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Cassez : Sarkozy va recevoir les parents
Grippe: 54 cas avérés en Espagne
AFP, 04/05/2009 | Mise à jour : 13:39, extrait
Le nombre de cas avérés de grippe porcine en Espagne, pays d'Europe le plus touché, est monté à 54 aujourd'hui à la mi-journée, contre 44 dimanche soir, a annoncé le ministère de la santé.
Cassez: Sarkozy va recevoir les parents
AFP, 04/05/2009 | Mise à jour : 12:59, extrait
Les parents de Florence Cassez, condamnée au Mexique pour participation à des enlèvements qu'elle nie et qui a lancé un appel à être rapatriée en raison de la grippe porcine, seront reçus mercredi par le président Nicolas Sarkozy, a indiqué aujourd'hui le Quai d'Orsay.
"Les autorités françaises continuent de suivre avec la plus grande attention la situation de notre compatriote Florence Cassez, détenue au Mexique. Le président de la République recevra ses parents ce mercredi, pour les en assurer à nouveau", a déclaré à la presse le porte-parole adjoint du Quai d'Orsay, Frédéric Desagneaux.
Monde
Affaire Sophie Scharbook: Paris réclame que l'enfant soit rendue à son père
La situation juridique de Sophie Scharbook, une fillette réclamée depuis 2005 par son père français à sa belle-famille algérienne, "est clairement établie" et la France continue de demander qu'elle lui soit rendue, a indiqué lundi le ministère des Affaires étrangères.
AFP - le 04 mai 2009, 13h44
"Tant par les actes d'état civil dont dispose Jacques Scharbook que par les décisions judiciaires rendues en Algérie, il résulte que Sophie Scharbook est la fille de Jacques Scharbook", a souligné le porte-parole adjoint du Quai d'Orsay, Frédéric Desagneaux, interrogé sur une information de presse en Algérie assurant que ce dernier n'est pas le père de la fillette.
"La Cour suprême algérienne a, dès le 13 février 2008, confirmé que la garde de l?enfant devait revenir à Jacques Scharbook. Nous continuons de demander la stricte application de cette décision de la justice algérienne, dans les meilleurs délais", a ajouté le porte-parole, en insistant sur un rétablissement des "droits de Jacques Scharbook à l'égard de son enfant (...), dans l'intérêt supérieur de la petite Sophie".
Un quotidien algérien avait affirmé récemment que des tests ADN montraient que M. Scharbook n'était pas le père de Sophie et qu'elle était Algérienne et non Française comme il l'affirme.
Début mars, Jacques Scharbook avait indiqué à l'AFP en avoir appelé au président français Nicolas Sarkozy pour retrouver sa fille, disparue en 2005 lors des obsèques de sa femme décédée dans un accident de voiture. Depuis, il a obtenu d'un tribunal algérien la restitution de l'enfant, un jugement confirmé en appel puis par la Cour suprême d'Alger en février 2008.
Epoque
Affaire Sophie Scharbook : Une fille dans la tourmente judiciaire
El Watan, édition du 2 mai 2009, extrait
L’affaire Sophie Scharbook, une fillette de 8 ans, dont un Français revendique la paternité, est-elle sur le point d’aboutir ? Une affaire qui a fait grand bruit dans la presse française au point ou le très sérieux quotidien Le Monde écrit que ce cas « vire à l’affaire d’Etat et jette un froid dans les relations entre Paris et Alger à moins de deux mois d’une visite officielle en France du président Abdelaziz Bouteflika, prévue en juin ».
Le procès aura lieu demain à la cour d’appel d’Oran entre les deux pères (l’un Algérien et l’autre Français). La tante de la fillette nous a rendu visite à la rédaction pour nous dire que des tests ADN ont été effectués par la police scientifique algérienne le 17 mars 2009 et ne laissent planer aucun doute. « La salive et les empreintes de la petite sont identiques à celles du père algérien (une très grande ressemblance) », nous-a-t-elle déclaré. Une preuve scientifique que devra prendre en compte la justice algérienne pour rendre son verdict. L’analyse ADN est l’un des éléments qui vont permettre au juge de se forger son intime conviction. L’accumulation croissante de preuves a convaincu la communauté scientifique d’accepter l’ADN comme support de l’hérédité. Les responsables français soulignent que Nicolas Sarkozy s’est personnellement impliqué dans ce dossier, et de façon redoublée, depuis sa visite d’Etat en Algérie en décembre 2007. Le président français a même reçu longuement M. Scharbook à l’Elysée en décembre 2008. Ce dernier tente de faire croire qu’il s’agit d’une affaire d’enlèvement d’enfant à caractère international. A ses yeux, elle est sa fille biologique et son combat est de la retrouver.
Le cas Sophie Scharbook tourne à l'affaire d'Etat entre la France et l'Algérie
LE MONDE | 27.04.09 | 15h08 • Mis à jour le 27.04.09 | 15h08, extrait
S'il rend grâce à Nicolas Sarkozy, il enrage contre la garde des Sceaux, Rachida Dati, pour "sa méconnaissance du dossier" et la ministre française de l'intérieur, Michèle Alliot-Marie. Celle-ci lui a fait parvenir une lettre, le 23 mars, pour l'assurer qu'elle suivait "en permanence" cette "douloureuse affaire" mais les termes employés prouvaient qu'elle ne savait même pas que Sophie avait été récupérée par la police algérienne huit jours auparavant.
"Je vis un calvaire. J'ai l'impression qu'on veut me pousser à bout pour que j'explose" lâche M. Scharbook. Partout dans le salon, des photos de Sophie. Ici, souriante, au bord d'une piscine. Là, dans les bras de sa mère. Là, sur un poney. Là encore, en petite robe, collants et souliers vernis, devant les bougies du gâteau d'anniversaire de ses trois ans. "Cette photo-là, c'est la dernière. Après, il n'y a plus rien" souffle son père.
Au premier étage, la chambre de Sophie est celle d'une enfant de trois ans, non de sept. Un petit lit à barreau. Des peluches. Un minuscule fauteuil en mousse. De la fenêtre, on aperçoit la mer, des îlots rocheux, des pêcheurs, une barque orange... "J récupérerai ma fille coûte que coûte ! Je veux la voir heureuse et rire aux éclats. Il n'empêche qu'on m'aura volé quatre ans de sa vie" dit le père en regardant les jouets.