« Confidentiel : Morano écrit aux députés | Japon : le yen s'envole après l'élection » |
Libération de Gilad Shalit : « pas de progrès »
Libération de G.Shalit: "pas de progrès"
AFP, 31/08/2009 | Mise à jour : 16:32, extrait
Le Hamas a affirmé lundi qu'il n'y avait "pas de progrès" concernant la libération du soldat israélien Gilad Shalit, en dépit d'informations de presse sur un accord dans le cadre d'un échange de prisonniers, et a rejeté la responsabilité de l'impasse sur Israël.
Baisse des crédits à la consommation
AFP, 31/08/2009 | Mise à jour : 17:10
Le montant des crédits à la consommation accordés en France a reculé en juillet pour le dixième mois d'affilée, mais le rythme de baisse s'est stabilisé, après le pic du mois de mai, a annoncé lundi l'Association française des sociétés financières (ASF).
Sortie de crise : la tentation de l'inflation
LE MONDE ECONOMIE | 31.08.09 | 14h28 • Mis à jour le 31.08.09 | 16h43
Le président Nicolas Sarkozy a lancé, mercredi 26 août, les travaux de la commission coprésidée par les anciens premiers ministres Alain Juppé et Michel Rocard : elle doit définir dans les deux mois les "priorités stratégiques" du grand "emprunt national" à lancer en 2010 pour financer des investissements d'avenir.
Fabien Jobard est chercheur au Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (Cesdip-CNRS).
"On ne sait plus faire de la police générale, celle qui assure le lien social"
LE MONDE | 31.08.09 | 14h50 • Mis à jour le 31.08.09 | 17h50, extrait
Quel bilan peut-on tirer de la politique de Nicolas Sarkozy en matière de sécurité ?
Il y a plusieurs niveaux d'analyse. Sur le volet pénal, la vraie rupture ne date pas de 2002, lorsque Nicolas Sarkozy arrive au ministère de l'intérieur, mais du milieu des années 1990, lorsque l'on décide de poursuivre les mineurs. Ces derniers sont alors l'objet d'un durcissement des textes et d'une bien plus grande fermeté policière. Parallèlement, on a considérablement renforcé la répression des violences, notamment familiales et conjugales. Nicolas Sarkozy a poursuivi et amplifié cette politique, avec un surcroît répressif visant les clientèles traditionnelles (étrangers, prostituées, etc.). Aujourd'hui, le filet pénal est plus large - on tutoie les 600 000 gardes à vue annuelles - et ses mailles plus serrées - peines-planchers, sanctions par le parquet, traitement immédiat... soit 63 000 détenus.
Quant à l'organisation de la police, le ministère de l'intérieur a concentré son action dans deux directions depuis 2002. D'abord, généralisation à toutes les échelles des politiques de maintien de l'ordre, qui sont en réalité des stratégies de contention : faire en sorte que les violences urbaines restent confinées dans les cités. ...
[...] La méthode Sarkozy sur la sécurité s'essouffle-t-elle ?
S'il y a une "méthode Sarkozy", elle consiste en deux choses. La première est la fonction dramaturgique conférée aux questions de sécurité. Cette dramaturgie montre une efficacité réelle, mais difficilement pérennisable. La scénarisation du "terrorisme d'extrême gauche" sous Michèle Alliot-Marie en témoigne. La seconde est la révolution du management policier. Officiers et commissaires, notamment, voient leurs rémunérations indexées sur les performances, lesquelles sont pour l'essentiel les fameuses statistiques de la délinquance. Ce système très onéreux, que consacre le projet de loi de programmation et de performance de la sécurité (2009-2013), accroît la motivation des policiers, mais surtout de ceux qui font du judiciaire, et parmi eux de ceux qui produisent des statistiques immédiatement rentables. Les effets durables sur la délinquance sont incertains, et les effets sur ce que ressentent les gens - le sentiment d'insécurité - plus encore.