Mot(s) clef: cassez
La France se soucierait encore du respect du à la justice
La justice examine mercredi une plainte d'Yvan Colonna contre Nicolas Sarkozy
LEMONDE.FR avec AFP | 04.03.09 | 12h17 • Mis à jour le 04.03.09 | 12h45, extrait
Un nouvel imbroglio se profilait, mercredi 4 mars, en marge du procès d'Yvan Colonna. Le tribunal de grande instance de Paris doit en effet examiner cet après-midi une plainte d'Yvan Colonna contre Nicolas Sarkozy pour atteinte à la présomption d'innocence. Il reproche au président de la République, alors ministre de l'intérieur et candidat à l'élection présidentielle, de l'avoir plusieurs fois publiquement présenté comme coupable et lui réclame 50 000 euros de dommages et intérêts.
En 2003, lors d'un meeting, M. Sarkozy s'était félicité de l'arrestation de "l'assassin du préfet Erignac", mais ces propos sont aujourd'hui prescrits. Le 5 janvier 2007, lors d'un déplacement à Sainte-Lucie de Tallano (Corse-du-Sud), M. Sarkozy avait répondu à un journaliste : "Vous le savez. Il n'y a pas que moi qui le pense. Sinon je ne pense pas qu'on l'aurait gardé en prison."
[...] L'audience pourrait de toute façon tourner court, le ministère public ayant déjà demandé au tribunal de prononcer un sursis à statuer, dans l'attente de la fin du mandat présidentiel de M. Sarkozy, qui ne peut être poursuivi tant qu'il est à l'Elysée.
PARIS (Reuters), 04.03.09, 11h10 - La France examine les options possibles dans l'affaire Florence Cassez, une ressortissante française condamnée à 60 ans de prison en appel au Mexique, et Nicolas Sarkozy s'efforcera d'obtenir son rapatriement lors de sa visite officielle à Mexico le 9 mars.
"L'Elysée prend acte de la condamnation en appel de Florence Cassez", précise mercredi un communiqué de la présidence française au lendemain du jugement à l'encontre de cette Française de 34 ans, interpellée dans le cadre d'une affaire d'enlèvements au Mexique.
"Il examine les options possibles dans le respect de l'indépendance de la justice mexicaine et des conventions internationales qui nous lient au Mexique", poursuit la présidence.
Diffamation : Siné débouté
NDLR : A visiter, le blog liberezflorencecassez.com...
La justice mexicaine réduit la peine de Florence Cassez
LEMONDE.FR avec AFP | 04.03.09 | 06h57 • Mis à jour le 04.03.09 | 08h19, extrait
A quelques jours de la visite de Nicolas Sarkozy au Mexique, cela ressemble à un pied de nez. Un juge mexicain a réduit, mardi 3 mars, de 96 à 60 ans de prison la peine infligée à Florence Cassez, une Française de 34 ans, interpellée en décembre 2005 pour quatre enlèvements et possession d'armes en compagnie d'une bande de malfaiteurs, ont annoncé, mardi 3 mars, les autorités judiciaires mexicaines. Son avocat, Me Franck Berton, avait fait part jusqu'alors d'une peine de 70 ans.
[...] La secrétaire d'Etat aux droits de l'homme, Rama Yade, a aussi assuré l'an dernier que le cas de Florence Cassez était "suivi très attentivement", et un groupe de députés français s'était mobilisé pour obtenir sa libération.
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La photo associée, sur le Monde - AFP/Ronaldo Schemidt
France Info - 08:00 - Bernard Cassez répondait ce matin en direct à Marc Fauvelle. (3'47")
Faits divers
Diffamation : Siné débouté
Le Parisien | 03.03.2009, 16h50, extraits
Siné, l'ancien caricaturiste de Charlie Hebdo, a été débouté mardi par le tribunal correctionnel de Paris de l'action en diffamation qu'il avait intentée contre le journaliste Claude Askolovitch qui l'avait taxé d'antisémitisme. Ce dossier n'était que le volet annexe d'une plus grosse affaire jugée à Lyon.
Les parents de Florence Cassez seront reçus à l'Elysée
Florence Cassez, 33 ans, a été condamnée la semaine dernière à 96 ans de prison pour quatre enlèvements (20 ans de prison dans chacun des cas), association de malfaiteurs (8 ans), possession d'armes (4 ans) et de munitions (4 ans).
Une décision vécue comme "un gros coup de poing dans l'estomac", selon sa mère Charlotte, alors que "tout le monde", de l'avocat mexicain de la jeune femme au consulat français, était "confiant".
La jeune femme a toujours affirmé qu'elle n'était pas au courant des agissements de son ex-fiancé Israel Vallarta, accusé d'être le chef de la bande ayant commis les enlèvements.
Alors que la famille, originaire de la région de Béthune (Pas-de-Calais), avait jusqu'ici préféré rester relativement discrète, voulant "faire confiance à la justice mexicaine" malgré les "irrégularités" constatées dès le début de l'enquête, elle estime désormais ne plus pouvoir "se taire".
Dans la perspective du procès en appel, qui pourrait avoir lieu dans six à huit mois, ils se sont adjoint les services de l'avocat Franck Berton, qui a notamment défendu des acquittés d'Outreau.
Le pénaliste entend "reprendre à zéro" le dossier et "démontrer toutes les incohérences" qu'il contient.
Florence, avec laquelle il s'est entretenu vendredi soir par téléphone, "tient à rappeler que (..) le directeur d'enquête (...) est entre-temps devenu secrétaire d'Etat (au Mexique, NDLR) et qu'il n'est pas envisageable au regard de l'opinion publique que son enquête puisse s'effondrer".
"Elle est convaincue qu'il y a un lien entre la gestion de son dossier, et même le verdict, et la carrière de cet homme", a souligné Me Berton.
LILLE (AFP) - Les parents de Florence Cassez, condamnée en avril au Mexique à 96 ans de prison pour des enlèvements auxquels elle nie avoir participé, seront reçus mercredi à l'Elysée par Nicolas Sarkozy, ont-ils annoncé dimanche.
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