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Cafouillage : Dati invoque le « rire » et « la parodie »
ELECTIONS EUROPEENNES
Les réactions à l'intervention de Rachida Dati
NOUVELOBS.COM | 24.04.2009 | 09:17, extrait
L'entourage de Rachida Dati : "L'ambiance était assez sympathique et certaines des questions étaient un peu amusantes, comme quelle est votre capitale préférée?" Les réponses de Rachida Dati étaient seulement "un moment détendu" pendant lequel la ministre a "voulu prendre les choses au troisième degré". "Il y avait un peu d'autodérision (...). C'était un jeu avec la salle". "Cela n'a représenté que trente secondes et le niveau du débat était sinon très élevé", a-t-on insisté, assurant que Rachida Dati, en voyage au Liban jeudi et vendredi, avait par ailleurs donné des réponses "extrêmement sérieuses" sur les autres sujets comme la crise économique ou Durban II. (Déclaration à l'AFP, jeudi 23 avril)
Cafouillage : Dati invoque le «rire» et «la parodie»
Samuel Potier (lefigaro.fr)
Le Figaro, avec des vidéos, 24/04/2009 | Mise à jour : 08:53, extrait
L'énergie ? «J'y ai répondu. Je connais parfaitement le secteur de l'énergie. Simplement, ce qu'on avait organisé avec un jeune populaire, c'est que je devais faire appel à la salle sous la forme d'un joker en répondant à la question comme si on m'avait donné la réponse. C'était une parodie, donc voilà !»
Reste que le cafouillage de mercredi soir laisse place à de sérieuses interrogations sur sa motivation à faire campagne, sachant qu'elle va devoir quitter la place Vendôme dans quelques semaines. «Je suis en campagne tous les jours, pratiquement, sauf quand j'ai un déplacement ministériel comme aujourd'hui. La polémique ne m'a jamais intéressé», assure-t-elle.
Des élus UMP agacés par le«dilettantisme» de Dati
Après cet épisode inquiétant pour un début de campagne, sur lequel l'Elysée est resté officiellement silencieux, Rachida Dati ne veut pas rester seulement sur la défensive. Elle attaque par exemple le président du MoDem, qui a parlé d'un «spectacle gênant, étrange». «Peut-être que François Bayrou est un peu désespéré du sort que les Français lui ont fait en 2007, et qu'il a du mal à être un peu détendu et à avoir un peu d'humour. Encore une fois, je conçois la politique comme la vie, par moment on se détend, on rit, c'est aussi ça la politique», estime la garde des Sceaux.
Ahmadinejad à l’ONU, © Chappatte dans "Le Temps" (Genève), Apr 20, 2009