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NDLR : Il semblerait effectivement que Eolas a perdu son combat contre l'IPJ, qu'il n'a pas su convaincre. Nous allons donc parler un peu de « justice » dans le cadre de cette campagne présidentielle, comme je le pensais.
29 mars 2012 - 19H43
Une majorité de Français pour une justice plus sévère
AFP - Une majorité de Français sont favorables à une justice plus sévère, affirme un sondage CSA réalisé pour l'Institut pour la justice (IPJ), association de défense des droits des victimes qui organise samedi à Paris un rassemblement auquel est attendu Nicolas Sarkozy.
90% des personnes interrogées se disent favorables au droit d'appel des victimes en matière pénale et à l'obligation pour les condamnés de purger au moins les trois quarts de leur peine de prison.
89% se disent favorables à la perpétuité réelle pour les crimes les plus graves et 72% soutiennent la construction de 30.000 places de prison supplémentaires.
74% estiment que les peines prononcées devraient être "plus sévères", 90% qu'elles devraient "davantage tenir compte des condamnations précédentes du coupable" et 91% qu'elles devraient "davantage tenir compte du dommage subi par la victime".
Cette enquête a été réalisée en ligne du 2 au 5 mars auprès d'un échantillon de 1.006 personnes (méthode des quotas).
L'Institut pour la justice (IPJ), association qui s'affirme non partisane mais reconnaît plus d'écho à droite qu'à gauche, a invité les candidats à la présidentielle à un rassemblement samedi à la Maison de la Chimie.
Nicolas Sarkozy et Nicolas Dupont-Aignan y sont attendus, tandis que François Hollande, Marine Le Pen et François Bayrou doivent être représentés.
En novembre, l'IPJ avait appelé les citoyens à signer sur internet un "Pacte 2012 pour la justice", comportant plusieurs des mesures sur lesquelles a porté le sondage. Il revendique 1,7 million de signatures pour ce texte, qui demande également "la surveillance à vie des délinquants sexuels" et "un débat national sur l'élection des procureurs au suffrage universel".
Le droit d'appel des victimes, que M. Sarkozy a promis d'instaurer s'il est réélu, divise au sein même de la droite.
Un amendement qui prévoyait d'accorder ce droit aux victimes pour les verdicts d'acquittement, présenté par des députés pour la plupart membres du collectif de La Droite populaire, avait été rejeté en juin 2011 à l'Assemblée nationale, la majorité du groupe UMP s'y étant opposée.