« Taubira confirme une loi « très vite » sur le harcèlement | Sur le Web, « l'antihollandisme » débarque, constate @ASI » |
Maîtrise du risque et du français, chez AREVA
NDLR : Parfait aussi pour ma rubrique valdas, perles, #pschitt et polémiques
Actualité > Faits divers
A quatre ans, il cumule déjà... 23 000 euros de PV
Le Parisien | A.G. | Publié le 18.05.2012, 10h44 | Mise à jour : 15h34
L'histoire est aberrante et interroge sur la procédure d'immatriculation en France. Un couple de Cannois a eu l'idée saugrenue d'immatriculer leur véhicule, une Fiat Punto, au nom de leur fils de... quatre ans. Pas assez grand pour toucher les pédales, le petit Lucas* a pourtant au moins 70 infractions routières répertoriées à son nom depuis juillet 2010, révèle le quotidien local Nice Matin.
Ces infractions au code de la route se caractérisent par leur diversité. Des excès de vitesse aux stationnements irréguliers, en passant par le maintien en circulation d'une voiture sans contrôle technique, Lucas est déjà un chauffard multirécidiviste bien connu à Antibes, Cagnes-sur-Mer, Cannes et Mougins. A tel point que l'enfant a été convoqué au tribunal de proximité d'Antibes la semaine dernière. Un rendez-vous qui a révélé une supercherie parfaitement légale.
«C'est évidemment absurde, mais la loi est ainsi faite»
Depuis une loi datant de 1984, il est même simple d'enregistrer la carte grise d'un véhicule au nom d'un mineur, et donc d'un enfant. Des justificatifs de domicile et d'identité suffisent. Pas besoin de permis de conduire. L'idée de la loi était de faciliter l'acquisition d'un véhicule pour les jeunes en passe d'obtenir le permis de conduire. Lucas en est loin mais c'est bien à lui d'assumer les amendes. Impossible en revanche de lui enlever des points puisqu'il n'en a pas.
Lors de l'audience, où aucun des deux parents de Lucas n'était présent, le juge de proximité Didier Lermoli a confirmé l'existence d'une faille juridique. M. Lermoli a donc prononcé la relaxe pour les parents lorsqu'ils n'ont pas pu être identifiés comme ayant été au volant. «C'est évidemment absurde. Mais la loi est ainsi faite. En l'état du dossier et en l'absence des parents à l'audience, on ne peut pas faire autrement que de les relaxer, lance le magistrat. Présumer leur volonté manifeste d'échapper à la loi ne suffit pas. Il nous faut la preuve qu'ils étaient au volant», explique le juge dans Nice Matin.
Lucas, lui, écope des sanctions pécuniaires. Pour toucher les parents, le juge a chargé le fils en suivant les réquisitions maximales de l'officier du ministère public pour toutes les infractions. Voilà l'enfant de quatre ans déjà endetté à hauteur de 23 138 euros.
* le prénom a été modifier pour préserver l'identité de l'enfant
LeParisien.fr
5 commentaires
BB
ACTUALITÉ > International
Fukushima : Tepco diffuse des vidéos de ses réunions de crise
Mots clés : Japon, Fukushima, Tepco
Par lefigaro.fr Mis à jour le 08/08/2012 à 18:24 | publié le 08/08/2012 à 18:00
De source http://www.lefigaro.fr/international/2012/08/08/01003-20120808ARTFIG00447-fukushima-tepco-diffuse-des-videos-de-ses-reunions-de-crise.php
Par lefigaro.fr avec AFP
Mis à jour le 21/12/2014 à 09:04
Publié le 21/12/2014 à 09:02
L'un des plus gros dangers pointés du doigt à la centrale accidentée de Fukushima est désormais écarté avec le retrait achevé de tous les assemblages de combustible nucléaire de la piscine du réacteur numéro 4, selon la compagnie Tepco.
"C'est une avancée importante", s'est félicité devant la presse le directeur de la centrale, Akira Ono.
Cette opération, qui a pris plus d'un an, s'est terminée samedi. Tokyo Electricc Power (Tepco) avait déjà annoncé début novembre qu'il ne restait que 180 assemblages neufs dans ce bassin de désactivation. Avaient alors déjà été enlevés les 1.331 assemblages de combustible usé qu'elle contenait au moment de l'accident.
Quand a commencé ce retrait, la première grande étape dans le démantèlement de la centrale Fukushima Daiichi, il y avait dans la piscine 1.533 assemblages, dont 1.331 usés et 202 neufs. Tous ont donc désormais été transférés en lieu plus sûr, dans un autre bassin du site, à l'écart des réacteurs mis en péril par le tsunami du 11 mars 2011.
En réalisant sans incident l'extraction de ce combustible, Tepco a levé une menace importante: si la piscine avait subi une nouvelle catastrophe (à cause d'un séisme ou d'un tsunami), de nouveaux dégagements massifs de substances radioactives auraient pu se produire à cause de la difficulté (voire l'impossibilité) de refroidir ce combustible. Pour procéder à l'extraction, Tepco a bâti une nouvelle couverture au-dessus du réacteur numéro 4 et installé un dispositif neuf d'extraction ainsi que procédé à la récupération des détritus tombés dans le bassin.
La même opération de transfert des assemblages un à un vers un caisson immergé pouvant en contenir 22, puis vers l'autre piscine d'entreposage, a été effectuée 71 fois, sans problème notable. Il n'est jamais arrivé auparavant que de telles tâches soient réalisées dans un environnement accidenté où les techniciens doivent oeuvrer en combinaisons de protection et porter des masques intégraux pour se protéger de la radioactivité.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/12/21/97001-20141221FILWWW00023-fukushima-fin-du-retrait-du-combustible.php