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Ben rate le « Meilleur job du monde »
Reportage
Trafic de diplômes : enquête à l'université de Toulon
LE MONDE | 05.05.09 | 14h46 • Mis à jour le 05.05.09 | 14h46, extrait
TOULON ENVOYÉ SPÉCIAL
A l'université de Toulon, visée depuis le 26 mars par une information judiciaire pour "corruption passive et active, et escroquerie" en raison d'un possible trafic de diplômes avec la Chine, "l'ambiance est délétère", confie Arnaud Lucien, chargé de mission auprès de la présidence. "De fortes suspicions de corruption" se font jour, a admis le ministère de l'enseignement supérieur. "Cependant, il s'agirait d'un trafic localisé sur Toulon", se défend la tutelle.
Un jeune adulte sur cinq est pauvre en France
LEMONDE.FR | 06.05.09 | 06h58 • Mis à jour le 06.05.09 | 07h06, extrait
L'Insee publie, mercredi 6 mai, son édition 2009 du rapport "Les revenus et le patrimoine des ménages". Cette étude, qui s'appuie sur les résultats d'une enquête sur les revenus de 2006, fait apparaître que le niveau de vie médian en France se situe à 17 600 euros, soit 1 470 euros mensuels, en hausse de 1,7 % par rapport à 2005 (en euros constants).
Société
Ben rate le «Meilleur job du monde»
Le Parisien | 06.05.2009, 07h58 | Mise à jour : 08h24, extrait
C'est un autre Ben qui a gagné. Mais il est britannique. Le Lyonnais Benoît Henry, 23 ans, n'a pas été recruté ce mercredi matin en finale du « Meilleur job du monde », ce concours consistant à devenir pendant six mois le gardien d'une île de rêve australienne. Les organisateurs ont rendu leur verdict en tout début de matinée.
Le gagnant s'appelle Ben Southall. Il travaille dans le secteur caritatif et a battu 15 autres finalistes qui avaient été sélectionnés parmi plus de 34 000 candidats.
« Je suis un peu déçu, explique ce matin Ben Henry au micro de la radio RTL. Je croyais en mes chances. Mais au final, le sentiment qui prédomine, c'est que c'est le début d'une grande aventure pour Ben, l'Anglais », poursuit-il, beau joueur.
Faits divers
Mille épargnants victimes d’une société allemande
Le Parisien | 05.05.2009, 07h00, extraits
Des centaines de Français ont perdu une partie de leurs économies en investissant dans des placements proposés par la filiale d’une entreprise allemande.
Ils sont environ 30 000 en Allemagne, en Belgique, en Autriche ou en Suisse et un millier en France à avoir succombé aux sirènes du placement miracle vendu par l’entreprise allemande Akzenta, de 1995 à 2006. Basée près de Munich, cette société au fonctionnement proche d’un système pyramidal proposait à ses clients « un produit marketing » très rentable, accolé à l’achat d’une voiture, d’une police d’assurance ou d’une maison.
Ces contrats promettaient des rendements allant jusqu’à 500 % sur dix ans. Une « rentabilité incroyable » qui repose, selon l’avocat des victimes, Me Olivier Berg, sur « un système qui ne peut fonctionner que lorsqu’il y a plus de clients qui y entrent que de personnes qui en sortent ». Mais quand « de plus en plus de clients ont demandé la restitution de leur argent (NDLR : entre 4 000 € et 120 000 € pour les particuliers, entre 20 000 € et 60 000 € pour les entreprises), le système s’est effondré ». Au total, ce dossier représenterait un préjudice d’environ 70 millions d’euros sur l’ensemble de la clientèle européenne.
Ses dirigeants condamnés
« C’est totalement faux, assure Damien Kocher, gérant d’Akzenta France, filiale implantée à Haguenau (Bas-Rhin) de 2005 à 2007. Aujourd’hui mes clients recevraient toujours leur participation au chiffre d’affaires et Akzenta serait cotée en Bourse, si deux grandes banques allemandes et une chambre de commerce bavaroise n’avaient pas décidé de les faire plonger ! » Selon lui, une machination fomentée par jalousie et vengeance de ne pas avoir pu s’associer à cette poule aux oeufs d’or, avec la complicité de la justice allemande qui se serait laissé corrompre…
[...] Alors que celle-ci vient de déposer le bilan et que ses dirigeants ont été condamnés outre-Rhin à cinq ou six ans de prison pour fraude en bande organisée, le 16 avril, le tribunal de Rosenheim (Bavière) a ouvert la première phase d’une procédure collective, en nommant un liquidateur judiciaire provisoire.