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L'oeil du pro sur... la germanophobie
NDLR : Je constate que la « famille politique » ou « le bon Parti », celui de Sarkozy, notre chantre national, se porte aussi assez mal... « crise oblige, pas d’inauguration en grande pompe [...] ça serait mal vu. L’heure est à la sobriété. »
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L’UMP bientôt dans son siège à 40 M€
Le Parisien | Olivier Beaumont | Publié le 02.12.2011, 12h17
Le parti présidentiel va déménager dans un siège flambant neuf de 5500 m2. Mais, crise oblige, pas d’inauguration en grande pompe…
Un déménagement sans tambours ni trompettes. D’ici deux semaines, l’UMP va discrètement quitter son siège de la rue La Boétie (VIIIe) pour s’installer dans des locaux flambant neufs achetés rue de Vaugirard (XVe). Une page de l’histoire du parti se tourne, après dix ans passés dans les beaux quartiers, à seulement deux pas de l’Elysée. De l’autre côté de la Seine, dans un arrondissement plus populaire, l’UMP va prendre possession d’un ancien garage Renault de 5500 m2 entièrement réhabilité après un an et demi de travaux, avec salle de conférences de 800 places et cinq étages de bureaux baignés de lumière naturelle.
Hier encore, en passant devant les barrières qui masquent en partie la façade en verre, difficile de croire que le parti allait y déposer ses cartons d’ici peu. « On en est pourtant au stade des finitions, essentiellement la peinture, explique un cadre. Le 15 décembre, tout le monde va commencer à faire ses cartons.
Le lundi 19, l’ensemble du personnel (NDLR : une centaine de personnes) aura émigré rue de Vaugirard. » En revanche, pas de champagne ni de cotillons en perspective. « Vu le contexte de la crise, on ne va pas faire d’inauguration en grande pompe… ça serait mal vu. L’heure est à la sobriété », souligne-t-on.
Confiée à l’architecte Jean-Jacques Ory, spécialiste de la restructuration des grands bâtiments, la réhabilitation du nouveau siège aura tout de même coûté 21 M€, auxquels s’ajoutent 19 millions pour l’acquisition de l’immeuble. Soit un total de 40 M€, financés à hauteur de 5 millions sur les fonds propres de l’UMP et 35 millions répartis sur un crédit immobilier de quatorze ans. Une somme colossale que le parti présidentiel, jusqu’à présent locataire de son siège, considère malgré tout comme une affaire. « Actuellement, nous déboursons 4 M€ de loyer par an. Rue de Vaugirard, nous serons propriétaires, ça change tout, justifie un autre permanent. Et puis, le remboursement mensuel du prêt correspondra à la somme que nous dépensons actuellement pour louer l’immeuble de la rue La Boétie. »
Selon nos informations, le nouveau siège pourrait même servir de base arrière, pendant la campagne, au candidat Sarkozy. Ce dernier, a priori, ne prendra pas de grand QG comme il l’avait fait en 2007, rue d’Enghien. « Il aura tout de même des locaux pour lui, une sorte d’antenne présidentielle, en dehors de l’Elysée. Mais pas plus, car l’essentiel de sa campagne s’organisera au parti », assure-t-on à l’UMP.
Le Parisien
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De source http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/candidats/toulon-sarkozy-annonce-un-sommet-pour-l-emploi-et-un-traite-europeen-01-12-2011-1747765.php
[...] La loi du 11 mars 1988 réglementant le financement de la vie politique interdit les dons supérieurs à 7.500 euros par personne physique pour le financement d'un même parti politique, mais ne limite pas le nombre de partis bénéficiaires, ce qui aboutit à la multiplication de micro-partis.
Extraits de source http://www.leparisien.fr/economie/votre-argent/dons-aux-partis-politiques-la-deductibilite-fiscale-sera-limitee-02-12-2011-1749287.php
AFP Mis à jour le 02/12/2011 à 17:09 | publié le 02/12/2011 à 16:57
Le directeur de campagne de François Hollande, Pierre Moscovici, a déclaré aujourd'hui que pour le candidat PS à la présidentielle, la gauche ne devait pas "ranimer des relents anti-allemands", en référence aux débats actuels autour de la zone euro. "Le couple franco-allemand est plus que jamais nécessaire pour sortir de la crise en Europe", a souligné M. Moscovici. "François Hollande en est convaincu et le dira dès dimanche à Berlin au congrès du SPD (Parti socialiste allemand) dont il est l'invité", a-t-il ajouté.
Cette déclaration intervient après des propos tenus par le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé dénonçant les socialistes qui "prennent les risques de ressusciter en France les vieux démons de la germanophobie".
"Alain Juppé vient d'accuser le PS de ranimer la germanophobie. Je trouve cet acte indigne du ministre des Affaires étrangères, qui n'est pas à son niveau. Je regrette que M. Juppé, à l'instar d'autres membres du gouvernement, pris par la campagne électorale, se mette lui aussi à caricaturer et à stigmatiser", a affirmé M. Moscovici.
Juppé visait Arnaud Montebourg, troisième homme de la primaire PS, qui a plaidé mercredi en faveur d'une confrontation dure avec Angela Merkel, qu'il a accusée d'être en train de "tuer l'euro" et de mener "une politique à la Bismarck", en référence au chancelier allemand qui a vaincu la France en 1870.
"François Hollande est évidemment conscient de l'importance des relations franco-allemandes. Il ne peut pas y avoir d'avenir pour l'Europe sans une relation franco-allemande qui soit forte et sereine", a souligné M. Moscovici.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/02/97001-20111202FILWWW00521-hollande-contre-les-relents-anti-allemands.php
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/02/97001-20111202FILWWW00538-le-guen-denonce-la-politique-allemande.php
La présidente du FN, Marine Le Pen, a affirmé, après le discours de Nicolas Sarkozy à Toulon, que le chef de l'Etat "n'aime pas la France", "ne la respecte pas", l'accusant aussi de "collaboration" avec "les marchés et les banques". "Oui, je pèse mes mots, mais je dois le dire sans détour parce que personne n'osera le dire: le chef de l'Etat aujourd'hui installé à l'Elysée n'aime pas la France, ne la respecte pas", a déclaré Marine Le Pen, ovationnée lorsqu'elle a lancé cette phrase.
"Il la trouve trop petite, il la voit faible. En creux de ces discours, et celui d'hier était révélateur, on comprend qu'il pense le peuple français paresseux, égoïste, figé, peureux", a-t-elle ajouté, lors de ce discours qui portait sur la défense, devant une centaine de personnes. "Il n'aime pas la France et il est en train de la liquider. Il n'aime pas la France, et il entre chaque jour un peu plus dans la collaboration avec ses maîtres: les marchés et les banques", a encore déclaré Marine Le Pen.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/02/97001-20111202FILWWW00543-le-pen-sarkozy-n-aime-pas-la-france.php
Juppé met en garde contre «les vieux démons de la germanophobie».
De source http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/zone-euro-des-relents-de-germanophobie-surgissent-dans-le-debat-02-12-2011-1749378.php
AFP Mis à jour le 03/12/2011 à 12:44 | publié le 03/12/2011 à 12:38
SOS Racisme s'est indigné aujourd'hui d'un billet "indigne", "à connotation xénophobe" de l'écrivain Patrick Besson, paru cette semaine dans Le Point, et qui moque l'accent de la candidate écologiste à la présidentielle Eva Joly.
"Zalut la Vranze!", écrit Patrick Besson en se mettant dans la peau d'une Eva Joly élue à la présidence de la République à la suite de la mort accidentelle de tous les candidats et qui menace de "mèdre en examen et égrouer doute intifitu qui s'élèfera gontre la falitité du scrudin hisdorique te mai 2012".
Il s'agit d'un édito "indigne", selon SOS Racisme qui dénonce "la dérive nauséabonde du texte, tournant en +dérision+ l'accent d'une candidate à l'élection présidentielle". Pour l'association, "ce pamphlet ne relève pas de la simple maladresse ou d'un humour (des plus douteux) mais bien d'une vision à connotation xénophobe", dans la lignée de celui de "l'extrême droite française" qui, "à la fin du XIXème siècle, attaquait Léon Gambetta sur son accent toulousain". SOS Racisme demande au Point de "ne pas laisser une telle initiative sans suite".
Le Front de gauche a également dénoncé le billet du journaliste, qui fait preuve selon lui "d'une xénophobie insupportable". "Je sors consterné de la lecture du billet de Patrick Besson sur Eva Joly dans le Point de cette semaine où il invente un discours de présidente ridiculisée par un accent norvégien (ou allemand ?)", écrit dans un communiqué François Delapierre, directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon.
"En réactivant le spectre du 'boche' au détriment d'une compatriote, M. Besson fait preuve d'une xénophobie insupportable. Il manifeste un communautarisme atterrant en effaçant les propos d'Eva Joly derrière son origine", estime François Delapierre. "Il sous-entend que les Français nés ailleurs ne sont pas des citoyens à part entière. Il souffle sur les braises de l'affrontement entre les peuples alimenté par la crise comme par la dérive autoritaire de l'Union Européenne. Ce n'est pas simplement grotesque, c'est criminel", conclut-il.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/03/97001-20111203FILWWW00423-sos-racisme-critique-un-billet-du-point.php
AFP Mis à jour le 03/12/2011 à 21:53 | publié le 03/12/2011 à 21:46
La secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) Cécile Duflot a demandé des "excuses publiques" de l'hebdomadaire Le Point et du journaliste qui y publie un billet moquant l'accent de la candidate écologiste à la présidentielle, Eva Joly. Ce texte "n'est pas seulement pas drôle, il est l'expression ouverte de propos xénophobes à l'encontre d'une candidate à l'élection présidentielle qui représente l'ensemble des écologistes", écrit-elle dans un communiqué.
Prenant le point de vue d'Eva Joly qui serait devenue présidente en mai 2012 après les décès accidentels de tous les autres candidats, le billet, rédigé par le journaliste et écrivain Patrick Besson, s'en prend vertement à la candidate écolo et à ses propositions. "Zalut la Vranze!", lui fait-il dire, avant de menacer de "mèdre en examen et égrouer doute intifitu qui sélèfera gontre la falitité du scrudin".
Le texte décline ensuite son programme. "L'Elysée zera dransvormé en zentre d'acceuil pour zans-zabri et la brézidente (...) ira locher dans une betite maison de pois t'un cambing bio te la vanlieue barisienne", écrit M. Besson.
Ce texte est "révélateur d'une tendance générale d'une partie de la classe intellectuelle et politique à généraliser tous les dérapages racistes", écrit Cécile Duflot. "Après les propos de Brice Hortefeux, ceux de Claude Guéant, le 'Coréen national' de M. Marleix, voici venu le pamphlet xénophobe dans un hebdomadaire de la presse française qui se revendique respectable", dit-elle. "Au nom d Europe Écologie Les Verts, je demande des excuses publiques de M. Besson et de son journal à Mme Joly", conclut la patronne des écologistes.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/03/97001-20111203FILWWW00537-jolyduflot-demande-des-excuses-au-point.php
AFP Publié le 04/12/2011 à 14:37
Le ministre du Travail Xavier Bertrand a jugé aujourd'hui "inacceptables et scandaleux" les propos de certains socialistes sur la politique de l'Allemagne et vu en eux "un aveu de faiblesse".
"Les propos de ceux qui sont censés pouvoir participer à un gouvernement, notamment M. Montebourg sont inacceptables et scandaleux", a estimé M. Bertrand sur le plateau du "12/13" de France3. "On voit la gêne dans le camp Hollande. Ces propos sont un aveu de faiblesse de la part de responsables socialistes", a-t-il ajouté.
Il a ensuite raillé l'intention de M. Hollande de vouloir engager un "bras de fer" avec Mme Merkel. "J'ai entendu que M. Hollande veut faire un bras de fer avec Mme Merkel alors que, dans le bras de fer avec Mme Aubry, il n'arrive même pas à réussir à placer ses principaux collaborateurs pour les élections législatives. Ca serait pas grave, ça ferait sourire", dit-il. "On ne parle pas comme ça avec ses partenaires, ses amis, avec ses alliés", a-t-il conclu.
Déjà un peu plus tôt dans la journée, François Fillon avait estimé qu'il était "grand temps" pour François Hollande de trouver "la fermeté de mettre un terme aux dérapages de ses amis", un candidat à la présidentielle ne devant pas être "l'otage" d'une "dérive stupide aux relents germanophobes".
Mercredi dernier, Arnaud Montebourg, troisième homme de la primaire du PS, avait accusé l'Allemagne de mener "une politique à la Bismarck", du nom de l'ancien chancelier allemand de la fin du XIXe siècle. La semaine précédente, le député PS Jean-Marie Le Guen avait comparé l'attitude de Nicolas Sarkozy face à Angela Merkel à celle d'Edouard Daladier à Munich, en 1938.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/04/97001-20111204FILWWW00102-germanophobie-propos-inacceptables.php
AFP Publié le 04/12/2011 à 14:51
Le numéro 2 du PS Harlem Désir a estimé aujourd'hui que "ce n'est pas" au "premier ministre et au président" de "donner des leçons d'internationalisme et d'esprit européen" après que François Fillon a invité François Hollande à ne "pas être l'otage" d'une "dérive stupide aux relents germanophobes".
François Fillon a estimé dimanche qu'il était "grand temps" pour François Hollande de trouver "la fermeté de mettre un terme aux dérapages de ses amis", un candidat à la présidentielle ne devant pas être "l'otage" d'une "dérive stupide aux relents germanophobes".
"Il faut se garder des caricatures de part et d'autre et cesser de rabaisser le débat européen" a réagi Harlem Désir dans un communiqué. Selon lui, "ce n'est pas le premier ministre et le président qui ont fait honte à la France dans le monde et en Europe avec le discours de Dakar, la chasse aux roms et la panne du moteur franco allemand, qui peuvent prétendre donner des leçons d'internationalisme et d'esprit européen".
"François Hollande, lui, porte une vision nouvelle de la relance européenne et de la relation avec l'Allemagne, une relation respectueuse et d'égal à égal, au service de l'Europe et dans l'intérêt de nos deux peuples" insiste-t-il. Il a rappelé que "dans son discours du 17 avril 2007" le président Nicolas Sarkozy s'était "livré à des attaques d'une violence inouïe contre l'Allemagne" selon lui.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/04/97001-20111204FILWWW00105-germanophobie-pas-de-caricatures.php
AFP Mis à jour le 04/12/2011 à 19:41 | publié le 04/12/2011 à 19:01
Le patron du Point a dénoncé la "dictature du politiquement correct" et les réactions "affligeantes" selon lui au billet de Patrick Besson dans l'hebdomadaire, raillant l'accent de la candidate écologiste à la présidentielle Eva Joly.
"Je ne vois vraiment pas où est le problème, c'est la dicatature du politiquement correct", a déclaré Franz-Olivier Giesbert à l'AFP en demandant: "A-t-on un problème de liberté d'expression dans ce pays?". "C'est de l'humour, Besson s'est contenté de mettre par écrit ce qu'on entend à la radio", a-t-il poursuivi avant de reconnaître: "Je m'attendais bien à ce que ça remue un peu, mais pas à cette tempête médiatique dans un verre d'eau". "Franchement ces gens n'écoutent pas la radio: c'est ce que font toute la semaine (Laurent) Gerra ou (Nicolas) Canteloup", a-t-il ajouté.
Pour lui, ces réactions sont assez "comiques": "Dans la littérature, classique comme contemporaine, ou au cinéma, on fait souvent parler les gens avec un accent. Ceux qui montent sur leurs grands chevaux aujourd'hui n'ont vraiment rien à faire".
La chronique de Patrick Besson contrefait phonétiquement l'accent norvégien d'Eva Joly", en partant du postulat que la candidate est devenue présidente en mai 2012 après les décès accidentels de tous les autres candidats: "Zalut la Vranze!", lui fait-il dire notamment.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/04/97001-20111204FILWWW00162-le-patron-du-point-defend-son-papier.php
Billet du «Point»: Joly dénonce une «attaque raciste», Giesbert lui répond
Créé le 04/12/2011 à 18h07 -- Mis à jour le 04/12/2011 à 20h31
POLEMIQUE - La candidate EELV à la présidentielle dénonce un racisme ordinaire. En réaction, le patron du «Point» parle lui de «dictature du politiquement correct»...
La candidate EELV à la présidentielle, Eva Joly, a critiqué dimanche le billet publié dans Le Point par Patrick Besson, dans lequel le journaliste se moque de son accent, estimant qu'il constituait une «attaque raciste», «symptomatique de l'état de la France». Le patron de l'hebdomadaire, Franz-Olivier Giesbert, lui a répondu dimanche soir, pour défendre le billet d'humeur de son journaliste et évoquer des réactions «affligeantes».
«C'est une attaque raciste, une forme d'ostracisme», a dénoncé la candidate écologiste à l'occasion d'une visite au Salon du livre et de la presse jeunesse à Montreuil (Seine-Saint-Denis). «Il pense que ça ne porte pas à conséquence parce qu'il s'agit d'une personne d'origine norvégienne, qu'il affuble d'un accent allemand, et non d'une personne originaire d'Afrique ou du Maghreb», a ajouté Eva Joly, accompagnée de la maire de Montreuil et ex-candidate à la présidentielle Dominique Voynet.
Pas de poursuites
L'ancienne magistrate a toutefois exclu d'engager des poursuites contre l'auteur et son billet. «J'estime que le débat doit avoir lieu sur la place publique, pas devant les tribunaux», a-t-elle expliqué.
Publié cette semaine dans Le Point, le texte, rédigé par l'écrivain et journaliste Patrick Besson, prend le point de vue d'une Eva Joly devenue présidente en mai 2012 après les décès accidentels de tous les autres candidats. Le billet s'en prend à la candidate écologiste et à ses propositions, moquant l'accent de l'ex-magistrate, d'origine norvégienne. «Zalut la Vranze!», lui fait-il notamment dire, avant de menacer de «mèdre en examen et égrouer doute intifitu qui sélèfera gontre la falitité du scrudin».
«Il s'agit d'un racisme ordinaire, qui vise à reléguer hors des sphères du pouvoir tous ceux qui ne sont pas nés dans les bons quartiers, dans les bons territoires«, a estimé Eva Joly, assurant «ressentir ce que vivent des millions de Français».
«C'est ce que font toute la semaine Gerra et Canteloup»
En réponse à ces propos, le patron du Point, Franz-Olivier Giesbert, a dénoncé dimanche soir «la dictature du politiquement correct». «C'est de l'humour, Besson s'est contenté de mettre par écrit ce qu'on entend à la radio», a-t-il expliqué, reconnaissant toutefois qu'il s'attendait «bien à ce que ça remue un peu, mais pas à cette tempête médiatique dans un verre d'eau.» Et le patron du Point de poursuivre: «Franchement, ces gens n'écoutent pas la radio: c'est ce que font toute la semaine (Laurent) Gerra ou (Nicolas) Canteloup».
Les réactions sont assez «comiques», estime Franz-Olivier Giesbert, qui conclut: «Dans la littérature, classique comme contemporaine, ou au cinéma, on fait souvent parler les gens avec un accent. Ceux qui montent sur leurs grands chevaux aujourd'hui n'ont vraiment rien à faire.»
N. Bu. (avec AFP)
De source http://www.20minutes.fr/politique/836050-billet-point-joly-denonce-attaque-raciste-giesbert-repond#commentaires
AFP Publié le 04/12/2011 à 17:19
Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités, a appelé à "garder son sang-froid" après les propos de ténors PS jugés "germanophobes", estimant que "chacun" les avait constatés, "même certains socialistes plus raisonnables".
"Il faut garder son sang-froid dans ces périodes difficiles, anxiogènes même parfois. La tentation de trouver le bouc émissaire à l'étranger est une grande constante de ces périodes et peuvent amener toutes les dérives", a-t-elle ajouté sur Radio RCJ. Elle "condamne toutes les dérives xénophobes, elles sont dangereuses, ce sont les dérives xénophobes qui menacent notre modèle social et qui menacent notre démocratie".
Le premier ministre François Fillon a estimé qu'il était "grand temps" pour François Hollande de trouver "la fermeté de mettre un terme aux dérapages de ses amis", un candidat à la présidentielle ne devant pas être "l'otage" d'une "dérive stupide aux relents germanophobes".
Mercredi dernier, Arnaud Montebourg, troisième homme de la primaire du PS, avait accusé l'Allemagne de mener "une politique à la Bismarck", du nom de l'ancien chancelier allemand de la fin du XIXe siècle. La semaine précédente, le député PS Jean-Marie Le Guen avait comparé l'attitude de Nicolas Sarkozy face à Angela Merkel à celle d'Edouard Daladier à Munich, en 1938.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/04/97001-20111204FILWWW00134-germanophobie-derives-xenophobes.php
De source http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/video-germanophobie-le-ps-exhume-un-discours-de-sarkozy-05-12-2011-1753774.php
"Ces phrases ne sont pas seulement insultantes pour les Allemands d'aujourd'hui, et ceux d'hier, qui ont accompli un travail de mémoire tel qu'aucun autre peuple n'en a accompli. Elles sont surtout irresponsables", jugeait par exemple Daniel Schneidermann, dans une chronique publiée dans Libération, le 6 avril 2007.
"Là, on atteint l'insupportable. Envoyer à la face des Allemands, en 2007, le génocide des juifs, il faut oser !", avait aussi fustigé le journaliste du quotidien, Jean Quatremer, dans un billet diffusé le 31 mars 2007, sur son blog.
Alexandre Lemarié
De source http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2011/12/05/quand-le-candidat-sarkozy-etait-accuse-de-germanophobie-en-2007_1613317_1471069.html#ens_id=1402952
AFP Mis à jour le 05/12/2011 à 16:29 | publié le 05/12/2011 à 16:06
Le chef de l'Etat a indiqué aujourd'hui lors du point presse commun avec Angela Merkel que les propos tenus récemment par des responsables du PS sur la "germanophobie" "déconsidèrent" ceux qui les ont prononcés.
"Jusqu'à présent, cette amitié franco-allemande faisait l'objet d'un consensus au sein de la classe politique française. Les paroles qui ont été entendues déconsidèrent ceux qui les ont prononcées à l'endroit de nos amis allemands", a déclaré Sarkozy. "Je souhaite que, quel que soit le calendrier électoral, chacun sache se hisser à la hauteur des responsabilités et ne joue avec l'histoire de nos deux pays, qui a été trop dramatique pour qu'on se permette de se laisser aller à ce point", a ajouté le chef de l'Etat. Selon Nicolas Sarkozy, "Mme Merkel et nos amis allemands savent bien que ces propos ne sont pas tenus par des gens responsables et qu'il ne faut pas en être blessé".
Arnaud Montebourg avait comparé la semaine dernière la politique d'Angela Merkel à celle «de Bismarck». Le député PS de Paris Jean-Marie Le Guen, avait lui estimé que "dénoncer la politique aveugle et égoïste de la droite allemande" relevait d'"un devoir national", alors que Nicolas Sarkozy n'a "ni la force ni la lucidité de s'y opposer".
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/05/97001-20111205FILWWW00506-germanophobie-sarkozy-reagit.php
Lefigaro.fr Publié le 13/12/2011 à 21:52
La candidate d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Eva Joly, reconnaît avoir eu "un moment découragement" face aux attaques dont elle fait l'objet, notamment pour son origine étrangère et son accent, dans un entretien publié demain dans l'hebdomadaire Les Inrockuptibles.
"J'ai eu un moment de découragement, puis de révolte", explique-t-elle. "Le milieu continue de réagir comme il l'a toujours fait, en rejetant la différence, en excluant ceux qui ne sont pas bien nés et en préservant ses intérêts, ajoute-t-elle. Dans les faits, en France, tout se passe à l'inverse de la devise de la République. Moi, je suis armée pour supporter ces attaques parce que je m'entraîne depuis des années."
"Je ne corresponds pas au modèle de l'homme ou de la femme politique classique, poursuit-elle. Je n'ai pas les bonnes origines sociales, pas le bon parcours. Je suis étrangère. Pas seulement à cause de mes origines norvégiennes, mais aussi à cause de mon parcours dans la société civile et mes transgressions".
Et l'ancienne juge d'ajouter: "Les attaques à mon encontre viennent exclusivement d'hommes de 50 à 60 ans, blancs, qui pour beaucoup ont fait l'Ena. Ils sont au chaud, entre eux, et ne comprennent pas bien ce que je viens faire dans leur monde". "Face à moi, le club des vieux mâles éditorialistes, en accord avec le milieu politique, se contracte dans un réflexe conservateur. Leurs réactions très violentes sont disproportionnées par rapport au message que je porte."
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/13/97001-20111213FILWWW00667-eva-joly-dit-avoir-ete-decouragee.php