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Des enquêtes judiciaires sur la police des polices
NDLR : J'ai vu passer l'info sur Twitter, renvoyant à la lecture du Monde de demain 12 janvier... Est-ce que c'est vraiment grave ? La cour d'appel de Versailles et Nanterre peuvent travailler de façon similaire
Des enquêtes judiciaires sur la police des polices
Mots clés : Paris, Yannick Blanc, Michel Gaudin, Bruno Triquenaux, Christian Massard, Nicolas Sarkozy
Par lefigaro.fr Mis à jour le 11/01/2012 à 13:37 | publié le 11/01/2012 à 13:28, extrait
Plusieurs juges d'instruction mènent des investigations sur l'Inspection générale des services, soupçonnée d'avoir truqué une enquête sur des fonctionnaires de police réputés proches du Parti socialiste.
Habituée à mener des enquêtes, la police des polices fait cette fois l'objet d'une enquête. Selon Le Monde, quatre juge d'instruction parisiens mènent six enquêtes distinctes sur l'Inspection générale des services (IGS). Ils la soupçonnent d'avoir «monté de toutes pièces» une enquête en 2007 sur quatre fonctionnaires de police, réputés proches du Parti socialiste.
La procédure de l'IGS lancée avant l'élection présidentielle de 2007 visait Yannick Blanc, alors directeur de la police générale, son adjoint Bruno Triquenaux et Christian Massard, un policier affecté à la sécurité de l'ex-ministre de l'intérieur, Daniel Vaillant, qui étaient accusés de trafic de cartes de séjour au sein du service des affaires réservées. Suspendus à la suite de cette affaire, ces fonctionnaires ont finalement été innocentés par la cour d'appel de Paris en 2011.
«Incroyable série d'anomalies»
Selon le quotidien, pour discréditer ces fonctionnaires «jugés trop éloignés du pouvoir sarkozyste», l'IGS est soupçonnée d'avoir truqué plusieurs procès-verbaux, tronqué des retranscriptions d'écoutes téléphoniques et déformé plusieurs déclarations. Au final, une «incroyable série d'anomalies, d'autant plus choquantes qu'elles émanent du service censé contrôler la légalité des actes des policiers», souligne le quotidien.
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La préfecture de police de Paris n'a pas apprécié, on pouvait s'y attendre, l'enquête du Monde sur l'affaire de trucage présumé au sein de la "police des polices", l'IGS, déjà écornée dans l'affaire des fadettes. Dans un communiqué, elle qualifie d'"allégations infondées" les informations du quotidien, qui affirme que l'IGS a volontairement truqué une enquête sur cinq policiers, proches de personnalités du PS, comme Ségolène Royal, en les accusant de trafic de titres de séjour (lire notre article).
Le journal implique notamment le préfet de police de Paris, Michel Gaudin, proche de Nicolas Sarkozy. Et la préfecture fait savoir qu'elle "se réserve la possibilité de donner les suites judiciaires appropriées".
Au parti socialiste, qui aurait été visé par la machination si machination il y a, c'est logiquement l'indignation.
Extrait de source http://www.franceinfo.fr/justice-igs/trucage-a-l-igs-la-prefecture-de-police-de-paris-contre-attaque-les-politiques-s-indignent-494721-2012-01-11
Yannick Blanc voit dans cette affaire le «zèle» des responsables de l'IGS de la préfecture de police. «Aucun élément ne me permet de mettre en cause le préfet de police. Je pense que le préfet de police a été lui-même intoxiqué», a-t-il dit.
«Lorsque nous aurons pris connaissance de la totalité des informations parues dans l'article, la préfecture de police de Paris usera de son droit de réponse et se réserve le recours à toutes les voies de droit qui lui sont offertes», a de son côté réagi la Préfecture de police.
LeParisien.fr avec l'AFP
Extrait de source http://www.leparisien.fr/faits-divers/enquete-truquee-la-police-des-polices-sur-la-sellette-11-01-2012-1806545.php