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La perpétuité requise contre Colonna
Garde/enfant: un père débouté
AFP, 15/06/2011 | Mise à jour : 17:01
La Cour de cassation a mis fin aux espoirs de Julien Charnolé de récupérer sa fille de quatre ans placée dans une famille d'adoption alors qu'il ignorait être son père biologique, selon deux arrêts dont l'AFP a pris connaissance aujourd'hui.
Julien Charnolé, 30 ans, s'est adressé à la justice pour récupérer sa fille, Jeanne, née le 24 août 2006 et abandonnée quelques jours plus tard par sa mère, âgée de 22 ans à l'époque, puis placée dans une famille d'adoption. En mai 2009, le TGI de Montargis (Loiret) avait accordé l'adoption plénière à la famille d'adoption. Un an plus tard, la cour d'appel d'Orléans avait confirmé ce jugement.
Parallèlement, le 20 janvier 2009, le TGI de Paris, saisi par l'association qui a trouvé la famille d'adoption à Jeanne, avait annulé la reconnaissance en paternité de M. Charnolé, jugée hors délai. Une décision qu'avait confirmée en février 2010 la cour d'appel de Paris, qui avait jugé que "l'intérêt de cette petite fille (était) de rester dans sa famille d'adoption" car sa famille biologique "avait trop tardé à la reprendre".
Julien Charnolé s'était pourvu en cassation. Dans deux arrêts distincts rendus le 1er juin, la Première chambre civile de la Cour de cassation a rejeté ces pourvois, rendant ainsi définitive l'adoption de la petite Jeanne par sa famille adoptante. La Cour de cassation a notamment estimé que "passé un délai suffisant pour que les parents de naissance puissent manifester leur intérêt et souscrire une reconnaissance, il était contraire à l'intérêt de l'enfant de le priver de l'environnement familial stable que peut lui conférer le placement en vue d'adoption dans l'attente d'une hypothétique reconnaissance, intervenue 17 mois après la naissance sans manifestation antérieure d'intérêt".
Lors de la naissance de Jeanne, la compagne de Julien Charnolé lui avait annoncé que l'enfant n'était pas de lui et avait affirmé ne pas vouloir le garder. Elle avait expliqué avoir été violée huit mois plus tôt, alors que le couple s'était momentanément séparé.
Quelques jours après, elle avait abandonné l'enfant, placée dans une famille d'adoption dans le Loiret. Un an et demi plus tard, alors que le couple s'était reformé, l'homme a appris qu'il était le père, à la suite de tests ADN effectués dans le cadre de l'enquête pour viol. Il a depuis quitté son amie et se bat pour récupérer sa fille.
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Mots clés : Assassinat, Préfet, Assises, PARIS, AJACCIO, Yvan Colonna, Claude Erignac
Par Stéphane Durand-Souffland
16/06/2011 | Mise à jour : 19:32
«Vous devez être courageux», a lancé Me Dupond-Moretti aux magistrats.
Plaider. Sauver par le verbe Yvan Colonna de la réclusion à perpétuité, assortie de 22 ans de sûreté, réclamée mercredi par l'avocate générale Annie Grenier, au terme d'un réquisitoire scandaleusement inaudible. Démonter la mécanique accusatoire huilée de son collègue Alexandre Plantevin, habile à soutenir que le berger corse était un membre influent du «groupe des anonymes», le gang radical qui a revendiqué l'assassinat du préfet Érignac perpétré le 6 février 1998. La défense à cinq voix a pris la parole, ce jeudi, et s'exprimera jusqu'à ce soir.
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