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Making-of / les coulisses de l'info
FLASH ! A 18h53, Hollande président
Par Roland de COURSON, blogs.afp.com/makingof, un extrait
"Il est 20H00 sur Twitter, 19H00 en France", ironise un abonné du réseau. De nombreux journalistes qui ont accès aux premiers chiffres, expriment leur frustration, comme @srebouh sur Twitter: "L'AFP dégaine son alerte. Mais on ne peut rien dire. Quelle bizarrerie!". D'autres, professionnels de l'information ou simples anonymes, franchissent le pas, et reproduisent l'information. A l'étranger, l'information diffusée par l'AFP est largement reprise. "Finalement il n'y a qu'à la télé et dans les radios qu'ils ne savent pas que Hollande est président", ironise le journaliste @pierresalviac. Sur LCI, un des animateurs de la soirée électorale, Michel Field, résume: "Soit vous êtres abonnés à l'AFP, soit vous attendez 20h00".
Pour le PDG Emmanuel Hoog, "le monde de l'information en France doit comprendre que l'AFP est une agence internationale, nos milliers de clients à l'étranger n'auraient pas compris de devoir attendre de nos concurrents anglo-saxons les premières estimations des résultats de l'élection présidentielle française". L’agence Reuters, qui en 2007 avait battu l’AFP en annonçant l’élection de Nicolas Sarkozy avec plus d’une heure d’avance, annonce cette fois la victoire de Hollande à 19h22 dans une dépêche datée de Bruxelles, citant la Radio-télévision belge francophone (RTBF).
"L'AFP avait un vrai devoir vis-à-vis de ses clients dans un contexte d'internationalisation de l'information et de développement des réseaux sociaux, on a fait ce qu'on a dit, on a dit ce qu'on a fait, il n'y a pas d'ambiguité", poursuit le PDG de l’agence.
A l’AFP, le « flash » est le climax d’une élection présidentielle. Cette fraction de seconde au cours de laquelle la grande nouvelle est diffusée au monde entier est le point culminant d’une immense mobilisation de la « machine AFP » depuis des mois : plus de 200 journalistes de l’agence étaient sur le pont dimanche soir, à Paris et dans les bureaux de province, de la rédaction politique jusqu’aux motards chargés de foncer près de la voiture du président-élu...