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Greenpeace : Guaino inquiet pour les sites
Greenpeace rentre dans une centrale
AFP Mis à jour le 05/12/2011 à 09:08 | publié le 05/12/2011 à 07:43
Des militants de Greenpeace se sont introduits ce matin dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube), a annoncé l'organisation écologiste, une "intrusion" confirmée par le gendarmerie. Dans un communiqué, Greenpeace précise s'être introduit vers 6h dans cette centrale nucléaire située à 95 km au sud-est de Paris "pour faire passer le message que le nucléaire sûr n'existe pas". Huit militants sont entrés dans la centrale selon une autre source de la gendarmerie, qui a indiqué que certains militants avaient déjà été interpellés.
"Une partie des militants a réussi à grimper sur le dôme de l'un des réacteurs, où ils vont déployer une banderole: 'Le nucléaire sûr n'existe pas' ", a expliqué Axel Renaudin, chargé de communication de Greenpeace. "Le but est de démontrer la sensibilité des installations nucléaires françaises, et à quel point il est facile d'atteindre le coeur d'une centrale", a souligné Sophia Majnoni, chargée des questions nucléaires pour Greenpeace.
Elle a dénoncé l'audit lancé par le gouvernement sur la sécurité des centrales nucléaires, y voyant "une opération de communication qui ne prend en compte que les risques déjà identifiés dans le passé et ne tire pas les leçons de Fukushima". La centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine a été choisie par Greenpeace "car elle est la plus proche de Paris", à 95 km, selon Greenpeace.
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5 commentaires
"La gendarmerie aurait dû abattre les terroristes de #greenpeace! Ils ne méritent pas de traitements particuliers", s'était-il exprimé sur Twitter.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/05/97001-20111205FILWWW00590-greenpeace-un-jeune-pop-vire.php
AFP Publié le 05/12/2011 à 18:49
Une fouille "approfondie" des installations nucléaires en France se poursuit ce soir à la suite de l'intrusion de Greenpeace dans la centrale de Nogent-sur-Seine, a dit le ministère de l'Intérieur, sans exclure que des militants soient cachés dans des parties "non sensibles" d'un site. Le porte-parole de la Place Beauvau, Pierre-Henry Brandet, a assuré auprès qu'"en tout état de cause, personne ne se trouvait dans des parties sensibles des installations nucléaires" de l'Hexagone.
"On continue de procéder à une fouille approfondie de toutes les centrales et installations nucléaires", au nombre d'une vingtaine en France, "pour vérifier que des militants de Greenpeace n'y sont pas cachés", a expliqué M. Brandet. Cette fouille, commencée dans la matinée et qui se poursuivait en début de soirée, vise à "lever tous les doutes" sur la présence éventuelle d'intrus dans une ou plusieurs installations nucléaires du pays, selon le porte-parole. Vers 18 heures, "la fouille n'a rien donné", a-t-il dit, sans exclure que des militants soient cachés dans des "parties boisées ou marécageuses" de sites nucléaires qui s'étendent parfois sur "des dizaines, voire des centaines d'hectares".
Des militants de Greenpeace décidés à illustrer les failles de la sécurité des installations nucléaires ont réussi ce matin à s'introduire dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine, au sud-est de Paris, et peut-être dans d'autres. Vers 17 heures, Greenpeace a en effet annoncé avoir d'autres membres "toujours cachés" sur "au moins un autre site nucléaire" que celui de Nogent-sur-Seine, où neuf activistes avaient été interpellés dans la matinée. Mais selon le ministère de l'Intérieur et EDF, la seule effraction "réussie" a été celle de Nogent-sur-Seine.
Des activistes de Greenpeace ont également tenté, en vain, d'entrer sur les sites nucléaires du Blayais (Gironde), de Chinon (Indre-et-Loire) et sur celui du centre de recherche nucléaire du CEA à Cadarache (Bouches-du-Rhône), selon le ministère de l'Intérieur.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/05/97001-20111205FILWWW00574-greenpeace-la-fouille-se-poursuit.php
Mots clés : centrale, nucléaire, Greenpeace, NOGENT-SUR-SEINE, INTRUSION, REACTEUR
Par lefigaro.fr, Fabrice Nodé-Langlois Mis à jour le 05/12/2011 à 22:11 | publié le 05/12/2011 à 09:32
EDF affirme avoir remis aux autorités deux militants de Greenpeace cachés dans la centrale de Cruas (Drôme). L'organisation avait réussi lundi matin à s'introduire dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine.
Malgré la surveillance radar, l'espace aérien interdit au dessus des installations, malgré une double clôture électrifiée et la vidéosurveillance continue : aucun de ces dispositifs impressionnants n'a empêché les activistes de Greenpeace de se frayer un chemin dans la centrale de Nogent-sur-Seine dans l'Aube, la centrale la plus proche de Paris (95 kilomètres), et celle de Cruas, dans le Drôme.
La suite: http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/12/05/01016-20111205ARTFIG00374-greenpeace-s-introduit-dans-une-centrale-nucleaire.php
Greenpeace : neuf militants déférés
AFP Mis à jour le 06/12/2011 à 10:30 | publié le 06/12/2011 à 09:32
Les neuf militants de Greenpeace interpellés hier pour une intrusion dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube) ont été déférés aujourd'hui au parquet de Troyes et seront convoqués devant le tribunal correctionnel le 20 janvier, selon le procureur Alex Perrin.
Contrairement à ce qui avait été indiqué par le ministère de l'Intérieur hier soir, ces neuf personnes ont passé la nuit en garde à vue à la police, selon le magistrat.
"Ils vont faire l'objet d'une convocation devant le tribunal" correctionnel pour "violation de locaux professionnels", "dégradation, destruction de biens d'utilité publique en réunion" pour avoir découpé un grillage pour s'introduire dans l'enceinte de la centrale, a expliqué le magistrat.Cinq d'entre eux seront également poursuivis pour avoir refusé le prélèvement de leur ADN.
Deux autres militants toujours en garde à vue
Par ailleurs, deux autres militants de l'organisation écologiste qui avaient réussi à pénétrer dans la centrale de Cruas (sud) étaient toujours en garde à vue ce matin pour "s'être introduits sans autorisation sur un terrain clos intéressant la Défense nationale", selon le porte-parole du ministère de l'Intérieur Pierre-Henry Brandet.
Greenpeace a lancé cette opération, hier, pour démontrer les failles dans la sécurité des centrales nucléaires en France, pays au monde le plus dépendant de l'atome pour ses besoins en électricité (environ 75%).
Les autorités françaises ont été surprises par ce coup d'éclat de l'organisation écologiste, et ont promis un resserrement du dispositif de sécurité autour des 58 réacteurs français.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/06/97001-20111206FILWWW00356-greenpeace-9-militants-deferes.php
AFP Mis à jour le 05/12/2011 à 13:30 | publié le 05/12/2011 à 13:28
Le directeur du site de Nogent-sur-Seine (Aube) a estimé aujourd'hui qu'il n'y avait eu "aucun dysfonctionnement" dans la réaction, "proportionnée au degré de danger", de la centrale nucléaire à l'intrusion des militants de Greenpeace. "Ils ont été repérés par les alarmes dès qu'ils ont cisaillé le premier grillage... Tout s'est passé conformément aux procédures tel que cela devait se passer", a assuré à la presse Hervé Maillart.
"La réaction a été proportionnée au degré de danger. On avait repéré que c'était des militants de Greenpeace, pacifistes", a-t-il précisé, soulignant que toutes les interpellations s'étaient faites "dans le calme". Les militants "sont toujours restés en dehors de la partie industrielle de l'installation. Ils sont restés à l'extérieur des bâtiments. En aucun cas, ils ne sont rentrés à l'intérieur", a-t-il insisté. "Ils ont été repérés immédiatement conformément aux procédures de détection. Il y a des alarmes qui se déclenchent et le dispositif a été mis en place avec les gendarmes", a-t-il poursuivi.
Selon lui, les premiers militants ont été interpellés "en quelques minutes". Il a fallu une demi-heure à une heure pour interpeller un second groupe caché "dans des crinolines" (échelles fermées) puis une heure trente à deux heures pour mettre la main sur les deux derniers militants, "cachés dans un endroit absolument pas dangereux, une partie externe entre deux bungalows, dans des fourrés". Le directeur de la centrale EDF a expliqué que le temps mis à interpeller les neuf militants s'expliquait par la grandeur du site (262 ha) et le fait qu'ils étaient "entraînés".
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/05/97001-20111205FILWWW00446-nogent-aucun-dysfonctionnement.php