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Sarkozy au Japon vendredi
NDLR : Il va tous nous sauver ou nous rassurer, c'est assez certain...
Sarkozy au Japon vendredi
Mots clés : tsunami, JAPON, FRANCE, Nicolas Sarkozy De Nagy-Bocsa
Par Charles Jaigu
Le Figaro, 28/03/2011 | Mise à jour : 17:52, extrait
Le président français resterait seulement quelques heures à Tokyo, pour y rencontrer le premier ministre japonais Naoto Kan et la communauté française au Japon, quatre semaines après le tsunami.
Nicolas Sarkozy devrait se rendre à Tokyo vendredi dans la foulée de son déplacement en Chine, où il se rend mercredi pour ouvrir un séminaire sur les désordres monétaires, à Nankin, dans le cadre de la présidence française du G20.
Après avoir été annoncé par la presse nippone, puis démenti par l'Elysée, le déplacement présidentiel serait finalement reconfirmé. L'Elysée attend encore une validation définitive du gouvernement japonais. Le président resterait seulement quelques heures à Tokyo, pour y rencontrer le premier ministre japonais Naoto Kan.
Fukushima s'enfonce dans une crise à durée indéterminée
Par Elie Patrigeon - publié le 28/03/2011 à 18:02 - L'Expension, extrait
"La situation reste globalement extrêmement grave" a affirmé ce lundi 28 mars 2011 André-Claude Lacoste, le président de l'Autorité de sûreté nucléaire. Tepco a d'ailleurs demandé, pour la première fois, l'aide d'Areva et d'Edf - cette aide avait été refusée il y a 7 jours - pour refroidir ses réacteurs. "L'opérateur électricien japonais a demandé à la France de l'aider et de trouver un certain nombre de spécialistes en matière de traitement d'eau radioactive, d'eau contaminée", a précisé Eric Besson, le ministre de l'Energie, en marge d'une réunion avec les grandes fédérations industrielles françaises.Signe supplémentaire, s'il en fallait, d'une situation difficilement contrôlable.
Le refroidissement d'urgence pourrait prendre des semaines
Le raccordement à l'électricité est effectif depuis plus d'une semaine. Le courant a été rétabli dans les salles de commandes des réacteurs. Mais "le branchement de certains appareillages va prendre au moins un mois" a dit André-Claude Lacoste, le président de l'ASN. "C'est une crise qui va durer des semaines" a-t-il ajouté. Un sentiment partagé par Tepco dont le vice-président a déclaré qu'il "n'avait pas de calendrier concret permettant, actuellement, de dire dans combien de mois ou d'années la crise sera terminée."
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L'annonce de Tepco ne surprend pas ceux qui, depuis le 12 mars, étudient la situation à l'intérieur de la centrale. Depuis plusieurs jours, les experts de la cellule de crise de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) n'écartent pas l'hypothèse que l'enceinte du réacteur ne soit plus étanche. Ils ont maintenant des signaux plus précis. «Depuis peu, les courbes de pression à l'intérieur de l'enceinte de confinement du réacteur 3 se sont effondrées, et elles restent plates, au même niveau que la pression atmosphérique, explique Tvendrediry Charles, directeur des centrales à l'IRSN. La température restant élevée à l'intérieur du réacteur, il y a forcément une fuite quelque part.» Ce qui expliquerait pourquoi Tepco n'a plus besoin d'effectuer des rejets de vapeur radioactive pour faire chuter la pression.
À l'IRSN, on se montre néanmoins très prudent car les deux capteurs qui mesurent la température, la pression et le niveau d'eau à l'intérieur de chaque réacteur peuvent eux aussi être endommagés. «Sous forte irradiation, les connexions électriques peuvent ne pas résister» , note Karine Herviou, qui pilote l'équipe chargée des réacteurs au sein de la cellule de crise. Les données quotidiennes transmises par Tepco ne reflètent donc pas forcément la situation réelle.
De source http://www.lefigaro.fr/sciences/2011/03/25/01008-20110325ARTFIG00669-japon-l-etat-alarmant-du-reacteur3-de-la-centrale-nucleaire-de-fukushima.php