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Enfants disparus : début lundi en France du numéro 116.000
NDLR : MAM vise les socialistes ?
Enfants disparus : début lundi en France du numéro unique européen 116.000
20/05/2009-[09:23] - AFP
PARIS, 20 mai 2009 (AFP) - La secrétaire d’Etat à la Famille Nadine Morano a annoncé mercredi sur RMC et BFM TV que le numéro de téléphone unique européen pour les disparitions d’enfants, le 116.
000, allait être opérationnel en France à partir de lundi prochain, Journée internationale des enfants disparus. Avec le ministre du Travail Brice Hortefeux, Mme Morano doit présenter le dispositif mercredi à la Fondation pour l’enfance. Le 116.000, qui trouve son origine dans une directive de l’Union européenne de 2002 et qui est déjà en activité dans huit pays, sera "opérationnel dès lundi", a souligné la secrétaire d’Etat. Sa mise en place, qui se heurtait à un problème de financement, était réclamée depuis plusieurs années par des associations de parents notamment. Avec ce numéro, "on peut appeler dans n’importe quel pays de l’Union lorsqu’on a un problème avec la disparition d’un enfant", a expliqué Mme Morano, remarquant qu’il permet d’apporter "un soutien psychologique" aux familles et de les mettre en relation avec la police. Selon Mme Morano, "on vit dans un territoire sans frontières" et "nous avons besoin de nous mobiliser à 27 sur beaucoup de dispositifs".
La Courneuve: Alliot-Marie dénonce un "supermarché de la drogue"
20/05/2009 - [08:39] - AFP
PARIS, 20 mai 2009 (AFP) - La ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie a estimé mercredi que certains quartiers de La Courneuve (Seine-Saint-Denis) où des policiers convoyant des gardés à vue avaient essuyé dimanche des tirs de kalachnikov, constituaient un "supermarché de la drogue".
Quelques heures après s’être rendue en Seine-Saint-Denis et particulièrement à La Courneuve mardi soir, la ministre, qui s’exprimait sur Europe 1, a jugé que "La Courneuve, c’est un supermarché de la drogue et c’est la raison pour laquelle j’ai voulu y aller avec les policiers la nuit", a-t-elle expliqué. Ces policiers "m’ont montré les endroits où ils se font agresser, qui sont les endroits où ont lieu un certain nombre de trafics et m’ont parlé des gamins qui sont payés pour faire le guet", a-t-elle rapporté. Elle a promis que, pour lutter contre le trafic de stupéfiants, il allait "y avoir plusieurs actions", dont les "opérations coup de poing dans les jours qui viennent" qu’elle avait annoncées mardi soir lors de sa visite sur place. Ces opérations "vont nous permettre d’aller notamment fouiller un certain nombre d’endroits où peuvent se cacher des armes, où peut se cacher de la drogue", a-t-elle ajouté mercredi. Devraient également s’ajouter "tous les moyens, notamment juridiques, qui sont dans la loi d’orientation pour la sécurité intérieure (devant) être présentée au parlement d’ici quelques semaines, qui vont renforcer nos moyens", a affirmé la ministre. Elle attend notamment du débat à venir de "voir là quels sont les parlementaires qui sont décidés à aider la police dans sa lutte contre les trafics de drogue et ceux qui font parfois de grandes déclarations mais qui (lui) refusent tous les moyens". Mme Alliot-Marie a reconnu viser plus particulièrement "les socialistes. Je ne supporte pas leur hypocrisie en la matière, parce qu’ils disent des contre-vérités, et (ils) refusent un certain nombre de moyens aux policiers, par exemple la vidéo protection", a-t-elle relevé.