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Disparition d'Antoine : les gendarmes se rendent à Marseille
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Disparition d'Antoine : les gendarmes se rendent à Marseille
Le Parisien | Jean Marc Ducos | Publié le 15.05.2012, 12h24 | Mise à jour : 12h35
Des gendarmes de la cellule Disparition 63 qui enquêtent depuis quatre ans sur la disparition du petit Antoine, 6 ans, à Issoire (Puy-de-Dôme) sont actuellement à Marseille dans les locaux de la police judiciaire. La mére d'Antoine, Alexandrine Brugerolles de Fraissinette a été arrêtée ce matin à Lauris (Vaucluse) avec son compagnon Sébastien Ribière dans le cadre d'une affaire de meurtre d'une femme de 38 ans en juin 2011.
Ce sont des écoutes et des surveillances électroniques de la gendarmerie qui ont permis à la police judiciaire d'identifier tous ceux qui avaient un lien avec la victime battue à mort dans son appartement. Ces surveillances menées par la gendarmerie ont révélé aussi un bien étrange comportement du couple.
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Considérée comme une femme «marginale», «toxicomane recevant beaucoup de monde à domicile», la victime ne présentait aucune trace de coup de couteau, ni de lésion ou de perforation. «En revanche, des traces suspectes, pouvant faire songer à une strangulation, ont été relevées au niveau du cou», précise-t-on au parquet de Marseille où l'on n'écarte pas l'hypothèse d'une «bagarre», d'une violente «dispute lors d'une drogue party» qui aurait pu virer à l'aigre.
Troublante personnalité
Au fur et à mesure de ses investigations, la Crim de Marseille a orienté ses soupçons sur Alexandrine Brugerolle et son compagnon, après avoir découvert qu'ils «étaient proches, voire assez liés avec la victime». Sans fournir plus de détails. Les policiers disposent en théorie de 48 heures au maximum pour mener les auditions. Deux gendarmes de la section de recherches de Clermont-Ferrand en charge de l'affaire du petit Antoine ont été dépêchés sans attendre du Puy-de-Dôme pour assister aux interrogatoires et, peut-être, apporter quelques éclairages sur la troublante personnalité de la maman.
Le 11 septembre 2008, Alexandrine Brugerolle de Fraissinette, serveuse dans un bar d'Issoire, avait signalé la disparition de son fils de 6 ans, resté dans l'appartement familial alors qu'elle était sortie dîner avec son compagnon, Sébastien. Âgé de 33 ans, ce dernier avait déjà été condamné l'été précédent pour violences sur son ex-petite amie, ainsi que pour un trafic de drogue pour lequel il avait écopé de ...
Extrait de source http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/05/15/01016-20120515ARTFIG00829-la-mere-du-petit-antoine-entendue-pour-un-meurtre.php