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Présenté comme délinquant sexuel, il porte plainte pour menaces
Le Parisien | Publié le 23.12.2011, 17h12 | Mise à jour : 19h26
Un mois après avoir été agressé, un homme, présenté par la gendarmerie comme délinquant sexuel, affirme avoir été de nouveau pris à partie, mercredi à Peyrehorade (Landes). Ce quadragénaire, que la gendarmerie de Bidache (Pyrénées-Atlantiques) avait décrit comme « susceptible d'inviter les enfants à monter dans sa voiture », a en effet indiqué à une correspondante de l'AFP qu'il avait été menacé.
Selon son témoignage, et alors qu'il était en compagnie d'un ami, il a vu venir vers lui « un individu » le traitant de « pédophile » et le menaçant: « si je te vois encore te garer là, tu es un homme mort ». Il a déposé plainte jeudi contre X pour menaces de mort et insultes réitérées.
Début novembre, le signalement de cet homme, âgé de 45 ans, avait été diffusé par la gendarmerie de Bidache (Pyrénées-Atlantiques) dans plusieurs écoles des environs. Le courrier, transmis via les carnets de correspondance des élèves, mettait en garde contre « un homme, connu des services de police, âgé de 45 ans, circulant à bord d'un véhicule Peugeot 104 vert ». Un autre message avait par ailleurs été diffusé dans la presse locale et sur internet.
Son avocat dénonce une rumeur qui « ne s'arrête pas »
Après la diffusion de ces messages, l'homme avait été agressé le 9 novembre à Peyrehorade, mais sa plainte pour violences légères avait été classée sans suite par le parquet de Dax car l'auteur des faits n'avait pu être identifié. L'avocat du quadragénaire, Me Sébastien Binet, a regretté que « cette nouvelle agression valide des faits qui se sont déjà produits » et a déploré que « la rumeur une fois lancée ne s'arrête pas, même après le démenti de Mme le procureur de la République de Bayonne qui avait pris soin de dire que mon client n'était pas un agresseur sexuel ».
L'avocat avait également déposé une « requête indemnitaire préalable » auprès des ministères de la Défense et de l'Education nationale dans laquelle il réclame 50 000 euros d'indemnisation eu égard au préjudice subi par son client.
LeParisien.fr avec l'AFP/div>