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Un Français recherche sa fille depuis quatre ans en Algérie
Un Français recherche sa fille depuis quatre ans en Algérie
Le Figaro, 06/04/2009 | Mise à jour : 16:49, extraits
L'enfant a été enlevée à Jacques Scharbook par sa belle-famille après la mort de son épouse. Un dossier suivi de près par les autorités françaises.
[...] Jacques Scharbook a été reçu le 8 décembre dernier par le président de la République. De source bien informée, on indique que cette affaire reste une priorité.
[...] En parallèle des recherches officielles, il tente de revoir son enfant. Pour s'y consacrer à plein-temps, il a d'ailleurs cessé toute activité professionnelle. «J'ai suffisamment travaillé dans ma vie et Sophie est dans ma tête.»
Pour l'heure, cette ténacité ne lui a valu qu'un terrible sursaut d'espérance aussitôt éclipsé. En février 2007, il a entraperçu sa fille. «J'avais su où elle se trouvait à Alger. J'avais décidé de repérer les lieux. C'est alors que j'ai vu par hasard mon enfant, marchant sur un trottoir, encadrée par deux femmes de ma belle-famille. Je me suis précipité. Il y a eu des hurlements, on m'a tenu, je me suis débattu et ma fille a disparu.» Ces journées terrifiantes où l'espoir reste sans lendemain, Jacques Scharbook en a connu d'autres. Ainsi, il y a une dizaine de jours, des rumeurs persistantes annonçaient que Sophie avait été retrouvée. Jacques Scharbook qui, pour se ressourcer avait rejoint sa famille dans le sud de la France, avait alors précipitamment regagné l'Algérie. Pour se rendre compte finalement que tout n'était que fausse information. Depuis, il erre entre Oran et Alger sans trop savoir où se poser tant qu'il ne saura où se trouve son enfant.
Suicide/prison:le gardien a pris son arme
AP, 06/04/2009 | Mise à jour : 10:01
Un surveillant de la maison d'arrêt de Fresnes, dans le Val-de-Marne, s'est suicidé hier après-midi en utilisant son arme de service a-t-on appris de source policière. Il n' a laissé aucune lettre expliquant son geste.
Le drame a été découvert hier vers 18h40 dans un mirador de l'hôpital pénitentiaire. Selon Jean-François Forget, secrétaire général de l'UFAP-UNSA, interrogé sur LCI, ce surveillant "n'aurait pas répondu au test d'alarme effectué toutes les 30 minutes, qui sont des pointages", ajoutant, "si c'est le cas, je m'interroge pourquoi on a attendu autant de temps pour aller se rendre compte de ce qui se passait."
Jean-François Forget fait le lien entre son geste et le travail effectué dans l'un des plus importants établissements pénitentiaires de France: "Il est décédé sur son lieu de travail, donc il y a forcément un lien avec son travail, puisqu'il est décédé sur son lieu de travail."
Le 20 mars, la CGT Pénitentiaire de la maison d'arrêt de Fresnes avait appelé, le 21 avril prochain, à la mobilisation l'ensemble des personnels de surveillance et les organisations syndicales, devant l'établissement, pour dire stop aux mauvaises conditions de travail. En décembre, le syndicat dénonçait de nouvelles pratiques conduisant à l'isolement des professionnels.
Le 1er avril, l'UFAP, FO et la CGT, tous unis, ont aussi appelé à des actions de blocage devant les établissements pénitentiaires à partir du 4 mai prochain. Le 20 mars, les trois syndicats avaient exprimé leur ras-le-bol, avec un tract intitulé "Marre de" et en avaient appelé à la Chancellerie. En octobre 2008, cette union syndicale avait déjà pointé du doigt des prisons "dans un état d'abandon généralisé".
En juin 2008, Jean-François Forget avait critiqué les conditions de travail et les décisions de l'Administration pénitentiaire. "Nous sommes face à une situation explosive, nous travaillons dans des prisons surpeuplées et on nous balance des directives, sans nous donner les moyens de les appliquer", en référence aux nouvelles directives, pour améliorer le quotidien du prisonnier, mises en place juste avant par Claude d'Harcourt, directeur de l'Administration pénitentiaire.