« Les refuges de la SPA sont débordés | Clotilde Reiss est sortie de prison » |
Des fusées de détresse tirées pour « rigoler »
NDLR : Peut-être apprendrais-je un jour que les juges de mon secteur ont juste voulu « rigoler ».
Des fusées de détresse tirées pour "rigoler"
RTL info | 16 août 2009 | Màj 23h47
Les secouristes en mer poussent un coup de gueule. Toute la nuit, ils ont dû répondre à une série de fausses alertes, le long de la façade atlantique. Des plaisanciers ont tous eu la même mauvaise idée : pour fêter le 15 août, ils ont tiré un feu d'artifice avec des fusées de détresse. Une cinquantaine en tout. Des dizaines de pompiers et de sauveteurs sont donc intervenus... pour rien.
Faits divers
Un parapentiste recherché depuis mercredi dans les Alpes
Le Parisien | 16.08.2009, 16h44 | Mise à jour : 17h18, extrait
Un parapentiste de 32 ans qui a décollé mercredi après-midi du Mont-Chalvet, dans le secteur de Saint-André-des-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence) était toujours recherché dimanche par les gendarmes. Le jeune homme avait décollé aux alentours de 12h45 et devait rallier le site de Dormillouse, sur la commune de Saint-Vincent-les-forts, près de la vallée du l'Ubaye, a affirmé un cousin du disparu. «Il a une voile rouge à bord blanc. Les secours et ses amis sont à sa recherche», précise un communiqué transmis par cette personne.
La torture des Noirs aux Etats-Unis en carte postale
LE MONDE | 16.08.09 | 18h07 • Mis à jour le 16.08.09 | 20h00, extrait
Arles Envoyée spéciale
Le 7 août 1930, une foule de plusieurs milliers de personnes attaque la prison de Marion (Indiana) avec une idée fixe : "Buter ces maudits Nègres." Les portes ne résistent pas longtemps. Un détenu noir, Thomas Shipp, est battu à mort, puis son corps est exhibé à la fenêtre de la prison pour que chacun puisse le voir. Un autre est frappé, mutilé. Enfin, on pend les deux hommes à un arbre.
Un photographe est là pour immortaliser la scène : Lawrence Beitler, qui a un studio en ville, imprime des cartes postales à 50 cents la pièce. Il en vend plusieurs milliers. On y voit deux corps ensanglantés, pendus à un arbre au-dessus d'une foule visiblement ravie du spectacle. Au premier plan, un homme pose en pointant du doigt un des "Nègres". A côté, deux jeunes filles agrippent des "souvenirs" : des bouts de tissu noir arrachés au pantalon d'un pendu. D'autres préféreront emporter une touffe de cheveux comme trophée de chasse.
Cette carte postale insoutenable, soigneusement encadrée avec une poignée de cheveux crépus, fait partie d'une exposition instructive et glaçante, "Without Sanctuary", présentée cet été aux Rencontres de la photographie d'Arles. 70 documents - en majorité des cartes postales, mais aussi des affiches et coupures de presse - reviennent sur le lynchage des Noirs aux Etats-Unis.
Entre 1882 et 1968, au moins 5 000 personnes ont été tuées de la sorte, en majorité dans les Etats racistes du Sud. Les cartes postales de pendus rendent à ces chiffres leur horreur concrète. La quasi-totalité de ces photos réalisées sur place ont été faites non pour dénoncer les lynchages, mais pour les glorifier. Les cartes postales étaient vendues librement dans les bureaux de tabac aux touristes et aux habitants, conservées dans les albums de famille.
Une exposition « choc », une vidéo de TF1