Archives pour: Février 2010, 24
Un fanfaron de l'UMP propose « un après Soumaré » ?
Voilà que Lefebvre nous propose de tout étaler en public. Mais je n'ai rien à déclarer ou à placarder, mon casier est vierge. Des barbouzes de tous bords peuvent aller le constater par eux-même. Ils trouveront la photo d'une belle et grande banderole aujourd'hui « détruite », qu'ils la diffusent ? Mais mon casier est vierge. Certains pourraient en douter, penser que c'est inexact, car en janvier dernier, le délégué du Procureur de Paris m'imposait un rappel à la loi ; j'allais plaider la relaxe mais je crois que le ministère public ne souhaitait pas d'un procès public avec un tel dossier. Un rappel à la loi est une mesure alternative, ce n'est pas une condamnation, je pense que Copé et quelques membres du PS pourront confirmer. Mais je suis assez d'accord, des faits semblent être avérés. Cependant, je ne suis pas « candidat ».
Au cours de ces dernières années, j'ai de temps en temps été « condamné aux dépends », par exemple, en décembre 2008, par la cour de cassation. Mais ce n'est rien de bien exceptionnel, ce que des professionnels pourront encore confirmer. J'ai aussi été « condamné » aux dépends alors qu'un expert n'avait pas pu se faire communiquer un dossier, il y avait eu une sorte de « couac » administratif ou judiciaire ; j'agissais avec un cabinet d'avocats expérimenté, dans le cadre d'un recours contre l'Etat ou une clinique, je pense que tout était bien bordé, parfaitement légitime et légal. Si l'une ou l'autre de mes démarches avait été jugée inacceptable, je pense que des juges n'auraient pas hésité ; ils auraient même très certainement dû me condamner, pour de bon, par exemple, en raison d'un abus de l'utilisation d'un droit.
Par le passé et dans le cadre d'une procédure à l'amiable avec ou contre la mère de mon aînée, j'ai bien été « condamné » à verser une pension alimentaire à ma fille ; mais je pense que c'est tout à fait normal, je crois que dans ce pays, les juges ne peuvent pas faire autre chose que « punir »... « Juste une carrière de bourreaux », pourrait ajouter Laurent Lèguevaque. Ce serait assez conforme à ce que que déclarait récemment Philippe Bilger, pour le Talk Le Figaro Orange : « en France, la loi est une menace alors qu'ailleurs, elle est perçue comme une garantie ». « Une garantie de quoi », questionne ensuite Anne Fulda. Il me semble qu'assez élégamment, M. Bilger se contredit au cours de ce même « talk », il nous parlait aussi d'un « statuts » particulier ou d'un « ensemble de choses » au moins qui « théoriquement protègent ».
"Un après Soumaré" (Lefebvre)
AFP, 24/02/2010 | Mise à jour : 20:07, extrait
Le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre a proposé, en pleine polémique sur Ali Soumaré (PS), que désormais les candidats rendent public leur casier judiciaire et qu'ils soient rendus inéligibles s'ils ont été condamnés pour des actes de "violence contre des personnes". "Il faut qu'il y ait un avant Soumaré et un après Soumaré", a-t-il déclaré sur France Info, ajoutant qu'il faisait à cet effet deux propositions. La première étant que "pas un candidat à une élection ne peut aller devant les citoyens sans rendre public son casier judiciaire". Il propose en outre qu'il y ait pour un candidat "condamné pour des violences contre des personnes", "la possibilité qu'(il) soit rendu inéligible".
Soumaré : "maintenant, c'est dit" (Copé)
AFP, 24/02/2010 | Mise à jour : 20:45, extrait
Jean-François Copé a estimé aujourd'hui à Saint-Dié, dans les Vosges, "qu'il y a des fait avérés" dans l’affaire Ali Soumaré, évoquant la polémique autour du candidat PS dans le Val-d’Oise. "Il y a des fait avérés, maintenant c’est dit", a-t-il déclaré à propos du candidat PS accusé par plusieurs élus UMP d'être un "délinquant multirécidiviste".
Pas assez « croyant », ce pourrait bien être cela, « le problème »
J'ai déjà eu ce même sentiment par le passé, plusieurs fois, le mettant par moments beaucoup sur le compte de prêches et de la présence d'un pasteur, à ces audiences, à Nanterre ainsi qu'à la cour d'appel de Versailles, dans la chambre des créatures inférieures, tout comme auprès de sa première présidence. Mais certaines opinions telles que de « psychologues » ainsi que de l'expert, le Docteur Magalie Bodon-Bruzel, m'ont également beaucoup gênées au cours de ces dernières années. Pas assez « croyant » pour cette République ? A quoi faut-il se convertir pour plaire ?
21 juillet 2008, la France rend hommage
aux soldats tués en Afghanistan
Très récemment, la chambre des créatures inférieures présidée par « M. ECHAPPE » concluait que le « prosélytisme religieux » dont je me plaignais encore en décembre dernier n'était pas avéré. Est-ce bien sérieux ?
Ce que je viens de lire ce soir ne fait que renforcer d'avantage mes sentiments, j'y ai souvent songé. C'est assez drôle ; par le passé, dans un blog, tout en le respectant quand même, j'avais suggéré à un fervent apôtre de troquer quelques rayons ou étagères de droit contre un peu plus canon. Ce qui suit semble être de sources assez fiables.
Mais il pourrait s'agir d'un homonyme ; que signifie « placé en position de disponibilité » ? Sur l'arrêt de janvier, je ne suis pas sûr d'avoir vu les prénoms des magistrats qui composaient récemment la Cour. Je vais le relire, en ne regrettant absolument pas l'envoi d'une clef USB ou d'un son « explicite », à Versailles, en septembre dernier.
De source www.archives-judiciaires.justice.gouv.fr... M. Olivier ECHAPPE, conseiller technique chargé des affaires juridiques, judiciaires et internationales d'avril 1993 au 7 octobre 1994. Né le 5 janvier 1956. Doctorat de Droit ; Institut d'études politiques de Paris. Auditeur de justice (1981) ; juge au tribunal de grande instance de Sens (1983) ; juge d'instruction (1985) et secrétaire général adjoint (1985) puis secrétaire général de la présidence au tribunal de grande instance de Paris (1990) ; conseiller référendaire à la Cour de cassation (1991). Carrière universitaire : chargé d'enseignement à l'Université de Paris I (1980) ; chargé de cours (depuis 1986) et vice-doyen (depuis 1992) de la faculté de droit canonique de l'Institut catholique de Paris ; professeur invité à l'université catholique d'Afrique centrale à Yaoundé (Cameroun). (Source : Guide du pouvoir 1994, Who' s Who 1994-1995)
JORF n°0165 du 17 juillet 2008 page ??, texte n° 59
Décret du 15 juillet 2008 portant nomination de magistrats
NOR: JUSB0815337D, sur www.legifrance.gouv.fr, extrait
Cour d'appel de Versailles
Présidents de chambre :
M. Olivier ECHAPPE, magistrat hors hiérarchie placé en position de disponibilité.
Polybe nous dit que, de son temps, les serments ne pouvaient donner de la confiance pour un Grec, au lieu qu'un Romain en était, pour ainsi dire, enchainé • Chapitre X, De la corruption des Romains, Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, Montesquieu, 1721