Archives pour: Mai 2012
100 ans avec la crim' de Versailles ou ces « clous dans le coeur »
NDLR : Ce vendredi soir, je cherchais Rivarol, le journal. Je pensais qu'après la promo de Minute par #UMP-FN, on trouverait aisément Rivarol, que ses feuilles sont aujourd’hui déjà largement diffusées, dans toutes bonnes librairies et les bars de quartiers. On me répondra que les librairies ne manquent pas de lectures ? Oui, je suis assez d'accord. Le voyant en vitrine et connaissant un peu son contenu, il a été présenté par divers médias, j'ai ramassé le pavé de Danielle Thiéry et de Alain Tourre, Police judiciaire, 100 ans avec la crim' de Versailles, ed. Jacob-Duvernet, 2012, préfacé par Christian Lothion, Directeur central de la police judiciaire. Je suis allé tout droit aux pages qui pouvaient m'amuser, les affaires « non résolues », les « cold case » ; bingo. J'ai lu ce que je savais déjà, « l'échec » n'existe pas, et que « on fait tout pour ne pas être surpris par les délais de prescription et pour donner à l'affaire, quelle qu'en soit la victime, des chances... » A la fin de ce mois de mai, à l'occasion de la journée internationale des enfants disparus, j'aurais peut-être l'opportunité d'en rediscuter avec le père d'Estelle Mouzin, il sait que la justice, ça ne fonctionne pas toujours, ou parfois mal, à moins que je n'en discute encore avec d'autres parents ou proches de « personnes pas retrouvées ou plus là ». Oui, je sais, inutile de me le lancer, ni de me le répéter, la vie, la famille, les enfants, tout ça, c'est « sacré ». Qui n'a pas maintenant très bien entendu les palabres de Nicolas Sarkozy ?
Police judiciaire, 100 ans avec la crim' de Versailles
ISBN 978-2-84724-380-2, éditions Jacob-Duvernet, p. 383
Pages: 1 · 2
Journée du soutien des journalistes et des commentateurs opprimés
Ce matin, sans même rien en savoir, sur Twitter, je remarquais comme un ultime appel à l'aide et à des « témoins crédibles », émis par Edwy Plenel. Puis je décidais de faire un peu de publicité gratuite pour Médiapart et ses pauvres journalistes, accablés et poursuivis par Nicolas Sarkozy, pour « faux », « fausses nouvelles », etc. Je ne découvrais qu'un peu plus tard, en écoutant France Info, qu'aujourd'hui, c'est la journée de la liberté de la presse, puis que Jupé ou la diplomatie Française nous a fait un petit speech, pour nous sensibiliser à ce qui se passe d'affreux à travers la planète : « Je veux rendre hommage à tous ces journalistes qui payent de leur vie ou de leur liberté l’exercice d’un métier souvent dangereux, au service de la recherche de la vérité, dans des pays déchirés par des conflits violents ou tenus par des dictateurs. Il nous faut saluer le courage de tous ceux qui, partout dans le monde, défendent au péril de leur vie ce droit fondamental qu’est la liberté de la presse et la liberté d’expression, alors que les atteintes à ce droit, universel, essentiel, persistent dans de nombreux pays [NDLR: sauf la France]. »
Pour en savoir plus, pour tester, |
Moi, ça va, on me laisse tranquille pendant cette campagne présidentielle, pourtant qualifiée de violente dans le verbe, par quelques spécialistes. « La faute à la crise », soutiennent certains, elle a le dos extrêmement large ; « la crise » expliquerait à elle seule la virulence de certains discours, requins et réactions. La nuit passée, je consultais les statistiques de mon blog alors que, depuis des mois déjà, je n'ai été ni injurié, ni à aucun moment durablement harcelé par un troll #UMP ou sakozyste. Ca va. Je constate qu'ici, le contenu est toujours parcouru, mais qu'il ne suscite quasiment pas de réactions, comme d'habitude. J'ai un peu tweeté au cours de ces dernières semaines, comme beaucoup ; hormis quelques BL, je n'ai rien « essuyé » de particulier ou qui ne me fasse pas rire aussi. Ce calme, ce bonheur, ça me change franchement de moments parfois très pénibles et si importants pour #UMP et Sarkozy, des périodes de gros Buzz ou, par exemple, la période de la campagne et des élections régionales de 2010. D'une certaine façon, ce calme est pour moi souhaité, voulu, et c'est donc parfait comme ça ; tandis que rien ne retient mon attention ou ne s'accapare mes ressources, mon esprit, je peux vaquer à mes occupations, lectures, promenades, digressions et distractions favorites
Je recommande France Info, une radio vraiment très #LOL. Hier soir, avant le #debat, sur ou pour TF1, Hollande s'était arrêté quelques instants sous une banderole PSA. Ce premier mai, vers 14h00, sur France Info, j'entendais que « l'enjeu », pour Peugeot, est aujourd'hui de développer une relation « moins intime » avec la « population », ces quelques « travailleurs » ou familles qui dépendent encore de ce groupe industriel. Je n'avais pu que rire. Ce jour, peu avant 14h00, toujours sur France Info, j'entendais quelques journalistes ou militants nous reparler de bêtes, de droits des animaux, de corrida, des animaux de nos politiciens aussi. Je n'ai malheureusement pas pu tout suivre. Nous a-t-on reparlé du bichon de Chirac ? Comment va la pauv'bête ? Bien sûr, je sais comme tout le monde que le droit des animaux et des familles, une large majorité du peuple s'en cogne ; il se trame ou se passe toujours des choses plus graves à travers la France et la planète. Non, aujourd'hui 3 mai 2012, je n'oublie pas non plus Christophe Grébet, militant, blogueur déjà condamné, encore trainé au Conseil d'Etat et toujours pourchassé par quelques élus ou partisans #UMP ; pour faire un don à Grébert ou pour lui faire part de votre profonde sympathie, visiter monputeaux.com. Ayez aussi une petite pensée pour le Canard, tant qu'à faire ; Bouygues, manifestement « pas content », a fait appel...
Vraiment, moi, ça va, sûrement aussi bien qu'un Canard qui aurait gagné contre la bétonneuse Bouygues. |
Le #debat d'hier soir, je ne l'ai suivi qu'en pointillés. Plusieurs choses m'ont choqué, par exemple les échanges sur le nucléaire, et particulièrement les explications et précisions à ces sujets de Sarkozy. A ma connaissance, Three Mile Island et Tchernobyl n'ont pas été engloutis par une grosse vague...
Mais j'ai surtout été profondément heurté par l'agité nous parlant de CRA, lorsqu'il répondait à Hollande, martelant que le PS souhaiterait que l'enfermement des irréguliers ne soit plus que « l'exception ». Sarkozy est pourtant avocat de formation (mais plutôt réputé « avocat d'affaires »...) et spécialiste du droit (surtout son droit de récidiver, d'accabler ce ou ceux dont les comportements supposés ou les discours lui déplaisent). Sarkozy n'y comprenait alors rien tandis que Hollande ne perdait pas sa boussole, nous parlant toujours « d'exception ».
J'appelle depuis le 24 avril à voter pour Hollande, contre Sarkozy, afin que le second soit très prochainement expulsé du château. Je n'ai pas changé d'avis ni d'opinion. Ce 6 mai, au second tour, je croiserais les doigts dans l'isoloir, je voterais pour Hollande. Je me ferai injure si je votais aujourd'hui autre chose que contre le nabot.
Sarkozy défie les syndicats : « lâchez vos drapeaux »
Leni Riefenstahl est décédée, c'est dommage. Aujourd'hui, au Trocadéro, elle aurait sûrement pu faire un film plus beau que de poissons. Mais ce que j'ai vu ce 1er mai au soir, à la télé, était déjà pas mal esthétique, avec une belle vu sur le parvis, de beaux drapeaux bleu-blanc-rouge, le nabot et la tour Eiffel. La fête de la gauche était pas mal aussi, même si souvent, on pouvait vraiment se poser des questions quant à ses revendications. Je viens de lire que Lutte Ouvrière compterait environ 8 000 adhérents. C'est triste de se retrouver avec les balayeuses, non?
Dans l'après midi, j'ai flâné de Bastille à Port Royal, pour profiter du soleil et sonder la manif de gauche. Une journaliste de Mediapart pourrait très certainement comprendre mon choix, je préférais rester en retrait d'à peu près tout. Sans rien savoir de ce que #UMP et le nabot avaient organisé, j'envisageais un moment d'aller plutôt m'installer sur le parvis des droits de l'Homme. Mais je pense qu'au Trocadéro, des forces du maintien de l'ordre m'auraient arraché fissa.
En 2008, il me semble que des festivités officielles avaient aussi été organisées aux alentours du Trocadéro, pour le soixantenaire de la DUDH. A l'époque, j'avais moi-même organisé un petit rassemblement, dans Paris, en contre bas de la BNF, mais pour discuter surtout de droits de la famille, et de l'enfant. Ca n'avait motivé personne. Des histoires dramatiques telles que celles qui touchent maintenant Edwy Plenel ou ses journalistes, ça intéresse bien évidemment plus de gens, ça touche aux libertés des citoyens, à leur « droit fondamental » d'être « informé »
Je ne suis pas près de retourner au Trocadéro. J'attendrais d'abord que l'atmosphère y redevienne respirable.
De source le Figaro, mais on voyait mieux, à la télé
Pages: 1 · 2 · 3 · 4 · 5 · 6 · 7 · 8 · 9 · 10 · 11 · 12 · 13 · 14 · 15 · 16 · 17 · 18
Intellectuels, politiques, une planète en recomposition, et le point Godwin
NDLR : Je connaissais le mot, sarcasme. Il s'ajoute à torchon, officine, diatribe, etc. Malgré tout ce qui s'est encore tramé depuis le premier tour, je persiste, j'insiste, et comme depuis le 24 avril, suite à cet appel de Sarkozy pour sa « vrai » fête au Trocadéro, son grand barouf du « vrai » travail « qui rend libre », je vais voter pour #FH, contre #NS, en espérant que le second, ce nabot, Nicolas Sarkozy, se mangera un peu plus qu'une vague socialiste. Je voterais contre Sarkozy en lui souhaitant de s'écraser dans un épais mur, en croisant les doigts dans l'isoloir, d'abord pour que Sarkozy, l'UMP et leurs idéologues essuient une défaite. Si Sarkozy remporte ces présidentielles, je m'en fous ; la planète tournera encore. Si Hollande les remporte, l'UMP devrait finir d'imploser, puis il suivra un troisième tour, des législatives ; les politiques... et quelques « scientifiques » feront un bilan, ils réfléchiront peut être, puis dans tous les cas, des partis ainsi qu'une opposition se recomposeront, je n'en doute pas. Sur ce, bon premier mai à chacun, et tant qu'à faire, je le renouvelle, joyeux divorce(s) également à tous ceux qui pourraient un jour être concernés
Actualité > Présidentielle 2012
Sarkozy promet «des dizaines de milliers de Français» pour son 1er mai
Le Parisien | Publié le 30.04.2012, 07h12 | Mise à jour : 22h54, extrait
Dernière ligne droite pour les deux finalistes de la course à l'Elysée. A six jours du second tour, François Hollande et Nicolas Sarkozy cherchent toujours à mobiliser leurs troupes et convaincre les indécis, alors que l'écart se resserre dans les sondages. Une enquête Ipsos pour France Télévisions, Radio France et «Le Monde» crédite en effet le candidat PS de 53% des intentions de vote, soit un point de moins que la dernière, contre 47% pour son rival.
Dans les deux camps, les tensions se sont par ailleurs multipliées, alimentées par le retour sur l'avant-scène du socialiste Dominique Strauss-Kahn et des accusations de financement libyen de la campagne du candidat UMP en 2007.
A la veille du 1er mai, les syndicats se sont par ailleurs à nouveau invités dans le débat. François Fillon a notamment pris ses distances avec Nicolas Sarkozy en affirmant qu'il faut «éviter toutes les remarques désagréables à propos des syndicats».
Retrouvez les temps forts de la journée de campagne sur LeParisien.fr :
21 heures. Nicolas Sarkozy s'est-il trompé de Camus ? Lors de son discours à Avignon, on entend Nicolas Sarkozy évoquer «Stéphane» Camus, au lieu... d'Albert Camus, ce qui a provoqué les sarcasmes de ses opposants sur Twitter. En fait, selon Philippe Goulliaud, chef du service politique du Figaro, sur twitter, Nicolas Sarkozy s'adressait à l'acteur Stéphane Freiss, présent dans la salle, qui a joué Albert Camus à la télévision.