir par le tribunal correctionnel de Caen à six ans de prison ferme. Ce père de trois enfants était jugé pour avoir projeté l'assassinat de son ex-compagne, qu'il a aussi tenté de faire passer pour une trafiquante de drogue pour récupérer son droit de garde. Des faits qu'il nie catégoriquement.
Pierre de Cossette assistait à son procès.
Clinique de Neuilly : procès en appel de deux médecins
Créé le 01/04/09 - Dernière mise à jour à 18h53, Europe 1, extrait
Le tribunal de Nanterre avait condamné en août dernier deux médecins de la clinique de Neuilly pour homicide involontaire sur une patiente décédée en 1998 d'une hémorragie après son accouchement. Mercredi après-midi s’est ouvert à Versailles leur procès en appel.
Sophie Porte est décédée le 7 mai 1998, jour de ses 39 ans, alors qu'elle venait de donner naissance à sa seconde fille. Ce mercredi s’est ouvert le procès en appel des deux médecins qui s’occupaient d’elle. Le procès doit se tenir jusqu'à jeudi soir.
A l’époque du drame, ils ont été mis en cause pour de graves négligences. L'enquête a montré que peu de temps après l'accouchement l'anesthésiste était parti faire un golf et le gynécologue était retourné en consultation dans son cabinet privé. La patiente était morte quelques heures après l’accouchement d'une "hémorragie de la délivrance".
Au fil de l'info, Caen
13:52 - mercredi 01 avril 2009,Ouest France
Dix ans de prison ferme requis à Caen contre Fabrice Devaux, père de famille de 39 ans
La peine maximale : 10 ans de prison ferme. C'est ce que vient de requérir François Lavallière, substitut du procureur, à l'encontre de Fabrice Devaux, ex-cadre de 39 ans, au tribunal correctionnel de Caen. Ce père de famille des Bouches-du-Rhône est jugé depuis hier matin pour avoir préparé la disparition de son ex-compagne, Marie, une Caennaise, mère de ses trois enfants âgés de 11 et bientôt 9 ans. A trois reprises, il a planifié de faire enlever Marie, avec notamment l'aide de légionnaires, pour obtenir la garde des enfants. Huit autres prévenus se trouvent à la barre des prévenus. Pour quatre d'entre eux, il est requis quatre ans de prison, dont deux avec sursis. L'avocate de Marie, Me Véronique Chauveau, a demandé 100 000€ de dommages et intérêts pour préjudice matériel et moral. Elle a mis en avant le projet d'un "pervers narcissique" face au "bouleversement d'une famille qui dure depuis des années". Sept avocats de la défense vont plaider cet après-midi. Le délibéré sera rendu soir.
Plus d'informations demain dans Ouest-France.
6 ans ferme pour avoir voulu tué son ex
AFP, 01/04/2009 | Mise à jour : 22:50
Fabrice Devaux, père séparé et ex-membre "charismatique" de l'association SOS Papa, a été condamné mercredi à six ans de prison à Caen pour, entre autres, avoir projeté l'assassinat de la mère de leurs trois enfants dont il n'avait plus le droit de garde.
"M. Devaux a sans doute beaucoup d'amour pour ses enfants mais à aucun moment, il n'y a pensé" en exécutant les faits qui lui sont reprochés, a dit François Lavallière, substitut du procureur de la République de Caen qui a requis une peine nettement plus lourde de dix ans de prison.
"Les enfants ont certes besoin de leur père mais ils ont aussi besoin de leur mère", a ajouté le magistrat. Décrit comme un narcissique parfois pervers par des experts, Fabrice Devaux a proposé à trois reprises 30.000 euros à des tiers pour faire "disparaître" Marie L. Il a aussi tenté de la faire passer pour une trafiquante de drogue et accusé à tort les grands-parents maternels de ses enfants de pédophilie.
Le ministère public y voit une "détermination farouche de porter préjudice" à son ex-compagne.
Avant que le tribunal ne se retire pour délibérer, l'homme a présenté ses "excuses" à Marie L. pour le "stress" qu'il lui a causé. Il a affirmé avoir voulu faire peur à son ex-concubine pour la convaincre "d'accepter la garde alternée".
Mais cet ancien petit entrepreneur, resté dans les Bouches du Rhône quand sa compagne et ses enfants sont partis à Caen en 2003, nie avoir voulu sa mort malgré de multiples témoignages le contredisant et ses propres incohérences.
Calme et volubile, Fabrice Devaux n'a exprimé d'émotion qu'à la fin de l'audience, versant quelques larmes au moment où son avocat a évoqué des déclarations de ses enfants et leur volonté de voir à la fois leur mère et leur père.
Fabrice Devaux avait été condamné à un an ferme en avril 2008 à Aix-en-Provence, pour avoir enlevé à l'étranger ses enfants à deux reprises, en 2004 pendant plusieurs semaines, et 2005 pendant neuf mois.
Huit autres personnes, prévenues dans l'affaire pour avoir aidé Fabrice Devaux à des degrés divers, ont été condamnés à des peines allant de 30 jours-amende à 10 euros à deux ans ferme.
01/04/2009 22:13
CAEN (AFP) - 6 ans ferme pour un père de famille ayant projeté la mort de son ex-compagne
Fabrice Devaux, père séparé et ex-membre "charismatique" de l'association SOS Papa, a été condamné mercredi à six ans de prison à Caen pour, entre autres, avoir projeté l'assassinat de la mère de leurs trois enfants dont il n'avait plus le droit de garde.
"M. Devaux a sans doute beaucoup d'amour pour ses enfants mais à aucun moment, il n'y a pensé" en exécutant les faits qui lui sont reprochés, a dit François Lavallière, substitut du procureur de la République de Caen qui a requis une peine nettement plus lourde de dix ans de prison.
"Les enfants ont certes besoin de leur père mais ils ont aussi besoin de leur mère", a ajouté le magistrat.
Décrit comme un narcissique parfois pervers par des experts, Fabrice Devaux a proposé à trois reprises 30.000 euros à des tiers pour faire "disparaître" Marie L. Il a aussi tenté de la faire passer pour une trafiquante de drogue et accusé à tort les grands-parents maternels de ses enfants de pédophilie.
Le ministère public y voit une "détermination farouche de porter préjudice" à son ex-compagne.
Avant que le tribunal ne se retire pour délibérer, l'homme a présenté ses "excuses" à Marie L. pour le "stress" qu'il lui a causé. Il a affirmé avoir voulu faire peur à son ex-concubine pour la convaincre "d'accepter la garde alternée".
Mais cet ancien petit entrepreneur, resté dans les Bouches du Rhône quand sa compagne et ses enfants sont partis à Caen en 2003, nie avoir voulu sa mort malgré de multiples témoignages le contredisant et ses propres incohérences.
Calme et volubile, Fabrice Devaux n'a exprimé d'émotion qu'à la fin de l'audience, versant quelques larmes au moment où son avocat a évoqué des déclarations de ses enfants et leur volonté de voir à la fois leur mère et leur père.
M. Devaux, qui "dispose de moyens financiers considérables", est "capable de donner une très bonne image de lui-même", avait peu avant noté M. Lavallière. Invité de l'émission "Ca se discute", présentée par Jean-Luc Delarue, il intervient "avec aplomb sur le plateau" en septembre 2007, entre deux coups de téléphone à la police pour tenter de faire condamner Marie L. pour trafic de drogue, a-t-il rappelé.
Le ministère public a aussi insisté sur le rôle de l'association SOS Papa.
"Je tiens à montrer combien M. Devaux s'est appuyé" sur cette structure "reconnue, reçue il y a quelques jours à l'Elysée" et à laquelle le prévenu "doit son charisme au niveau national", a déclaré M. Lavallière.
M. Devaux, incarcéré depuis avril 2008, "a cassé quatre vies", celle de Marie L. et de leurs enfants, a plaidé de son côté l'avocate de l'ex-compagne, Me Véronique Chauveau. Il a "sali la cause des pères" et "manipulé tout le monde", a-t-elle poursuivi.
Mais pour la défense, "c'est la passion de Fabrice Devaux, (...) la douleur de perdre ses enfants (...) qui l'a aveuglé et l'a amené à commettre des actes répréhensibles", a plaidé Me Jacques Martial.
Fabrice Devaux avait été condamné à un an ferme en avril 2008 à Aix-en-Provence, pour avoir enlevé à l'étranger ses enfants à deux reprises, en 2004 pendant plusieurs semaines, et 2005 pendant neuf mois.
Huit autres personnes, prévenues dans l'affaire pour avoir aidé Fabrice Devaux à des degrés divers, ont été condamnés à des peines allant de 30 jours-amende à 10 euros à deux ans ferme.