« Prise de tête à l'Unesco | Message de Frédéric Lefebvre - Campus 2009 » |
Bugaled Breizh : vers un non-lieu, en toute discrétion ?
NDLR : Je n'ai pas encore le Siné hebdo de la semaine, il doit être drôle d'après ce que je lis sur leur ouèb. Par chance pour certains, ces rubriques rats crevés ainsi que ces troubles en banlieue nous distraient...
Foot
Domenech et les Bleus : Thierry Henry veut calmer le jeu
Le Parisien | 07.09.2009, 20h38 | Mise à jour : 21h32, extrait
Déminer le terrain. Affirmer qu'«il y a une super ambiance dans le groupe». Mais pas question d'en dire plus. Après les révélations de notre journal ce lundi au sujet de l'explication survenue vendredi à Clairefontaine entre les joueurs de l'équipe de France et le sélectionneur Raymond Domenech, le capitaine des Bleus Thierry Henry a calmé le jeu ce lundi soir sur TF1. Ce qu'on s'est dit, ça reste «dans le château». Car la discussion a bien eu lieu vendredi dans le salon Rose du château de Clairefontaine au cours de laquelle le patron des Bleus à pris la parole. Une discussion «constructive entre le coach et le groupe comme on peut en avoir assez souvent, explique Henry. Je n'ai pas remis en cause les qualités du coach. [...] Il n'y a vraiment pas eu de clash.»
Chronique de la médiatrice
Agacements, par Véronique Maurus
LE MONDE | 04.09.09 | 13h42, extraits
Des lecteurs racistes, xénophobes ou haineux, nous en avons, même si nous ne publions pas leurs courriers - ils écrivent d'ailleurs peu, hors des lettres anonymes. Ce ne sont pas de ceux-là qu'il s'agit ici. Mais de lecteurs ordinaires, aimables, ouverts, modérés, qui signent de leur nom et de leur adresse postale. Ceux-ci nous envoient, depuis quelque temps, des messages agacés et "politiquement incorrects", souvent assortis de témoignages et de justifications, comme s'ils étaient vaguement embarrassés des opinions qu'ils expriment. [...] Depuis deux mois, tout y est prétexte. Une sexagénaire fauchée par une moto de la garde républicaine sur le Tour de France : "Cette spectatrice n'étant pas issue d'une "communauté" issue de l'immigration, la compétition a pu se poursuivre sans incidents ni manifestation, ni dénonciation de la sauvagerie raciste des gendarmes par la famille, ni mise à feu de véhicules ou de centre commerciaux", relève Alain Vauzanges (Fort-de-France, Martinique).
Emoi dans l'Hérault après les interpellations dans l'enquête sur les menaces avec balles
LE MONDE | 07.09.09 | 14h04 • Mis à jour le 07.09.09 | 14h04, extrait
Joint par téléphone, un habitant de Riol, autre village tout proche, témoigne aussi, sous le couvert de l'anonymat, d'une présence policière massive. "On les voyait passer et repasser en voiture, dit-il. C'était pas discret d'ailleurs et ça finissait par nous agacer." Beaucoup s'étonnent du fait que les militants associatifs aient été particulièrement concernés par les recherches des policiers. "Notez bien qu'ils ne nous ont jamais parlé de politique", souligne l'un d'eux. Résidant à Premian, autre village alentour, Marcel Caron, placé en garde à vue et relâché samedi en début de soirée, raconte : "Jeudi matin, ils ont fondu sur l'arrière-pays avec 50 voitures, et se sont mis à perquisitionner partout. Un seul a résisté parce qu'il connaît le droit, un militant de la Confédération paysanne. Moi, ça a duré 6 heures la perquisition chez moi, puis ils nous ont emmenés à Montpellier, menottés dans le dos. C'était assez intimidant." [...] Avant d'ajouter : "Je suis en colère, parce que je viens de voir encore deux policiers en face de mon magasin, que j'ai chassés. Ça s'appelle du harcèlement ou de l'acharnement, ils commencent tous à me chauffer la tête." Réunis une première fois samedi soir devant la mairie de Saint-Pons, les habitants ont prévu de se retrouver au même endroit, mercredi 9 septembre, pour protester contre le déploiement policier. Au parquet de Paris, on indique sobrement que "l'enquête se poursuit".
Finistère
Bugaled Breizh. Des signatures pour soutenir les parties civiles
5 septembre 2009 - 2 réaction(s) (sur Le Télégramme, en deux jours)
Depuis quelques jours, les commerçants de l'Ouest-Cornouaille invitent leurs clients à signer une pétition de soutien aux parties civiles du Bugaled Breizh, le chalutier bigouden qui a coulé le 15 janvier 2004 en Manche (Le Télégramme du 29 août). «Ici, on a tous un fils, un papa, un tonton ou un voisin en mer. Alors, quoi de plus naturel que d'apporter notre soutien à ces familles qui ont besoin de connaître la vérité», témoigne Roger Gloaguen. Président du groupement des associations de commerçants de l'Ouest-Cornouaille (550 commerçants), le boucher de Plonéour-Lanvern a répondu favorablement à l'idée de l'une de ses adhérentes. Les centaines de signatures d'ores et déjà réunies appuient la démarche des parties civiles qui réclament que l'audience du 6 octobre, à la chambre de l'instruction de la cour d'appel, soit publique. Touchés par la mobilisation. Un geste salué par les parties civiles réunies, jeudi soir, aux côtés des représentants des unions commerciales. Elles ont acquis la certitude qu'un sous-marin est à l'origine du drame. «On se rend compte que l'on n'est pas seul. On a toute une population derrière nous. La mobilisation dépasse le cadre strictement maritime», souligne Michel Douce. L'occasion pour l'armateur du chalutier, comme pour les familles, de regretter la discrétion des politiques. Ils fondent tous leurs espoirs sur la publicité des débats judiciaires: «S'ils ferment la porte le 6 octobre, c'est qu'ils veulent clore l'affaire».
Au fil de l'info
Pont-l'Abbé
18:45 - vendredi 04 septembre 2009 - Ouest-France
Bugaled : une pétition pour que l’audience du 6 soit publique
Les commerçants de l’Ouest Cornouaille lancent une pétition. Objectif : soutenir les familles des cinq marins décédés dans le naufrage du chalutier de Loctudy dans leur quête de la vérité. Les commerçants du groupement ouest Cornouaille espèrent, tout comme les parties civiles, que l’audience qui se tiendra le 6 octobre à Rennes sera publique. C’est là que se décidera l’avenir judiciaire du dossier. Si l’implication d’un sous-marin ne semble plus faire de doute, il n’a pas été identifié, après quatre ans d’instruction. D’où un éventuel non-lieu.
Faits divers
Accusée de double infanticide, elle clame son innocence
Le Parisien | 07.09.2009, 20h02 | Mise à jour : 20h12, extrait
Quatre ans après la mort de Mélissa et Jason, empoisonnés par des médicaments mélangés à des cannellonis, tous les regards étaient braqués lundi sur leur mère, qui s'est présentée en victime de son mari, au premier jour du procès du couple à Aix-en-Provence. Plus que le beau-père Jean-Paul Steijns, qui a avoué les faits, Marie-Hélène Martinez a essuyé le feu des critiques de la famille du père biologique, Antoine Correlejo. Une violente altercation l'opposant même, avant l'ouverture de l'audience devant la cour d'assises des Bouches-du-Rhône, à la tante des enfants, convaincue, comme l'accusation, qu'elle a «tout manipulé». Les cadavres des deux enfants, âgés de 8 et 7 ans, avaient été retrouvés en octobre 2005 dans le coffre de la voiture de Mme Martinez, peu de temps après la découverte du corps du bébé des deux accusés sur le balcon de leur appartement marseillais. A la barre, la jeune femme blonde de 29 ans, entièrement vêtue de noir, campe sur sa position. «Je suis innocente». «Je me présente en tant que victime, je suis innocente», déclare-t-elle d'une voix éplorée en préambule, dans une ambiance crispée, en répondant au président de la Cour, Jean-Pierre Deschamps. «J'aimais trop mes enfants, je n'aurais jamais pu faire ça», assure-t-elle.
Faits divers
Affrontements au Pontet : «Pas de place pour le communautarisme»
Le Parisien avec AFP | 07.09.2009, 08h44 | Mise à jour : 19h24, extrait
«Il n'y a pas de place sur le territoire français pour le communautarisme», a déclaré Brice Hortefeux, le ministre de l'Intérieur qui s'est rendu lundi au Pontet (Vaucluse) où un homme est mort et deux autres ont été blessés au cours de très violents affrontement entre communautés turques et maghrébine dimanche soir. Quatre personnes, d'origine turque, âgées de 16, 21, 22 et 49 ans, ont été placées en garde à vue lundi.