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Paris Match : Philippe Bilger, grand inquisiteur
NDLR : Il me semblait bien que cette période de l'épuration après l'épuration n'était pas si loin derrière nous.
Affaire Fofana
Me Szpiner: "Je n'ai rien à me reprocher"
L'Express, publié le 28/07/2009 16:15 - mis à jour le 28/07/2009 18:04, extrait
Aviez-vous relu l'article du Nouvel Observateur avant qu'il paraisse? Non, je n'avais pas demandé à le relire et aucun enregistrement matériel n'a été fait. J'ai demandé au journal de publier un rectificatif.
SZPINER ET LE VERDICT DU "GANG DES BARBARES"
"Pour une justice apaisée", par Jean-Marie Bockel
NOUVELOBS.COM | 28.07.2009 | 15:13, extrait
Le secrétaire d'Etat à la Justice revient dans un texte envoyé à Nouvelobs.com sur les propos tenus par Me Szpiner, défenseur des parties civiles dans le procès du "Gang des barbares", dans les colonnes de l'hebdomadaire. L'avocat y avait qualifié l'avocat général Philippe Bilger de "traître génétique". Je tiens à signifier ici le sentiment de malaise et d’indignation que j’ai éprouvé à la lecture d’un article publié dans les colonnes du Nouvel Observateur en date du 23 juillet 2009, et intitulé "Gang des barbares, la botte de Szpiner", sous la plume de Stéphane Arteta et Marie Guichoux. La rigueur et le professionnalisme des journalistes de l’hebdomadaire ne sont évidemment nullement ici en cause, pas plus que la qualité de l’article. Je tiens cependant solennellement ici à mettre en garde l’ensemble des protagonistes quant aux dangers que fait peser la surenchère polémique, dévastatrice pour la qualité et la sérénité du débat et pour la cohésion nationale.
Culture-Match | Jeudi 9 Juillet 2009
Philippe Bilger , grand inquisiteur
C’est lui qui menait l’accusation contre Youssouf Fofana et le gang des barbares. Avocat général à la cour d’appel de Paris, il a récemment publié « Etats d’âme et de droit ». Ses verdicts sont plus assassins pour l’époque que pour les criminels.
Propos recueillis par Mariana Grépinet - Paris Match, extrait
Fils de... « Mon père, Joseph Bilger, a été condamné à la Libération à dix ans de travaux forcés pour collaboration avec l’ennemi. Il avait, au nom de la politique du moindre mal, entretenu des relations avec l’administration lorraine, sous tutelle de l’occupant. Si ma passion professionnelle m’a conduit à affronter les accusés, à les écouter, peut-être à les comprendre, c’est parce que mon père a été accusé, qu’il a été condamné et qu’on ne chasse pas aisément son père de soi. »
Etats d'âme et de droit
de Philippe Bilger
Le Cherche Midi, avril 2009
Présentation de l'éditeur, sur Amazon. Philippe Bilger aborde en toute liberté les thèmes que sa sensibilité d'homme, sa curiosité de citoyen éclairé, sa passion de magistrat et son talent de polémiste l'ont incité à mettre sur la place publique. Rien de ce qui est démocratique ne lui est étranger et aucun ridicule n'échappe à sa plume acerbe. De Nicolas Sarkozy à Rachida Dati, sans omettre les affaires qui l'ont particulièrement marqué, il tente, sans s'épargner, d'aller au plus vrai sur le monde politique, médiatique, judiciaire et intellectuel, sans jamais céder à l'autosatisfaction. Philippe Bilger évoque aussi pour la première fois son histoire familiale avec une vérité crue. Sa hauteur de vue et ses positions parfois iconoclastes provoqueront, n'en doutons pas, bien des polémiques.
Article paru dans l'édition du Mardi 5 Mai 2009
Le courrier des lecteurs, DNA, extrait
Edition / Philippe Bilger, avocat général à la cour d'appel de Paris
Le fantôme du père. Dans son dernier livre, « États d'âme et de droit », Philippe Bilger raconte son rapport complexe avec son père, Joseph Bilger, condamné pour collaboration en Alsace à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Paris. Bureau DNA. Quand son père est condamné pour collaboration, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Philippe Bilger est un tout jeune enfant. Le magistrat, né en 1943, ne garde pas de souvenir précis de cette époque. Les faits du passé sont nimbés d'une brume opaque. Son père, il ne le connaîtra que très peu. De son histoire alsacienne familial, il ne sait pas grand-chose, des bribes de conversation avec sa mère, ses frères et des éléments puisés dans les comptes-rendus de son procès. « Souvenirs douloureux » ...