Ivre, il finit sa course à la gendarmerie

AFP le 28/05/2012 à 22:35
Un suicide perturbe le trafic TGV entre Paris et le sud dans les deux sens

Un suicide sur une voie à grande vitesse à hauteur de Valence (Drôme) entraînait lundi soir vers 22H00 des retards d'une heure en moyenne sur les TGV entre Paris et le sud de la France (Lyon, Marseille, Nice, Toulon) dans les deux sens, a-t-on appris auprès de la SNCF.

Pour le moment, la SNCF signale "un retard de l'ordre de 45 minutes à une heure" pour plus d'une dizaine de trains, de deux à trois heures pour trois autres trains, et de plus de trois heures pour le train ayant heurté la victime, le TGV 6181, qui est endommagé et dont les passagers ont dû être transbordés dans un autre train.

"Il y a eu un suicide à 19H04", a expliqué un porte-parole de la société. "Le TGV 6181 (provenant de Paris et roulant vers Marseille) a percuté une personne, aux environs de la gare de Valence TGV".

La machine a été endommagée par le choc, et les deux voies à grande vitesse (celle où circulent les TGV vers Paris, et celle où roulent les trains allant au sud) ont été bloquées dans l'attente de la fin des constatations de police, qui peuvent prendre plusieurs heures et étaient toujours en cours vers 22H00.

"Depuis 19H10, on contourne Valence par une ligne classique", en faisant bifurquer les TGV à hauteur de Lapalud (Vaucluse) de la ligne à grande vitesse à une voie normale, sur laquelle les TGV doivent ralentir, selon le porte-parole.

Ce contournement entraîne des retards de 45 minutes à une heure, dans les deux sens, pour plus d'une dizaine de trains.

Trois autres trains qui se trouvaient sur la portion de voie Lapalud-Valence au moment où a eu lieu le suicide "sont coincés et auront de deux à trois heures de retard", a-t-il ajouté.

"Le haut-parleur nous a annoncé trois heures de retard", a indiqué une journaliste de l'AFP se trouvant dans un TGV parti de Toulon à 17H22 et prévu à Paris vers 21H15. Son train fait partie des trois se trouvant sur la portion Lapalud-Valence, et a donc fait marche arrière pour bifurquer sur une voie classique vers Paris au niveau de Lapalud.

"Le bar a été pris d'assaut, le barman vient d'annoncer qu'il n'y a plus de sandwichs. Mais c'est calme, les gens restent stoïques", a-t-elle décrit.

Le porte-parole de la SNCF a évoqué "un week-end noir, avec une dizaine de morts et de suicides sur les voies" qui ont perturbé un trafic chargé pour ce pont de la Pentecôte.

Dans la nuit de dimanche à lundi, un homme de 34 ans s'est notamment tué avec sa fillette de 19 mois en se jetant sous un train dans la Haute-Vienne. La police a évoqué un "drame de la séparation".

Et dimanche matin, deux frères, un quinquagénaire et un octogénaire, avaient été happés par un train dans l'Aisne, sur la commune de Jussy. Le plus jeune est mort.

Dimanche à l'aube, une personne avait également péri sous les roues d'un TGV dans l'Oise, à hauteur d'Arsy. Elle s'était allongée sur la voie.

Copyright © 2012 AFP. Tous droits de reproduction et de représentation réservés.