Catégorie: Le cas von Trier
Hitler : von Trier entendu par la police
Hitler: von Trier entendu par la police
AFP Publié le 05/10/2011 à 19:08
Le réalisateur danois Lars von Trier a affirmé qu'il avait été interrogé aujourd'hui par la police danoise dans le cadre d'une procédure lancée par le ministère public, à Grasse (Alpes-Maritimes), après ses propos contestés sur Adolf Hitler lors du dernier Festival de Cannes.
Il a précisé qu'il risquait des poursuites pour avoir enfreint une loi française contre la justification de crimes de guerre. "En raison de ces accusations sérieuses, j'ai réalisé que ne possède pas les qualités pour m'exprimer sans équivoque, et j'ai donc décidé, à partir d'aujourd'hui, de m'abstenir de toute déclaration et de tout entretien publics", a-t-il affirmé dans un bref communiqué.
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Lars Von Trier retire ses excuses
Lars Von Trier retire ses excuses
Le Figaro.fr Publié le 20/09/2011 à 21:00
Lars Von Trier est revenu sur ses excuses après sa polémique cannoise. A l'époque, le réalisateur danois de Melancholia s'était dit désolé d'avoir affirmé pouvoir compatir avec Hitler.
Quatre mois plus tard, dans une interview à paraître ce mois-ci dans l’édition anglaise de GQ, il fait marche arrière et déclare : "Je ne suis pas désolé d'avoir fait une blague, mais je le suis de ne pas avoir expliqué clairement qu'il s'agissait d'une blague. Mais je ne peux pas être désolé pour ce que j'ai dit - c'est contre ma nature... c'est peut-être là que je suis complètement dingue."
Lars von Trier « comprend Hitler »
Lars von Trier "comprend Hitler"
AFP, 18/05/2011 | Mise à jour : 14:01
Le réalisateur danois Lars Von Trier a affirmé aujourd'hui lors de l'une conférence de presse au Festival de Cannes qu'il "comprenait Hitler" même s'il "n'était pas vraiment un brave type", suscitant un certain malaise dans l'assistance. "Je comprends Hitler. Je pense qu'il a fait de mauvaises choses, oui absolument, mais je peux l'imaginer assis dans son bunker à la fin", a dit le cinéaste, dont le film "Melancholia" est présenté mercredi soir en compétition officielle.
"Je dis seulement que je comprends l'homme. Il n'est pas vraiment un brave type, mais je comprends beaucoup de lui et je sympathise un peu avec lui. Mais bien sûr je ne suis pas pour la Deuxième Guerre mondiale, je ne suis pas contre les juifs", a poursuivi Lars Von Trier, fidèle à sa réputation de provocateur. "Je suis avec les juifs bien sûr, mais pas trop, parce qu'Israël fait vraiment chier", a-t-il enchaîné devant une assistance partagée entre rires et les silences gênés.
A ses côtés, l'actrice principale de son film, l'Américaine Kirsten Dunst, apparaissait visiblement mal à l'aise murmurant même "Oh my God". Le réalisateur répondait à une question d'un journaliste sur ses origines allemandes, qu'il avait découvertes en 1989 à la mort de sa mère.
"Ce que je veux dire à ce propos, c'est que j'aime vraiment beaucoup Speer (architecte d'Hitler, ndlr)", a-t-il expliqué. "J'aime beaucoup Albert Speer. Même s'il ne fut peut-être pas l'une des meilleures créatures de Dieu, il avait ce talent qu'il a pu exercer pendant" le régime nazi, a-t-il poursuivi. Albert Speer a été jugé avec les autres dignitaires nazis, condamné à 20 ans de prison et emprisonné jusqu'en 1966 pour crimes de guerre et crimes contre L'humanité . Lars Von Trier a conclu, mal à l'aise et riant à moitié: "Ok, I'm a nazi" ("je suis un nazi").