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Après le 8 mai, le coup de gueule de Jamel Debbouze
NDLR : « Jacques, n'a-t-on rien fait ? »
L'émotion de Bernadette Chirac après la projection privée du film Indigènes, le 5 septembre, en présence de Jamel Debbouze et Rachid Bouchareb, a convaincu le président de la République qu'il fallait «aller plus loin» pour améliorer la situation des anciens combattants coloniaux. Dans les jours prochains, de nouvelles mesures devraient être annoncées. Le ministère des Anciens combattants y travaille avec Bercy, car aucune ligne budgétaire n'est prévue dans le projet de loi de finances pour 2007. «Cela porte sur plusieurs dizaines de millions d'euros supplémentaires», indique-t-on aux Anciens combattants. Au total, près de 80 000 vétérans, âgés de plus de 65 ans, sont concernés dans 23 pays. Environ 40 000 vivent en Algérie et au Maroc, et 15 000 en Afrique noire, en particulier au Sénégal et au Tchad. • Libé, 25 septembre 2006, extrait
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"INDIGENES"
Le coup de gueule de Jamel Debbouze
Le Parisien | 20.05.2009, 10h30 | Mise à jour : 11h48, extrait
Alors que le film de Rachid Bouchareb, « Indigènes », sera diffusé sur France 3 jeudi soir (20h35), pour la première fois en clair à la télévision, l'acteur Jamel Debbouze s'est de nouveau indigné du faible montant des pensions militaires allouées aux anciens combattants de l'armée d'Afrique venus combattre les nazis lors de la deuxième guerre mondiale.
Après le succès du film, récompensé au Festival de Cannes en 2006, l'ancien président de la République Jacques Chirac avait annoncé en 2007 la revalorisation des retraites de ces anciens combattants. Une annonce qui n'a pas été suivie d'effets, s'insurge le comédien. Sur Europe 1 mercredi matin, Jamel s'est dit « en colère et déçu parce qu'on nous a dit dans les yeux qu'on le ferait. On a envie de croire en la politique de notre pays et on était fier de pouvoir l'annoncer à ces 80 000 combattants. Qu'est-ce qu'on attend, que le dernier meure, pour rétablir la situation ? »