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« Oups ! Une erreur », nous lâche maintenant le Parisien
Je n'ai pour le moment aucune nouvelle de personne après ce qui s'est tramé au cours de cet été ; il m'avait semblé qu'il y en aurait en septembre, qui s'est écoulé. Rien n'a suivi. Le mois d'octobre fini de s'écouler, lui aussi... Une Parisienne s'était manifestée début juillet, intimidante et déterminée, car mon blog « divulguait » alors des informations précises, les mêmes genres d'informations qui étaient pourtant « divulguées » depuis toujours par d'autres sites, dont des sites Internet de journaux Français et Belges. Ensuite, et autour de juillet dernier, le contenu de Internet ou celui proposé à la consultation par Google avait un peu évolué... voir ou revoir mes derniers billets de blog, la plupart à ces sujets précis.
Depuis peu, ce qui peut être consulté, sur Internet, a encore un peu changé. Pour la recherche via Google avec les mots clefs « Maria Antonietta Bertolini », il apparait toujours quelques liens et des informations en rapport avec mon ancien billet, dont des liens vers le site du journal le Parisien et vers celui du Huffington Post. Mais depuis quelques jours, en cliquant sur le lien Google vers le site du Parisien, ce journal nous lâche « 404, La page que vous demandez n'existe plus. » Que s'est-il passé, là bas, avec ce journal et même avec ses avocats ? Je n'en ai pas la moindre idée.
S'il s'agissait bien d'une opération #ereputation de nettoyage du web, ça me semble avoir été assez mal fait ; j'avais déjà ce même sentiment, cet été, que quelque chose était très mal fait. Mal fait, avec le renfort d'une avocate du cabinet Ader et Jolibois, avec le concours d'une #DMCA Take Down team, ainsi que avec le concours d'une Google team. Aujourd'hui, plus de trois mois après la mise en demeure qui me parvenait, le net est toujours truffé d'informations qui étaient probablement supposées disparaitre discrètement, et vite, comme suite à des envois, suite à coup de sifflet, ou comme suite à quelques jappements au téléphone. Mais je peux me tromper ; personne ne m'a répondu à ces sujets non plus.
J'en profite pour noter que autour de Jean-Marc Morandini, ça chauffe. A iTELE, en pleine crise, une grève est reconduite à 81% des voix. Sur Europe 1 et NRJ12, tout semble plus calme ; Morandini serait suspendu à ces antennes. Des histoires de production, de casting et de cul, dont avec un mineur, nous a-t-on expliqué ; dénouement à suivre.
« Le producteur d'Astérix énerve la justice suisse » ou, aujourd'hui, « Oups ! Une erreur ... »
Nigloland : le patron du parc d’attractions rivalise avec les plus grands
« Nigloland rivalise avec les plus grands parcs de loisirs français et n’a pas à rougir de ses attractions face à Disneyland Paris ou au Parc Astérix », c'est à lire sur le Figaro... Leur patron rivalise également avec des experts en médias.
Cet été, constatant qu'un article sur une « folle rumeur » était soudainement référencé par Google, Philippe Gélis, le patron du parc, s'est introduit dans les locaux de « L’Est éclair ». Accompagné de deux gros bras, il y aurait violemment agressé un journaliste. Objectif atteint, ou presque. Alors que le patron de Nigloland exigeait la « suppression » ou le déréférencement d'un article sur la rumeur, il s'y est substitué de nombreuses nouvelles références d'articles qui nous rapportent l'intrusion et ses suites ! Google est comme nettoyé, bravo à Philippe Gélis et à ses deux gros bras !
Philippe Gélis avait été vite placé en garde à vue, puis sous contrôle judiciaire. Il lui est interdit de s'approcher des bureaux ou de journalistes de « L’Est éclair » d'ici à son procès, qui devrait suivre en janvier. Philippe Gélis pourrait encourir jusqu'à trois ans de prison pour cette opération #ereputation de toilettage musclé et sauvage du net...
Moi, j'attends donc tranquillement septembre et d'éventuelles suites ou un retour, après avoir été également agressé cet été. Par une avocate Parisienne, un talent, par une Google team et une DMCA TakeDown team, des experts en coups de ciseaux. Car par le passé, j'avais publié un billet et quelques coupons de presse... Il me semble que cette autre opération de censure d'informations a échouée aussi. Aucun journal ne nous en a rapporté quoi que ce soit, peut être par frilosité, encore, ou plus probablement par indifférence. Mais par contre et vu d'ici, Google a bien évolué également : de nouvelles références d'articles et des informations se sont substituées à d'anciennes qui devaient toutes disparaitre.
#Nigloland Mécontent d'un
article, le patron d'un parc
d'attractions se rend à
"L'Est-Eclair" pour
y agresser un journaliste
Publié le 18/08/16 à 16:44, l'Obs
https://t.co/yRYmTLY9OB pic.twitter.com/jKx3oeNxnR
— l'est-éclair (@lesteclair) 17 août 2016
Le directeur du parc d'attractions Nigloland, situé à 50 km de Troyes, comparaîtra en janvier au tribunal pour avoir agressé mardi le rédacteur en chef de "L'Est-Éclair". Lundi, le quotidien publiait un article titré "Folle rumeur à Nigloland", y évoquant - pour les démentir - des rumeurs d'attentat sur le parc. Son directeur a téléphoné mardi à la rédaction pour lui demander de retirer l'article du référencement de Google, ce qui n'est pas techniquement possible pour un média.
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A suivre, en septembre
NDLR : Copié/collé d'un de mes vieux billets... « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. » • De source Wikipedia, Albert Londres, Terre d’ébène (La Traite des Noirs), récit, Paris, Albin Michel, 1929
Je le savais bien, et l'on vient de me le confirmer. Quasi tout le monde est parti. Restent des stagiaires qui s'occupent des journaux et quelques robes noires pour des urgences, pour nos stars, pour les terroristes et le stock estival...
J'ai donc répondu à une mise en demeure #ereputation #DroitOubli qui m'est parvenue ce 11 juillet. On m'intimait alors de supprimer quelques signes dans mon blog, des « données personnelles », une information, puis de les faire déréférencer auprès de Google. Il pouvait ne s'agir que de bluff, de vent, d'une tentative d'intimidation, mais je l'ai prise très au sérieux, j'y ai répondu, mais sans changer grand chose, ici. J'attends, une éventuelle réaction en retour, des commentaires, des compléments, ce qui me permettrait alors de poursuivre des réflexions... Puis après avoir répondu à Me TRIPET, j'ai donc également écrit deux fois au Bâtonnier de Paris. Suite à ma première correspondance au Bâtonnier, il me parvenait déjà une référence de la forme « TRIPET Amélie / KANT Bruno - Aff. : Kant - Le Parisien », ce journal.
On vient de me renseigner sur ce qui va suivre. Peut être pas grand chose ; ping, pong, ping, fin du jeu, déjà ? D'ici quelques temps, en réponse à mes envois au Bâtonnier, Me TRIPET aura communiqué des observations à l'Ordre des avocats, au Service de la Déontologie. Puis ce service prendra une décision ; très probablement en septembre, donc.
Mes « difficultés personnelles » sont insignifiantes, sans intérêts, presque ; mais je rassure mes lecteurs, celles-ci se sont déjà résorbées. Si j'étais syndicaliste, avocat, en partance pour la Syrie, fonctionnaire, journaliste ou conseiller municipal, il aurait bien sûr rapidement suivi un gros bordel partout, peut-être même une pétition, sinon pire, des lancers de tongs ? N'étant qu'un individu comme un autre, voire n'appartenant comme toujours qu'à l'Unterschicht ou à des strates n’émettant jamais que des grommellements insensés, ce qui s'est produit n'a pas intéressé grand monde. Et pourtant...
De la DUDH, sur un.org, Article 19. « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. »
Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, sur legifrance.gouv.fr... Article 11. « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. »
Voir également sur eur-lex.europa.eu... le nouveau RÈGLEMENT (UE) 2016/679 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 27 avril 2016 (« données personnelles », considérant 153, puis article 85, alinéa 1, ou encore la Charte, article 11, ainsi que la Convention, son article 10 ; voir aussi article 17 - Interdiction de l'abus de droit). La Charte, l'article 11, peut être lu sur eur-lex.europa.eu ainsi que via coe.int
Evidemment, j'ai un peu tweeté et publié, raillé et rigolé, comme toujours, j'ai même été parfois un peu fâché. Quelqu'un s'est approché de mon blog avec de gros ciseaux... et suite à DMCA TakeDown, une information d'ici ne porte plus ! Ce qui était en premier très instructif. Ca m'a permis d'étudier de l'intérieur ces outils et méthodes de nettoyeurs de réputation, ça m'a permis de jouer même avec. J'ai peut-être abusé, au mois de juillet ? Si tel est le cas, on me l'apprendra bientôt. Car tout ce qui s'est produit et tramé a laissé des marques, des traces, ainsi que deux constats d'Huissier de justice...
Mais que nous racontent également ces textes qui nous arrivent de si loin et qui tomberont encore pour un moment de tout là haut ? Que nous dévoilent la référence retenue par l'Ordre des avocats ainsi que ce que je communiquais moi-même au Bâtonnier de Paris ? Qu'il y a un éventuel et sérieux problème, avec le journal le Parisien, ou plutôt, avec l'une de leurs avocats ? Pour moi, les textes comme les faits de ce mois de juillet 2016 sont assez limpides. « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme ». Les textes nous parlent d'un droit qui implique « celui de chercher, de recevoir [...], sans considérations de frontières, les informations ». La Charte des droits fondamentaux des Européens insiste également : « Ce droit comprend la liberté [...] de recevoir [...] des informations ».
Quel est le problème avec le journal le Parisien, que peut-on en penser ? Depuis peu, j'ai ce nouvel objet d'étude que m'ont fabriqué Maitre TRIPET et des teams de censeurs. Et j'observe, je réagis, je constate, je fais même constater et archiver... Nos journaux et nos talents à plumes, tout le monde ou presque savent ce que ça vaut. Mais là, c'est une fois encore tout à fait spécial. J'attends de découvrir comment et quand va évoluer enfin l'article « Le producteur d'Astérix énerve la justice suisse » ou ces résultats de recherche Google. Plus jamais ? Cet ancien article du Parisien contient encore une information qui devait absolument disparaitre de Internet, Maitre TRIPET était très ferme, début juillet. Comment Maitre TRIPET ou le cabinet Ader et Jolibois vont-ils faire pour convaincre ou contraindre le Parisien, qui devra bien rapidement changer ou supprimer son propre article, car il contient lui également des « données personnelles » de Mme X ?
Cette situation m'intrigue et m’embarrasse. Va-t-elle évoluer vite, et en septembre seulement ? Car nos journaux comptent depuis toujours parmi mes références, quoi qu'ils contiennent ou aient contenu. Et car ce qui s'est tramé, ce mois de juillet, porte également atteinte à ce droit fondamental de recevoir des informations. En juillet, un phénomène bizarre est venu polluer l'une de mes sources, le journal le Parisien, qui pourrait être lui-même confronté depuis à des difficultés d'ordre déontologique décrites sur le site du Conseil National des Barreaux, dans un article de 2008... Du CNB et sur le thème « Droits et obligations de l'avocat », les deux points immédiatement à la suite de ce qui constituerait un « fondement » :
« Le serment constitue le fondement de la déontologie et rappelle les principes essentiels de la profession.
• Le principe d’indépendance garantit au citoyen ou à l’entreprise que les conseils qui leur sont donnés ne seront jamais guidés par un intérêt personnel ou une pression extérieure.
• Le principe de loyauté fait que l’avocat ne peut conseiller ou défendre deux parties dont les intérêts sont susceptibles de s’opposer (règle du conflit d’intérêts). »
"Supprimez moi ça!", m'a lancé l'avocate. Et puis quoi encore? Je dois attendre sa réaction, maintenant. #avocats pic.twitter.com/TV558obZvV
— Bruno Kant (@bkant) 16 juillet 2016
Qu'est-ce qu'il a, mon blog ?
Je répond tout de suite à cette question : mon blog n'a rien du tout, même pas d'audience particulière. Lorsqu'un Morandini publie un billet, suit une déferlante de 40 000 visites dans la journée, voire même dans l'heure. Ici... En plus, je m'aperçois que sur Internet, c'est en ce moment juste le bordel, même dans l'actu, et que les indexations des moteurs de recherche semblent évoluer, manifestement au gré de suppressions et de censures de données. Serait-il possible qu'en raison de changements récents, mon billet de blog avait soudainement gagné en pertinence puis en visibilité ? En ce cas, ce ne serait qu'en raison de ces changements, une purge en cours sur Internet et peut-être mal faite, que mon vieux billet de 2008 assez conforme à ce qui était alors paru dans la presse commençait à poser des problèmes... Ce sont des éléments et une hypothèse type #Streisand que je pourrais soumettre aussi à Me Amélie Tripet, si elle m'écrivait à nouveau.
En attendant, et parce qu'il faut bien se distraire aussi entre des réflexions, je vais essayer de trouver plus que la courte minute « Prostitution : escort girl à 15 ans », par 66 minutes, encore diffusé par M6... « Zoé et Manon, deux adolescentes, plongent dans le monde de la prostitution à seulement 15 ans. Obsédées par le luxe et l'argent facile, les deux jeunes filles opèrent en tant qu'escort girl. Après 3 mois de rendez-vous tarifés avec de riches clients, elles sont finalement dénoncées par leur propre mère. » « On disait plutôt de l'escort ». « Si les relations sexuelles avec mineures sont fortement réprimandées par la loi, la police traque surtout les éventuels proxénètes ou systèmes de réseaux », peut-on lire chez M6 Enquêtes Exclusives. Des documentaires, mais récents et pour les français. Plus loin, j'ai trouvé « Pas sur la bouche - Le documentaire choc de Mireille Darc sur les `'escort girl" », encore récent, déconseillé aux moins de 16 ans... « la prostitution, en France, est libre. C'est le proxénétisme qui est interdit. » « `'Escort" : le mot s'est banalisé dans notre vocabulaire. Il suffit de faire une recherche sur Internet pour réaliser à quel point cette activité a explosé et surtout qu'elle touche et s'adresse à toutes les catégories sociales et professionnelles. »
Pas sur la bouche - Le documentaire choc de Mireille Darc
Ce 11 juillet, j'ai donc été mis en demeure et j'ai même été mis en cause par une avocate, rien que ça. Très probablement par une nettoyeuse de #ereputation ou faisant fonction, pour un billet de 2008. Dans mon billet, il ne figurait pourtant que des coupons de presse et des extraits, des informations qu'on peut aujourd'hui toujours retrouver et aller lire ailleurs, sur Internet, en tout premier dans des articles de journaux en ligne (le Parisien, le Soir, ...). Et il m'est reproché de m'être moi-même référé à nos principaux journaux français, ce sans même les avoir commenté, sans avoir dénaturé quoi que ce soit, ou il m'est depuis peu strictement interdit de me référer encore en ligne à des informations elles-mêmes pourtant toujours en ligne, mais ailleurs, et accessibles à tous via Google, Bing, etc, quelque chose de cet ordre #ShutUp
Dans ma rubrique Notes, sur la droite, il figure depuis toujours un petit avertissement qui peut avoir échappé à plus d'un visiteur : « L'actualité, au fil des mois... Les extraits proposés dans cet espace sont loin d'être exhaustifs. Pour la contradiction et pour plus consensuel, ne pas hésiter à suivre les liens pour lire l'intégralité des articles référencés. Ne pas hésiter non plus à compléter ces lectures par des recherches, sur le net, les sites officiels, ainsi que dans les bibliothèques ou les archives de médias traditionnels. » C'est ce qu'on nous apprend au plus tard dès le collège.
A l'époque, vers 2006, au moment d'un tournage d'un film, il y avait eu scandale, notamment sexuel. Contrairement à la Suisse, la France est depuis longtemps traversée par de forts courants abolitionnistes, par divers courants féministes, des courants récemment renforcés par le militantisme des FEMEN et autres anti-masculinistes. En France comme autre part, le sujet de la pédophilie ou de sexe avec des mineurs est également sensible, depuis des décennies. Vers 2006 puis fin 2008, nous discutions beaucoup de prostitution, de drogue et même de proxénétisme (une activité professionnelle quasi comme une autre, en Suisse, à la période des faits, puis également à la période du procès qui allait suivre).
Dans cette histoire, le journal le Parisien avait fini condamné pour avoir publié des informations erronées ou fausses. Je n'avais rien repris de tel, des choses trop erronées ; ma propre publication était postérieure, portait sur l'ouverture, donc, sur des éléments retenus par l'instruction, ainsi que sur des faits du déroulement du procès. Il m'est également reproché d'avoir pris note ou d'avoir publié trois coupons et extraits de journaux, j'avais un peu croisé des sources... A toutes ces périodes, de 2006 à 2008, je fréquentais moi-même assidument des prétoires, au civil, chez les sauvages, et les faits tels que rapportés fin 2008, par la presse, divers grands quotidiens français, ne m'avaient pas laissé indifférent ; j'en avais d'ailleurs pris ces « notes ». Il faut souvent un certain temps, des fois des années, même des débats dans des prétoires avant que des vérités puissent émerger... Plus tard, à un procès « Drogue et sexe chez Astérix », quelques faits et responsabilités avaient été établis, et des accusations telles que de chantage et d'extorsions allaient s'effondrer. Malgré ces histoires d'héroïne ou de coke et de cul, du sexe tarifé, de violences conjugales aussi, Thomas Langmann ne s'en porte manifestement pas plus mal ; The Artist, de 2011, a même été très bien reçu ; Astérix, on s'en souviendra.
Cinéma : comment Thomas Langmann a bâti son empire
Entreprendre.fr, publié le 10 sep 2015, extrait
« Avant le succès de The Artist, Thomas Langmann a, en effet, essuyé quelques plâtres, celui d’Astérix aux Jeux Olympiques (janvier 2008) et son budget de 78 M€ (film le plus cher de l’histoire du cinéma français), qu’il a lui-même réalisé, et qui n’a engendré «que» 6,8 millions d’entrées en France. »
Thomas Langmann, le nouveau nabab
M le magazine du Monde | 25.02.2012 à 14h23
« M le style, l'époque, l'actu », 2012, extrait : « sur le tournage d'Astérix aux Jeux olympiques, 50 000 euros sont dépensés en coke et escort girls. Quand l'affaire s'ébruite, Langmann s'en tire d'un " consommation personnelle ". »
Il y a fréquemment reécritures des histoires entre le moment du scandale, au gré des remous judiciaires et des temps médiatiques, puis à l'issue de ces procès. Il n'y a que chez les juges pour enfant, aux affaires familiales ou des tutelles qu'on ne reécrit jamais ou quasi jamais rien ; ces juges là lisent le passé et écrivent le présent comme le futur avec une précision telle qu'il n'y a jamais rien à reécrire... ceux là voient si clair, avec les travailleurs sociaux et les psys, que je ne comprend toujours pas pourquoi nous ne leurs confions pas Renseignement, anti-terrorisme et chasse aux radicalisés.
Aujourd'hui, une histoire de castings, de tournages et de scènes d'une web série fait beaucoup de bruit. Je pense qu'on peut raisonnablement affirmer que tout le monde s'exprime à ces sujets, parfois imprudemment. Il y a eu divulgations, communications, contestations, décisions prises et annonces de dépôts de plaintes. Nous lisons et voyons défiler absolument de tout, jusque sur les réseaux sociaux. Dans cette « affaire Morandini », d'ici quelques années, la justice aura établi des faits et responsabilités. Vais-je être un jour aussi accusé, mis en demeure, dénoncé aux Google et DMCA teams, voire même assigné pour avoir tweeté ou publié parfois, comme tout le monde, avec le hashtag #Morandini ?
Il faut que j'y réfléchisse. Et que j'envisage très sérieusement de supprimer presque l'intégralité de mon blog, notes et bavardages, la quasi intégralité de mes tweets, et 90% de mon Facebook, ou pour simplifier la tâche, que je songe à supprimer le tout. Que j'envisage également de faire supprimer quantité de mes lignes dans des forums ou dans des commentaires d'articles de journaux, sur des périodes même très antérieures à l'ère des réseaux sociaux.
#ereputation 0 results #DMCA [Redacted]
Edit, de la nuit du 23 au 24... Ce qui suit, dans ce billet, était déjà assez prudent, je crois. Je poursuis mes réflexions, mes recherches et mes investigations, en attendant la ou les suites. Il est maintenant très probable que je sois confronté moi même à différents fronts : une avocate, de chez Ader et Jolibois, de Paris, la team Google, localisée on ne sait où, mais également une team DMCA, d'ailleurs, qui pourrait être intervenue quasi en même temps que la team Google. Mais moi, ça va, les Tchernobyl ou Fukushima en live, j'ai l'habitude. Suite à mes réactions et quelques envois, le cabinet Ader et Jolibois et/ou Maître Amélie Tripet pourraient depuis peu être eux même confrontés à l'Ordre, à Me Amélie Tripet, au journal le Parisien, ainsi qu'à une cliente, mais également encore à moi, pour un moment... A suivre.
Edit de la même nuit. Ca fini par me fâcher. Après une Parisienne tout à fait déterminée, je commence à avoir le sentiment d'être confronté aussi à quelques offshores spécialistes en coups de ciseaux, qui reçoivent, survolent, cliquent et valident en étant aux ordres d'on ne sait quoi. Derrière tout cela, très probablement, également des hiérarchies qui imaginent qu'en cas de litiges ou dommages, des tribunaux finiront saisis, puis qu'alors, tout le monde pourra montrer ses voisins du doigt ou sinon, se soustraire... Super services, que proposent DCMA.com : « We are Internet experts - not legal experts », « you can extend your reach as a lawyer », just ask ! Et puis jusqu'à du DIY flate rate, accessibles à tous, dig and ask there. Ca fini par me fâcher, mais ce qui s'est produit et tramé ne m'étonne qu'à moitié ; par le passé, le personnage, dans le fond, auquel je m'oppose, s'était déjà fait conseiller par un « rayé du barreau ».
Ce qui s'est tramé, ces jours-ci, me permet de décortiquer un peu le fonctionnement d'outils de censure disponibles sur Internet. Depuis ce 21 juillet, pour une recherche très précise, sur Google, l'un de mes billets de blog n'apparait plus parmi les résultats. Et depuis ce 21 juillet, pour une recherche encore plus précise, il apparait la mention : « En réponse à une réclamation reçue dans le cadre de la loi Digital Millennium Copyright Act (DMCA, loi de protection des droits d'auteur aux États-Unis), nous avons supprimé 1 résultat(s) sur cette page. Si vous le souhaitez, vous pouvez prendre connaissance de la réclamation DMCA... » Manifestement, une information tout à fait particulière figurant dans mon blog ne doit plus jamais être affichée par Google. Pourtant, la même information figure encore dans des articles de journaux, et ces résultats là sont aujourd'hui toujours retrouvés puis proposés par Google. Dans le futur, tout sera peut être encore très différent... Pour le moment, seul mon blog pourrait faire l'objet d'un tel « traitement de données personnelles ». Pour les recherches les moins précises, Google affiche juste l'habituel message « Certains résultats peuvent avoir été supprimés conformément à la loi européenne sur la protection des données. » Ce n'est qu'en approfondissant qu'il fini par apparaitre aussi un avertissement de type « DMCA / Copyright Act ».
Loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique... Version consolidée au 23 juillet 2016, de l'article 1, « Ainsi qu'il est dit à l'article 1er de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, la communication au public par voie électronique est libre. » Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, version consolidée au 23 juillet 2016, article 1, « L'imprimerie et la librairie sont libres ».
Charte des droits fondamentaux de l'Union Européenne (2000/C 364/01), article 11, « 1. Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques et sans considération de frontières. 2. La liberté des médias et leur pluralisme sont respectés. »
Voir également le nouveau RÈGLEMENT (UE) 2016/679 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 27 avril 2016 (« données personnelles », considérant 153, puis article 85, alinéa 1, ou encore la Charte, article 11, ainsi que la Convention, son article 10 ; voir aussi article 17 - Interdiction de l'abus de droit).
Il faut que je vérifie ce qui s'affiche hors Europe, avec des VPN. S'agissant d'une censure avec ces outils DMCA, pourrait-elle avoir une portée globale ? Il s'agirait peut-être d'une piste de réflexion à soumettre à la CNIL, qui cherche encore comment faire appliquer légalement #DroitOubli Européen ou similaire à cette échelle, planétaire...
Il s'agit là de mes propres « données personnelles » aussi. Je suis identifiable et j'ai été identifié, voire même été dénoncé, par inconnu, donc, cela me concerne, m'intéresse également. Ce 22 juillet, il me parvenait d'ailleurs bien un message d'une Team Google me le confirmant, quelques unes de mes propres « données personnelles » font maintenant l'objet d'un traitement particulier : « Notification de suppression de la recherche Google conformément à la protection européenne des données », « À: Webmaster de http://justice.cloppy.net/ ». Comme j'avais pu deviner, constater qu'une censure pouvait rapidement suivre, une de plus, puis qu'elle était ensuite effectivement appliquée à mon blog, je n'avais donc pas été surpris de recevoir cette confirmation de la part de Google. J'ai réagit, répondu à Google, ses services en feront ce qu'ils voudront, je m'en fous, ou presque. « Votre formulaire de demande de réintégration dans le cadre de la loi européenne sur la protection des données a bien été envoyé. »
Ce 11 courant, je recevais donc une mise en demeure à laquelle je décidais vite de ne pas donner suite. Après une analyse plus fine de ce qui m'était parvenu, ainsi qu'après recherches, je ne changeais pas d'avis et je le faisais bien savoir, dès ce 13, puis surtout dès ce 16 juillet. J'ai répondu à Maître Amélie Tripet, chez Ader Jolibois (Paris), exposant des motivations et lui demandant un complément d'information afin de pouvoir, malgré tout, réfléchir encore. J'attends une réaction, son éventuelle réponse à ce qui lui parvenait, sa réplique ou ses commentaires.
D'une preuve de dépôt d'un e-RAR, le n° 1E00158271246, du 18, j'attends le récépissé |
Puis ce 20 juillet, je remarquais qu'une IP particulière s'était intéressée à ma publication de 2008... Bizarre. Et ensuite, fouillant autour de cette IP, puis chez Lumendatabase, j'ai rapidement compris qu'il pouvait suivre une censure. Qui n'a pas tardée ; dès ce 21, je remarquais bien que pour certains mots clef, les résultats de recherche de Google affichaient soudainement des choses très différentes. J'ai depuis essayé d'en savoir encore plus, mais en vain. Seul le message sibyllin de la Google Team m'en apprenait plus, m'apportait quelques précisions et confirmations utiles.
J'avais déjà évoqué des problèmes de « copyright », notamment dans une correspondance parvenue ce 19 juillet à l'Ordre des avocats de Paris. Il n'y a là aucun problème de type « copyright » non plus, pas à mon avis. J'ai le sentiment que ces outils ou cette censure là qui s’appuie sur les automatismes DMCA existants permet de cacher au public certaines informations ou des sources. La FAQ DMCA nous renseigne ou peut faire sourire : « In other words, the fact the content is yours, or in the case of a photo or video the subject is you, can be sufficient enough to request a takedown. » Quelqu'un a estimé que mon billet de blog de 2008 et les informations qu'il contient aujourd'hui encore lui appartiennent, ou sinon, il s'est reconnu sur la photo ou la vidéo... Il n'y avait rien que du texte dans mon vieux billet de 2008, quelques coupons et des extraits choisis, non commentés, de très précis coupons de presse, des notes.
Vu chez Lumen, « Found 0 results » ? |
L'à propos de Lumen database peut faire rire également : « Our database contains millions of notices, some of them with valid legal basis, some of them without, and some on the murky border. » « On the murky border » ou « à la frontière sombre », selon traduction.orange.fr. Je pensais que j'allais être très rapidement entrainé ou emporté dans un processus judiciaire loyal et bordé par du vrai droit, puis ainsi avoir l'opportunité de débattre sereinement ; mais il n'aura peut-être suivi qu'une censure pure et simple d'un billet de mon blog avec ces outils Google et une moulinette DMCA ? On verra. J’attends, je ne sais pas ce qui pourrait se tramer encore ou non au cours des prochains jours et puis des mois qui suivront. Je ne suis pas devin. J'ai fait rire aussi chez mon hébergeur, où j'ai déjà cité John Galsworthy : « La justice est une machine qui, ayant reçu une poussée de quelqu'un, continue à rouler d'elle-même. »
Dans la base de Lumen, de nombreuses notices sont dites et marquées « Redacted », elles sont partiellement ou totalement anonymisées, vides, parfois sans le moindre renseignement. Je n'ai pas réussi à retrouver celle qui me concernerait, pour la lire et ainsi pouvoir mieux comprendre encore pourquoi ce traitement spécifique est appliqué à mes « données personnelles » ; je n'ai rien trouvé, ni avec des mots clefs simples, ni autour de la date du 21 juillet. Mais les quelques notices partiellement expurgées de données renseignent sur ce que sont supposées être les notices dites « Redacted ». Quelque part, dans ce fouillis DMCA, il devrait figurer ma propre notice car j'ai moi même « divulgué » des informations parues par le passé, dans la presse, et que la presse « divulgue » aujourd'hui toujours...
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