Archives pour: Février 2010, 04
Un Parisien du jour peut laisser perplexe
Aujourd'hui, il m'a fallu deux Parisiens, celui du coin et l'édition de l'Oise, ses fichiers PDF. Je suppose que les formats numériques sont assez conformes à ce qui était en kiosques, ce matin, et à ce qui est publié sur Internet. Des inspecteurs et des juges semblent avoir mis le paquet, ils ont recrutés des « profileurs » ou de savants « psychologues » pour élucider cet horrible double meurtre de retraités. Le ministre de l'intérieur nous a bien dit qu'il fallait absolument protéger les personnes « vulnérables », c'est à présent une « priorité » (et non une stratégie populiste). Dans les feuilles communes aux autres éditions du Parisien, on apprend qu'une toute autre affaire est relancée, des années après un non-lieu, mais après l'intervention d'un « privé » ayant « repris le volumineux dossier pour les parents du disparu. »
Le 9 janvier dernier, à Guermantes, j'avais assez longuement discuté avec le père d'Estelle Mouzin, de différentes affaires, beaucoup aussi de ses propres moyens et méthodes pour retrouver sa fille ou obtenir des explications. S'il a lu le Parisien du jour, il a pu repenser à notre conversation. Le 19 janvier, sur TF1, au cours de l'émission « Disparitions », j'ai appris qu'en 2003, Nicolas Sarkozy avait décidé que la disparition d'Estelle Mouzin sera un jour élucidée, souhaitons le...
Le Parisien du jour, des feuilles communes |
En janvier dernier, Eric Mouzin, le père d'Estelle, excluait tout recours à un « privé » en raison des coûts et des incertitudes de telles solutions. Par prudence, il préfère agir dans le strict cadre de l'enquête pénale, bordée par ses procédures. Je lui répondais alors que le juge d'instruction devrait bientôt disparaitre. Il y a peu, on nous a appris que les « victimes » ou des partis pourraient ensuite disposer de quelques « aiguillons », pour réveiller de temps en temps le parquet, si nécessaire. Je l'invitais alors à visiter mon site Internet tout en lui expliquant sans trop de détails que j'avais pour ma part opté un jour pour d'autres voies que des procédures inaccessibles ou illusoires lorsque le juge pour enfant est saisi.
Ma fille Justine est « placée » depuis 2003, rien ne changera plus et je le savais. Il y a peu, des juges de la cour d'appel de Versailles me confirmaient eux même qu'il n'y aurait pas de terme à cette « solution durable ». « On peut toujours compter sur le repentir », suppose Eric Mouzin, on l'entendait ce 19 janvier, sur TF1, il espère un jour faire « bouger les lignes ». J'ai pour ma part pu constater comment s'était comporté Richard Josefsberg, de l'OSE. Depuis, 5 ans se sont déjà écoulés, il ne s'est pas repentit. Pourquoi réagirait-il, il est protégé par l'autorité de choses dites « jugées » ou bâclées.
Ces derniers temps, il s'est tramé quelque chose d'assez intéressant. Un blog aurait pu être censuré ou même fermé si une mère avait cédée à ce qui pouvait faire penser à des intimidations. Mais elle a su résister et son blog est toujours en ligne, intact, je pense qu'il n'y aura plus de suites. J'ai le sentiment qu'une association a fait une erreur en se comportant comme elle l'a fait, envers cette mère. Cette même association ne pouvait-elle pas s'attendre à une telle réponse, en retour ? Début octobre dernier, un email m'informait que « Stratégies judiciaires » venait de paraitre, je me disais alors qu'un tel ouvrage ou grimoire n'est pas nécessairement utile pour se défendre dans la vie et sur la toile.
Les conclusions que j'ai déposées, en décembre dernier, à la chambre des créatures inférieures, pouvaient heurter : le ficher au format PDF, il est en ligne depuis deux mois. Un extrait : « A l'automne 2008, M. KANT a eu un échange bref et cordial avec les services juridiques de la LICRA, après un boulet rouge. En effet, M. KANT avait été "dénoncé" à la LICRA. M. KANT a très souvent perçu des intimidations suite à ses critiques, y compris de la part du ministère public, fin mai 2008, mais il n’a jamais eu besoin d’y céder. M. KANT a cependant supprimé un simple mot dans son blog, s’efforçant de répondre alors au mieux aux souhaits des éditions Dalloz. » J'ai été très amusé en découvrant que BHL avait récemment du toiletter son site Internet. Je viens de lire ou d'entendre que l'ouvrage de Yann Moix, à paraître et promu par BHL, serait historiquement faux. S'il est publié, je vais peut-être m'en procurer un, par simple curiosité.
Avec des faux et des approximations ou des mensonges, quelques opinions de psychologues et d'éducateurs aussi, des magistrats professionnels motiveraient n'importe quoi. En janvier dernier, en relisant l'arrêt, j'ai rapidement constaté que les juges de Versailles avaient tout de même rendu une décision un peu moins brouillon, je leurs avais parlé de dénaturation des éléments de la procédure. A défaut d'avoir obtenu une main-levée de la mesure de placement de ma fille aînée, ce que je ne souhaitais plus en décembre dernier, j'aurais tout de même pu faire bouger enfin les plumes de la chambre des créatures inférieures, ce n'est pas anodin. Pour tout le reste, tant pis.
Ce samedi 13, je pense me rendre encore une fois à Science-po. J'aurais peut-être l'opportunité de saluer quelques individus rencontrés ici et là, par le passé, à l'occasion de mes diverses sorties précédentes.
Comment va le psychiatre, ce « précieux atout » ?
Par moments, je me suis fait du soucis pour le Docteur Magalie Bodon-Bruzel, elle a eu quelques difficultés pour me recevoir. Son secrétariat, confus, me disait à une période qu'elle avait beaucoup de travail, peut être un colloque ou un crime. Plus tard, tout aussi confus, son secrétariat m'apprennait que le Docteur était malade. Elle pouvait être très occupée, préoccupée ou stressée, par des examens ou suivis d'autres que moi. Ces psychiatres font un métier très difficile, ils doivent s'assurer que personne ne puisse un jour passer à l'acte, récidiver, poignarder des vieux chez eux, violer des enfants, poignarder quelqu'un dans la rue, jeter un enfant par la fenêtre, pousser un jeune père de famille sous un train, etc, etc. Le porte voix de l'UMP, Frédéric Lefebvre, nous dira que ces psychiatres anticipent ?
Politiques
Incarcération - La première "prison après la prison" fait un nouveau tollé au sein des magistrats
France Soir (avec Reuters), le jeudi 6 novembre 2008 à 15:43, extrait
"Le centre de Fresnes est le symbole d'une nouvelle justice, une justice qui protège, une justice qui sanctionne, une justice au service des Français. C'est aussi le symbole d'un engagement fort : celui de la lutte contre les criminels les plus dangereux et du refus de la fatalité", a dit Rachida Dati à Fresnes dans un discours d'inauguration.
06 novembre 2008, www.justice.gouv.fr, extrait
Ouverture du centre socio-medico-judiciaire de Fresnes
Discours de Rachida Dati, Garde des Sceaux, ministre de la Justice
Je veux aussi remercier le docteur Bodon-Bruzel, psychiatre, qui a accepté de mettre au service de cette structure son équipe avec toute son expérience. Elle intervient déjà au sein du service médico-psychologique régional de Fresnes et a travaillé en unités pour malades difficiles. C'est un précieux atout.
Le Docteur Magalie Bodon-Bruzel était-elle surchargée, fin 2005 ? Les ressources dans ces secteurs, la psychiatrie ou la santé mentale, sont assez rares. En décembre 2005, elle devait me recevoir, mais elle était elle-même tombée malade. A peine plus tard, elle rendait donc un rapport dans lequel elle relevait, en premier, un antécédent familial : « M. KANT a une soeur aînée trisomique ». Tu parles d'une expertise, mais elle plait beaucoup à sa magistratüre, ça la déculpabilise ?
J'en ai encore discuté récemment, avec un criminologue. Je crois qu'il a été scandalisé par tout ce que je lui ai raconté. D'après des juges du coin et leurs experts, je serais parano. Ce sont des malades mentaux extrêmement dangereux. J'attends toujours des commentaires de professionnels sous ce billet : Un cas clinique, histoire d'en rire.
En 2005, le Docteur m'a posé deux lapins. Le 13 décembre et à une autre date, peut-être en octobre 2005. Personne ne m'avait prévenu que le Docteur était tombé malade le 13 décembre, je m'étais rendu à l'UMD pour rien. Pas grand monde ne sait ce qu'est une UMD. Des professionnels parleront du bout du monde de l'univers carcéral, un certain Jean-Amédée Lathoud devrait à présent bien connaitre. Le Docteur Bodon-Bruzel pourrait le recevoir un jour, par le passé, elle avait déjà reçu Rachida Dati, à Fresnes. Mais tout dépendra peut-être des directives qu'il recevra de son ministre, MAM ?
Le prosélytisme religieux « pas avéré »
A la suite, un extrait d'un bulletin scolaire alsacien qui m'a été très fièrement communiqué par le pasteur d'Uhrwiller, il y a très longtemps, alors qu'elle était conviée auprès de la chambre des créatures inférieures de Versailles. A l'époque, auprès de la Cour, le pasteur démontrait qu'elle avait obtenu la garde d'une élève « studieuse » ; depuis 2008, quelqu'un envisage de « l'orienter », peut-être ses enseignants, à moins que les professionnels de l'ARSEA. Mais passons, c'est la Dass.
Hormis ce bulletin scolaire, depuis 2005, je n'ai plus reçu un seul document - scolarité, santé, etc - concernant ma fille aînée. Depuis 2005, de temps en temps, j'ai eu des nouvelles de ma fille par voie de presse, comme je l'écrivais encore en en janvier 2009. Avant le placement de ma fille au presbytère protestant d'Uhrwiller, je devais supplier les travailleurs sociaux de l'OSE France pour qu'on me communique parfois de tels documents ou informations. Lorsque ma fille Justine a été « placée » à Uhrwiller, au presbytère, les juges m'ont prié de « ne pas troubler la tranquillité de Julie ».
Mais aujourd'hui, je pense qu'il n'y a plus qu'une unique « difficulté » à retenir : très récemment, ce vilain père, « d'une rigidité absolue », a refusé de communiquer une photocopie d'un livret de famille de boches.