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Jet : Hollande doit s'expliquer, selon Damien Meslot, député UMP
NDLR : Les explications et précisions du Monde parues le 8 mai me convenaient.
Début de polémique à droite sur le Tulle-Paris de François Hollande
Le Monde.fr | 08.05.2012 à 11h54 • Mis à jour le 08.05.2012 à 15h37
Il n'aura pas fallu deux heures pour qu'une première petite polémique naisse après la victoire de François Hollande, dimanche 6 mai. Soulevée par les internautes proches de l'UMP, militants ou sympathisants, via Twitter notamment, elle vise le voyage effectué en avion par le candidat élu entre Tulle et Paris.
M. Hollande souhaitait être dans la préfecture corrézienne pour y attendre les résultats. Mais dans le même temps, il devait être à Paris dans la soirée pour y célébrer la victoire. Les deux villes étant distantes de cinq heures par la route, son staff de campagne a donc choisi de louer deux avions privés afin de faire le voyage rapidement, pour que le président élu puisse aller saluer ses partisans place de la Bastille à Paris. Quitte à prendre le risque de brouiller le message de "présidence modeste" que cherche à véhiculer le nouveau chef de l'Etat.
Et, de fait, sur les réseaux sociaux, les détracteurs de François Hollande ont rapidement fait la comparaison avec le fameux épisode du Fouquet's, ce restaurant huppé de la capitale dans lequel Nicolas Sarkozy était venu fêter sa victoire au soir du 6 mai 2007. Un moment qui a contribué à attacher durablement le symbole du "bling bling" à son quinquennat.
Les sympathisants de l'UMP, déçus par les résultats de leur champion, n'ont donc pas manqué de fustiger le coût du Tulle-Paris de M. Hollande, en le comparant à celui de la soirée organisée au Fouquet's en 2007. Pour cette dernière, la polémique avait pourtant moins porté sur le prix de la fête que sur la présence de célébrités et de grands patrons.
UN VOYAGE À 30 000 EUROS
Interrogé par le site HuffingtonPost.fr, le trésorier du PS, Régis Juanico, a fustigé une polémique "ridicule", assurant : "En termes de chiffres, cet avion, ce n'est rien." Au total, le parti assure avoir loué deux appareils, l'un de 18 places et l'autre de 14, pour 30 000 euros au total, imputés au PS, et non pas aux comptes du candidat, puisqu'il s'agissait de dépenses réalisées après la fin de la campagne officielle. Un troisième appareil transportait des journalistes, à leurs frais et non à ceux du PS, assure le parti.
L'argent utilisé n'est donc pas celui de l'Etat, et l'avion est un appareil privé et non l'un de ceux de la flotte de l'exécutif. On pourrait toutefois objecter que 40 % environ des subsides du Parti socialiste proviennent de la dotation de l'Etat, et qu'il s'agit donc - indirectement -, en partie, de l'argent des contribuables.
UN SYMBOLE JUGÉ CONTRADICTOIRE
Plus que le coût réel, c'est le symbole qui est jugé contradictoire avec le profil modeste adopté par M. Hollande. Le candidat a effectué l'essentiel de sa campagne en train, alors que Nicolas Sarkozy avait recours à des avions privés plus régulièrement. M. Hollande a d'ailleurs promis qu'élu président, il continuerait d'utiliser le train. Ce moyen de transport avait été écarté à plusieurs reprises par M. Sarkozy, au motif que sécuriser un train coûterait plus cher que de voyager en jet privé.
Nicolas Sarkozy a été longtemps critiqué pour son usage supposément immodéré de la flotte gouvernementale. On se souvient également de la polémique sur le coût (176 millions d'euros au total) de l'achat et de l'aménagement d'un Airbus A330 présidentiel, rebaptisé "Air Sarko One" par ses détracteurs.
L'UMP ne semble pas vouloir alimenter cette polémique sur le vol de M. Hollande. Sur LCI, mardi 8 mai, l'ancien ministre Thierry Mariani a jugé qu'il fallait "arrêter de montrer du doigt" le président élu.
Une chose paraît certaine : après cinq ans de présidence Sarkozy émaillée de polémiques de ce type, l'équipe Hollande a à l'esprit qu'on ne lui passera pas le moindre impair.
Par Samuel Laurent
1 commentaire
François Hollande a donc pris un avion privé, loué pour l'occasion. Valérie Trierweiler, des agents de sécurité et son biographe l'accompagnaient. Le président élu n'avait pas réglé de sa poche la location de ce vol. Ce n'était plus une dépense de campagne... hé hé hé ... La campagne était terminée depuis vendredi soir 20 heures. Ce n'était non plus pas un cadeau, le Parti socialiste a réglé l'addition.
Dès lundi, quelques UMPistes tentèrent de lancer la polémique : Hollande, dans un jet privé ? Quel scandale ! L'agacement fut même relayé par Jean-Michel Apathie au Grand Journal de CANAL+ . L'éditocrate en chef croyait jouer les journalistes d'investigation... C'était drôle. Hollande n'avait pas caché son retour sur Paris, accompagné qu'il fut, jusqu'au tarmac, par une foule de journalistes, photographes et caméramen.
On ne savait pas ce qui gênait tant l'UMP. ...
Extrait de source http://www.marianne2.fr/sarkofrance/Le-jet-de-Francois-Hollande-face-au-Bling-Bling-de-Sarkozy_a836.html