La partialité et l'obstination des juges... ça n'existe pas du tout
Me Michel Amas et le barreau de Marseilles croient donc pouvoir faire avancer les choses, comme sous huitaine et pour beaucoup, comme d'un claquement de doigts, essentiellement en modifiant quelques textes. J'ai des doutes, de très gros doutes ; j'y reviendrais à l'occasion, et lorsque j'aurais pu prendre connaissance de leur projet de loi.
« Déjà en 1960, le doyen Carbonnier écrivait : "[L'intérêt de l'enfant] C’est la notion magique. Rien de plus fuyant, de plus propre à favoriser l’arbitraire judiciaire. Il est des philosophes pour opiner que l’intérêt n’est pas objectivement saisissable et il faudrait que le juge décide de l’intérêt d’autrui ! L’enfance est noble, plastique, et n’a du reste de signification que comme préparation à l’âge adulte : de ce qui est semé dans l’enfant à ce qui lèvera dans l’homme, quelle pseudoscience autoriserait le juge de prophétiser". » • Pour en finir avec l'intérêt de l'enfant, Pierre Verdier, dans Journal du droit des jeunes 2008/10 (N° 280)
« Actuellement, lorsqu'un collègue prend une décision, au lieu de le contrôler, les autres magistrats sont solidaires. Une chaîne de solidarité se met en place et le contrôle n'existe plus. » • Libé, décembre 2005, Serge Portelli, vice-président du tribunal de grande instance de Paris
« La justice est une création perpétuelle. Elle sera ce que vous la ferez. N’attendez pas le feu vert du ministre ou du législateur ou des réformes, toujours envisagées. Réformez vous-mêmes. (…) La loi s’interprète. Elle dira ce que vous voulez qu’elle dise. Sans y changer un iota, on peut, avec les plus solides “attendus” du monde, donner raison à l’un ou à l’autre, acquitter ou condamner au maximum de la peine. Par conséquent, que la loi ne vous serve pas d’alibi. (…) » • 1974, la « harangue » de Baudot
« ... La plupart de mes convictions entraient en collision avec la pratique de cette infâme profession, dont l'insane vanité fait oublier qu'il s'agit juste de punir, de châtier, tâche vile s'il en est. Juste une carrière de bourreau. » « Sans moi, désormais ! » • Laurent Lèguevaque, Plaidoyer pour le mensonge, ISBN : 2207257541
https://t.co/ncEFQDmNYB @AlexisComite La partialité et l'obstination des juges, comme leur corporatisme, ça n'existe pas du tout, et ça mène à ce genre de situations
— Bruno Kant (@bkant) October 14, 2019
Silence
Silence, c'est ce qu'avaient exigé Xavier Serrier et le parquet de Nanterre. Alors silence #FuckYou pourquoi pas.
Une expérience de « l'assistance éducative », assez pour faire réapparaitre un enfant, assez aussi pour traiter plus tard un avocat de faurisson. Une expérience du droit et de ce milieu, assez même pour effrayer un juge et le forcer à juger... Ca n'a jamais intéressé personne ; j'espère un jour connaitre et comprendre les raisons de cette indifférence.
Et le temps passe. Je me plaignais déjà de l'ASE des Hauts de Seine, dès tout début 2003 ; puis assez vite également du juge des enfants de Nanterre et de son cabinet ; ensuite, de l'OSE, beaucoup de leur MECS de Taverny, puis de quantités de choses encore. Non sans motifs valables. D'ici quelques temps, 15 à 20 années se seront écoulées. L'ASE ou cette DDASS s'occupant mal d'environ 500 000 mineurs d'une classe d'âge, ces « professionnels » auront « travaillé » ou simplement négligé jusqu'à un bon million d'enfants et leurs familles.
« Voisins, services sociaux, justice, tout le monde savait... rue de la Tuyolle à Taverny »
« Excessif ! », pourrait-on me lancer, j'vois pas trop d'autre choses. Mais je ne dois pas être plus excessif qu'un Jean-Marie Vauchez, éducateur spécialisé qui n'a jamais vu de violence dans un foyer de la DDASS. Et je ne pense pas être excessif du tout lorsque j'affirme que seul le juge Thierry Baranger était vraiment très différent d'autres petits juges de Nanterre et très différent aussi des hauts magistrats de Versailles. Ni même excessif lorsque j'affirme que, hormis à de trop rares exceptions et sur très courtes périodes, tout ce qui a été infligé à mes enfants, à ma famille ainsi qu'à moi même a laissé tout le monde indifférent, surtout les gens de milieux qui prétendront qu'ils ne travaillent ou n'ont jamais travaillé ainsi ni cautionné ces façons de faire ; ce n'est ni l'OSE France ni l'ARSEA Alsace qui pourraient ici me contredire. « Masculiniste ! » vont relancer les #radfem qui ont été bernées par la Police de Paris et par AFP...
Mais « silence (et va te faire foutre profondément) »... un haut magistrat d'une Première Présidence vous lâchera plus dignement « allez vous faire mieux conseiller », aujourd'hui, ça me convient ; ça repose, le silence, ou peu de sollicitations, si peu de mentions, par peu de moralistes incultes ou de bas étages, peu de critiques ou de ricaneurs et pas d'injures sur les réseaux sociaux ; ça m'arrange, ce calme, cette quiétude. Par le passé, un peu plus de bruit suffisamment pertinent aurait certainement pu changer le cours des choses pour ma famille et mes enfants. Maintenant, ce n'est plus que la merde dans laquelle d'autres que nous sont enfuis ou en passe de l'être, ce qui n'est pas mon problème, d'autant moins mon problème que j'avais assez bien prévenu toutes ces années passées.
Si, j'avais prévenu, très souvent. Même autour du cas Agnès Marin ou de Matthieu, ce mineur parfaitement réinsérable, une affaire qui avait ébranlée tout le gratin. Là encore, je crois qu'on s'en cognait, ou presque. La PJJ et l'ASE ou ces expertises à raz des pâquerettes nous en seront éternellement reconnaissants ; ils font un boulot formidable
Pour ma fille ainée et ma famille, j'avais prévenu aussi, très régulièrement. Je prévenais les juges, je prévenais les autorités ; je crois que j'ai prévenu partout et tout le temps, de fin 2002 à 2009. Mais on me renvoyait à chaque fois vers les magistrats de Nanterre et vers la cour de confirmation de Versailles... « Sans la justice, c'est la sauvagerie du plus fort ». Pendant tout ce temps, il fallait que je ferme ma gueule, que j'aille me faire soigner ou me faire foutre, ils ne supportaient pas mes critiques et remarques, et que j'accepte et même que je « collabore » avec les #educspé et à leur entreprise de destruction... J'ai tourné une page, j'ai fermé la porte après 2009. Après des années puis des mois et des mois d'efforts encore, et après que des #éducspé et des magistrats aient une fois encore tout anéanti. Passé 2009 et des vacances d'été en famille, j'ai juste laissé la DDASS finir son « travail », pour ne plus avoir de difficultés après la majorité de mon ainée. Ils l'ont « orientée », déscolarisée. Voilà. Quand des imbéciles s’obstinent, on s'incline.
Octobre 2010, je ne faisais plus que me moquer des magistrats et du parquet, des journalistes aussi: https://t.co/AiAIYK0tPy Suivait après un arrêt de @Courdecassation qui a juste été ignoré: https://t.co/y6f634crVo
— Bruno Kant (@bkant) October 11, 2019
« Il faut toute fois noter que toutes les situations de séparation ne sont pas équivalentes et que certaines sont plus "agitatrices" que d'autres [...]. » • Richard Josefsberg, lire Internat et séparations, une « référence »
Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, Montesquieu, 1721 • « Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice, lorsqu’on va, pour ainsi dire, noyer des malheureux sur la planche même sur laquelle ils s’étaient sauvés. »
« Quand les situations n'entrent pas dans le cadre des nouveaux modèles de réussite, quand les enfants ont des réactions et des attitudes qui ne ressemblent pas aux images de "l'enfant du divorce" forgée par notre société, ceux qui se tournent vers la justice pour qu'elle dise la norme et tranche un conflit de droit ne rencontrent qu'une institution désemparée. Faute de savoir répondre à leur demande, la justice ne peut que mettre en oeuvre tous les moyens possibles pour étouffer les différends. » • Le démariage. Justice et vie privée, Irène Théry, Odile Jacob, 1993, reédition de 2001, pages 239-240.
Michel Amas sur son projet de loi sur le placement d'enfants
Le #avocat réclame de pouvoir faire la même chose que j'ai pu faire entre 2008 et l'été 2009... L'avocat réclame maintenant, à l'époque, puis depuis, j'avais essentiellement été moqué par des avocats ou ces sphères
Michel Amas sur son projet de loi sur le placement d'enfants, 9 octobre 2019
Des sommations de juger sur fond de couacs en série, avril 2008
Internat et séparations
Il faudra que j'y revienne un jour, pour plus développé, en articulant la prose et le travail de Richard ou de ce guru avec, entre autres, les jugements de Nanterre et les arrêts de la cour d'appel de Versailles. Pourquoi la MIVILUDES deviendrait alors très vite évident pour tous. D'un mail que je viens d'envoyer, car c'était un peu un sujet :
Mais cette histoire, c'est déjà du passé. Depuis, Richard Josefsberg reste référencé partout, dans les IRTS ainsi que par le monde judiciaire, par exemple, ici:
http://www.enpjj.justice.fr/mediatheque/modules/webportal/results.php?op=seealso&idbase=14&search_mode=&fields=Auteur&value=JOSEFSBERG%20Richard
Dans ses travaux, et alors que je leurs exposais la situation de ma fille, "cas social" dont il s'était très personnellement occupé; ce sont des passages de cette nature qui pouvaient faire sourciller la MIVILUDES. Des rééducateurs qui coupent les ponts d'avec la famille et qui vont remettre au monde les enfants ailleurs, je crois que ça les dérangeait:
"L’étymologie latine - de la séparation - propose deux hypothèses : une qui signifierait disposer, placer, préparer, l’autre désignerait le fait de produire, d’inventer, de créer et mettre au monde."
"Ces deux théories sont retenues par J.Lacan qui joue sur l’équivoque « autorisée par les latinistes » dit-il entre « se séparer » et « s’engendrer ». Se séparer c’est donc pouvoir donner naissance à."
Extraits de "Internat et séparations"
Richard Josefsberg
Cahier de l'Actif n°306/307
Souvent les gens râlent #MeToo
J'ai encore lâché quelques threads et des tweets en plus de billets de blog, ici... Je crois que tout est assez explicite, limpide. J'ai tout plein de preuves, dont des décisions de justice, de 1995 à 2015, 20 ans d'expérience des tribunaux.
20 ans. D'autres dont des ordures et des crevures auxquelles j'ai été confronté ces années passées en diront que « ce n'est pas normal. » Ceux là voudront encore s'obstiner à me dépeindre totalement dérangé. Voire même maintenant sinon depuis très longtemps déjà complètement à la rue, comme la plupart des parents d'enfants placés ou précarisés davantage par ne serait-ce que quelques premières semaines ou mois « d'assistance éducative » assortis de leurs déluges de calomnies... A ce sujet, à ceux qui me salissaient à outrance pour sauver leurs miches et pour occulter leurs turpitudes, ou aux effets plus communs de ce genre de traitements, lire la lettre de l'ONED de février 2016... « La recherche qualitative qui a été menée en 2015 à la demande l’ONPES vise à mieux appréhender qui sont ces familles, ce qu’elles vivent concrètement, ce à quoi elles aspirent, en répondant à une série de questions ». Relire également La disqualification sociale, par Serge Paugam. Puis approfondir ce que ces mêmes gens font aux enfants... par exemple, en lisant Placement dans l’enfance et précarité de la situation de logement, par l'INSEE, 2016.
Edit... Plus loin et après mes derniers tweets, on m'a demandé un résumé, par mail. Je l'ajoute ici, page suivante. Après quoi, on me redemandait quelles étaient les relations que je pouvais encore avoir avec mon aînée, aujourd'hui. Aucune. Je ne suis définitivement pas fou. 20 ans d'histoires avec cette môme et sa famille maternelle, ainsi que avec des gens de robe et ceux qui les côtoient, c'en était assez, et ça en restera très longtemps encore bien assez. 20 ans d’expérience des tribunaux et de toutes ces difficultés. Et la première des choses qu’on me lance le plus souvent, c’est « aviez vous un #avocat ? », ou encore, « avez-vous fait appel ? » Ceux-là peuvent passer leur chemin
Souvent les gens râlent #MeToo mais ils n'ont pas de preuves. J'en ai plein, même la preuve que la justice a détruit un dossier médical alors que des expertises judiciaires devaient être faites avec.... pic.twitter.com/3rmz79tbUk
— Bruno Kant (@bkant) October 7, 2019
"Fruits de dysfonctionnements familiaux, ces dossiers proviennent souvent de divorces difficiles. L'enfant majeur devient une arme supplémentaire dans le conflit qui oppose d'anciens conjoints." https://t.co/TBNESkq0pD @Lau_Be1 1995 à 2015: 20 ans d'histoires... ça me suffit.
— Bruno Kant (@bkant) October 7, 2019
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La commission prévention du CNPE travaille
Depuis quelques semaines, j'avais pour projet de republier un billet sur le cloaque de l'OSE France, ou cette MECS dirigée par Richard Josefsberg. J'apprends que le sujet serait aujourd'hui seulement à l'étude, par le CNPE...
« Les manques de moyens et de professionnels », nous dit encore Michelle Creoff ; poncif auquel je ne crois plus du tout. Les travailleurs sociaux et nos autorités s'en donnent énormément pour obstruer et pour tout étouffer ; en bons « professionnels » qu'ils sont, et avec ces moyens là, ils vous cacheraient facilement jusqu'à une baleine sous un tapis.
On attend donc maintenant deux choses, ces prochains temps :
• Le projet de loi de Me Michel Amas ; je pressens qu'il ne servira pas à grand chose, pour en avoir déjà discuté par le passé, avec mon avocat d'alors, puis après avoir bien approfondi le sujet ; les parents n'ont plus de capacité juridique lorsqu'un JDE est saisi, dans son cabinet ou bureau, une variante du Code noir et de son article 30 s'applique, l'article 16 du même code également ; à chaque pique ou réplique des parents ou de leur conseil, le magistrat motivera autrement ; pour patienter, relire la harangue de Baudot, par exemple, à la rubrique Festival du Monde : « La justice est une création perpétuelle. Elle sera ce que vous la ferez. N’attendez pas le feu vert du ministre ou du législateur ou des réformes, toujours envisagées. Réformez vous-mêmes. (…) La loi s’interprète. Elle dira ce que vous voulez qu’elle dise. Sans y changer un iota, on peut, avec les plus solides “attendus” du monde, donner raison à l’un ou à l’autre, acquitter ou condamner au maximum de la peine. Par conséquent, que la loi ne vous serve pas d’alibi. (…) »
• Un avis du CNPE « sur les violences en institutions » ; je doute qu'il s'étendra sur tout, et je doute très fort qu'il s'étendra sur les violences exercées jusque dans les prétoires par ces mêmes dits « professionnels » de la DDASS ; mais un avis sur ce qui se passe dans leurs maisons du bonheur, ces iles aux enfants où tous les monstres sont gentils et où les parents sont absents, serait déjà un premier petit pas ; en attendant que les experts missionnés par le CNPE nous rassurent, relire Droits des enfants placés et en situation de risque, de 2007 : « Bien que les foyers d’accueil aient assumé la responsabilité de l’éducation de millions d’enfants en Europe pendant des siècles, les éducateurs et les spécialistes de l’enfance connaissaient bien depuis longtemps les inconvénients et les effets pervers de ces institutions pour le développement et le bien-être des enfants. Les conclusions d’observations répétées dans de nombreux pays au cours des dernières décennies n’ont fait que renforcer cette certitude. »
La commission prévention du CNPE travaille sur les violences en institutions. L'avis sera rendu en novembre 2019.Cette thématique est analysée depuis longtemps. Ce qui manque; le courage politique et des professionnels des moyens.
— Créoff Michèle (@CreoffM) October 6, 2019
Vous voulez savoir pourquoi ma fille ainée a disparue en 2005? Et ce que les travailleurs sociaux nous reprochaient? Elle comme moi, nous parlions de trop. Un #thread: https://t.co/Rwyh4hLRMW
— Bruno Kant (@bkant) October 6, 2019
Un 5 octobre, à Paris
Occupée, par un live sur Facebook, je pense pic.twitter.com/FfiBUL2QGc
— Bruno Kant (@bkant)
October 5, 2019
Me Amas aux parents d'enfants placés : « c’est vous le cœur du truc » !
Sur Facebook, j'ai vu que Me Michel Amas annonce maintenant un très prochain Grenelle des enfants placés. Les parents, leurs perceptions ou les discours qu'ils vont lui livrer seront au coeur de débats bientôt menés par des avocats, des médecins et des psychiatres, nous annonce-t-on encore #facepalm Un meeting avec des « psys », ces plaies, dont des babillages sont au fond de la plupart des dossiers d'enfants placés ou raflés par la DDASS et les juges... Babiller, un mot très dur lorsque l'on lit Larousse, mais tellement vrai vu certains avis, rapports et expertises à ces dossiers : « Vocalisations spontanées émises par les nourrissons en dehors de toute expérience auditive. »
Puis il y a une manif à Paris, ce samedi matin, un rassemblement de parents ou de mères, place de la République, de 9h30 à 13h00. Je ne sais pas encore quoi faire, ni d’ailleurs pourquoi. Peut être aller à Paris, ce samedi, ou juste rester au lit. J'irais peut-être, pour voir combien ils seront ; et en ce cas, pour discuter un peu aussi. En avril 2006, à l'occasion d'une telle manif de parents, on était 14 dans Paris. En décembre 2008, à l'occasion des 60 ans de la DUDH, on était rassemblé à 6 (8 si on compte également le personnel des RG présents ce jour là) ; à l'époque, en 2008, j'avais foutu le feu à trois pavés de l'Unicef et de Dalloz, car inexploitables lorsqu'un JDE est affairé, ce qui est exactement ce que Me Amas et son entourage d’aujourd’hui confirment.
Par curiosité, j'ai envoyé un ballon sonde sur Facebook. Pour voir l'effet que ça va faire ; surement aucun. Un lien vers la lettre de l'ONED de février 2016 sur les familles ou les parents d'enfants placés, leur éviction, leur dénigrement, leur décrédibilisation, leur invisibilisation, qui qu'ils aient été, qui qu'ils soient et qui qu'ils pourraient un jour être. Sous un échange avec une femme, j'y avais aussi ajouté : « Michel Amas Je vous perçois optimiste. Malgré son activisme, Catherine Gadot et son association le Fil d'Ariane ne sortaient pas beaucoup d'enfants de ces rouages. 1 à 3 sur 1000... sinon moins. C'est au moment de l'IP (l'avocat ne peut pas intervenir) ou au moment de l'OPP qu'il faut intervenir. Après, c'est trop tard. Des difficultés et des souffrances s'ajouteront, qui suffiront généralement à elles même à motiver la prorogation des placements ou de suivis eux également infligés sur la durée, longue. »
https://t.co/S2lCJqY8Y4 @Lau_Be1 Vous connaissez La disqualification sociale, une étude et essai, par Serge Paugam, sociologue? "Un ouvrage affreusement dans le dénigrement", selon un #éducspé qui n'appréciera pas davantage cette lettre de l'ONED.
— Bruno Kant (@bkant) October 3, 2019
L'Humanité de l'#ASE et les enfants détruits par les #educspé on en avait déjà pas mal parlé en marge de l'affaire dite d'Outreau. @LyesLouffok T'arrivais dans les foyers de la DDASS... https://t.co/mk4B7riGZ2 pic.twitter.com/JJGGlcMKM8
— Bruno Kant (@bkant) October 3, 2019
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Un avocat, pour l'enfant ?
Ceci pourrait n'être qu'une courte note personnelle, pour plus tard. S'il me prenait un jour d'approfondir le sujet. Ou si on me demandait un jour des précisons - ce qui n’adviendra jamais.
Le rapport de Perrine Goullet ou de sa mission d'information sur l'Aide Sociale à l'Enfance me semble être truffé de coquilles et de perles. J'étais déjà très surpris par les associations de parents qui avaient été auditionnés : une catastrophe. J'y lis aussi que « Il serait... de bonne pratique que les frais d’avocat soient pris en charge, pour les enfants, au titre de l’aide juridictionnelle. » Ou encore, parmi les recommandations, « Améliorer la prise en compte de l’enfant dans la procédure judiciaire, en : – rendant obligatoire la présence d’un avocat auprès d’un enfant quand une mesure d’assistance éducative ou de placement est envisagée ; »
Autre part, nous pouvons lire que « selon l’article 9-1 de la loi n°91-647 du 10 juillet 1991 relative à l’aide juridique, (introduit par la loi n°93-22 du 8 janvier 1993) : `'dans toute procédure le concernant, le mineur entendu dans les conditions mentionnées à l’article 388-1 du code civil, s’il choisit d’être entendu avec un avocat ou si le juge procède à la désignation d’un avocat, bénéficie de droit de l’aide juridictionnelle". » Mais cette loi de 1991 ou de 1993 a peut-être été modifiée depuis 2011...
En tous cas, chez Dalloz, à la une, pour les débutants et dans un article daté de 2012, on peut également lire que : « L’enfant a droit d’être entendu ! ... l'aide juridictionnelle est de droit, ce qui permet de garantir une indépendance vis-à-vis des parties et une neutralité à l'égard de l'enfant (L. n° 91-647, 10 juill. 1991, art. 9-1). » Ca aurait été abrogé ?
Rendre obligatoire la présence d’un avocat auprès d’un enfant lorsque le juge des enfants est saisi ? Cela me semble être inutile. D'expérience, cette espèce là, le #avocat de l'enfant, ou cette sorte de cafard, un parasite de plus aux audiences, une de ces créatures réputées fuir la lumière, se contente de faire où les juges et les travailleurs sociaux voire même la famille d'accueil lui suggèrent de faire. Déférence #avocat « Considération respectueuse à l'égard d'une personne, et qui porte à se conformer à ses désirs et à sa volonté », des mots de CNRTL...
Est ce qu'il y a une nouille ou coquille dans le rapport de @perrinegoulet ou ce que lui ont raconté des #avocats? https://t.co/of455533S2 https://t.co/CZEQ1zfV6y pic.twitter.com/XdA20JIuZt
— Bruno Kant (@bkant) October 2, 2019
Quant à ceci, pas sûr que ce soit utile. @perrinegoulet @LyesLouffok D'expérience, le #avocat de l'enfant se contente de faire où les juges et les travailleurs sociaux lui suggèrent de faire. pic.twitter.com/hnNqysRHGr
— Bruno Kant (@bkant) October 2, 2019
Environ 15 ans après cela, des #avocats et @perrinegoulet nous suggèrent donc qu'un enfant de l'#ASE devrait avoir un conseil... pic.twitter.com/gU1U1yITkp
— Bruno Kant (@bkant) October 2, 2019
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Michel Amas découvre...
Un profil Facebook particulier, donc. L'avocat y gratte sa guitare, y poste aussi des choses improbables. Et il y pousse de temps en temps ses coups de gueule. Il découvre ce qu'il est très convenu d'appeler « assistance éducative »...
Par le passé, le Fil d'Ariane, l'association de Catherine Gadot, animait un petit forum ; plus rien de cela n'existe aujourd'hui, tant pis. Quelques femmes y échangeaient et s'y exprimaient, exposaient leurs difficultés personnelles ou familiales ainsi que celles que leurs infligeaient de surcroit l'Aide Sociale à l'Enfance. Parmi ces femmes ou ces situations dépeintes, y avait bien entendu le grand classique, une mère dénoncée/accusée/suspectée d'être indigne, ses enfants étaient placés ; les travailleurs sociaux s'affairaient à distendre pendant des mois et des mois les relations mère-enfants avec, pour objectif, le transfert de la garde au père... Puis de l'encore plus glauque ; une mère s'y morfondait terriblement, dans une grande confusion, y pleurait ses entants ; elle en avait perdu un premier, en bas âge, un nourrisson ; et car cette mère-ci ne s'était pas encore remise du décès de son premier né, ou parce qu'elle était peut-être susceptible de « mal s'y attacher », la DDASS lui avait simplement retiré son second enfant, dès sa naissance... On va nous jurer que de telles méthodes et pratiques étaient bien nécessaires et parfaitement humaines.
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Voilà bientôt octobre
Pour ce mois de septembre et suite aux sorties récentes de Me Michel Amas, j'avais encore un autre projet de billet, sur le cloaque de l'OSE France. Ensuite, Lubrizol a pris feu, puis je poursuivais encore des lectures...
Le rapport d'information de Perrine Goulet sur l'Aide Sociale à l'Enfance est paru, disponible ici. Parmi ses recommandations : écouter plus les familles d'accueil et les travailleurs sociaux, un avocat ou un de ces cafards pour l'enfant, et puis amménager des chiottes à proximité immédiate du bureau des juges des enfants. Le concept me plait beaucoup. Ce que je vais publier ou republier sur le foyer de Taverny devrait encore une fois faire grincer un peu.
Quant on connait un peu le milieu, on est plus enclin à discuter longuement avec une droguée, une débile, une pute ou une plaie plutôt qu'à accepter spontanément ce que raconte un #educspé ou ce qu'on lit dans un jugement de JAF ou de JPE. https://t.co/2mlBaz5DSW
— Bruno Kant (@bkant) September 29, 2019
Une catastrophe
Dans ce billet, je pourrais parler un peu de ce qui vient de se produire à Rouen, un incendie à l'usine Lubrizol, ainsi que de dispersions en ville et dans la nature, de la communication de l'Etat et même de celle des journalistes à ces sujets... Je ne ferais que réécrire l'un de mes billets d'octobre 2008, Ca me fait souvent penser à Tchernobyl...
Ca a changé. Reste juste le cache et l'URL, un peu étranges. Un comique à la rédac... https://t.co/bdaTP8fGmb PS: n'en dites surtout rien à Greta pic.twitter.com/UNs8JG6Rz2
— Bruno Kant (@bkant) September 27, 2019
Tandis que la vrai catastrophe du moment, je la perçois tout autre part. J'ai fouillé un peu dans tous les sens, et depuis juillet encore. Je n'ai pas repéré grand monde sur la toile qui critiquerait la DDASS et qui aurait suffisamment la tête sur les épaules. Qui existe-il, qui ne serait pas trop proches de courants intellectuellement faibles, déviants ou sectaires ?
Sceptique... avais-je ajouté, ici, récemment, après Appel à candidats ou à contributions, par des professionnels ayant un peu de bouteille ou un regard neuf et pertinent. Un appel auquel je ne croyais pas une seule seconde, chacun de ceux là pouvant préférer rester isolé dans son coin, pour leur sérénité ou simplement par défiance envers les autres, des légions... Beaucoup de légions de conspirationnistes et de fragiles en lutte contre « les réseaux » ou « les satanistes », des troupes qui partagent et s'abreuvent auprès de sources dites « alternatives ».
J'étais déjà très sceptique et même atterré lorsque je découvrais le casting des « associations représentant des parents contestant les décisions de placement de leurs enfants » de la mission d'information de Perrine Goulet, rapporteur. Sur ce vaste sujet de l’assistance éducative ou sur l’aide sociale à l’enfance, ACALPA ? Des gilets jaunes ou Rendez-nous nos enfants ? Et Violette justice ? N'y manquaient que des plus extrêmes, ceux qui accusent les extraterrestres, d'entretenir les malheurs de ce monde pour y puiser leur énergie (à ce sujet, revoir Disney/Pixar Monsters, Inc, une excellente caricature ou un bon docu-fiction, selon le camp). Puis ensuite, je fus également vite conforté lorsque j'ai pu lire la retranscription de ce huis-clos, à l'Assemblé nationale. Il n'existe pas grand monde parmi ceux qui crient aux abus massifs de l'ASE qui puissent nous démontrer l'ombre d'une première dérive ou anomalie.
« J’ouvre une brève parenthèse pour répondre à votre remarque sur le faible nombre de personnes présentes. ... » « Enfin, les instances judiciaires françaises, européennes et internationales sont suffisamment nombreuses pour que vous puissiez éventuellement déposer plainte si vous pensez que le système n’est pas adapté. » « D’autre part, si la CEDH n’a pas donné suite à vos mémoires, c’est peut-être faute d’éléments le permettant. Il est étonnant de vous entendre expliquer qu’autour de vous tout le monde a tort a priori, CEDH comprise. » « L’un des nœuds du problème est que, de manière presque systématique... » « Mesdames, monsieur, nous vous remercions. »
Mme Goulet pourrait même avoir répondu à ACALPA : « S’agissant de la rupture du lien, que vous présentez comme systématique, je me suis rendue dans plusieurs instances où j’ai pu constater que, même en cas de difficultés parentales, les parents ont accès à leurs enfants. » Il n'y a de problèmes nul part, il n'y en a jamais eu en aucun endroit ni d'ailleurs à la moindre époque, nous a-t-on redit. Il faut y croire, croire, et ne pas douter.
Je viens de relire Au colloque du Fil d'Ariane, des notes d'octobre 2008. A l'époque, on nous y martelait également que tout allait parfaitement bien. Les « pas contents » y étaient aussi invités à retourner ou à visiter les tribunaux...
"Table ronde, à huis-clos..." https://t.co/xGDIkkN45M pic.twitter.com/mjt03FGn2J
— Bruno Kant (@bkant) May 24, 2019
#Rouen : les précédents incidents de l'usine #Lubrizol pic.twitter.com/0eimW01E5r
— Ina.fr (@Inafr_officiel) September 26, 2019
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Anger : une femme retourne le bureau d'un juge des enfants
Curieux. Qu'est ce qui peut bien mettre une jeune femme et mère dans cet état, de nos jours ? « Près du bureau, dans les entrailles du palais de justice d’Angers, les hurlements ont vite alerté. Une femme de 31 ans est entrée en furie, mardi 17 septembre, dans le bureau d’une des juges... Son avocate est parvenue à la calmer... » Mais ma question est peut-être trop osée. Des affaires de femmes et entre femmes, là, qui ne me regardent en rien
En 2007, une femme poignardait le juge pour enfants Jacques Noris. 13 ans de prison, en appel. Depuis, on accède aux tribunaux par des portiques. C'est du passé, ça. Mais qu'est ce que ça fait chier depuis, ces contrôles et portiques aux accès des tribunaux. METZ (AFP) - « Le juge a été poignardé vers 10H30 par la mère, une femme de 36 ans, avec un couteau dont la lame mesurait une vingtaine de centimètres, a-t-on précisé de source préfectorale. » Les confidentiels de nouvelobs.com NOUVELOBS.COM | 06.06.2007 | 16:39 - « Tribunal de Metz. Jacques Noris, le juge des enfants poignardé par une mère en plein audience, hier, est une figure très... » ...
Parfois des confidentiels pour ces histoires, et parfois rien qu'une unique brève. Pas plus. #silence
Les mères ou ces femmes, ces dérangées. Montbéliard | Faits divers « La mère hystérique fonce dans les locaux de l’Aide à l’enfance, Mis à jour le 29/08/2019 à 12:24 Est-Républicain À 11h20, mercredi matin, à Montbéliard, une femme de 39 ans est entrée dans une rage folle quand le personnel de l’ASE (aide sociale à l’enfance) lui a refusé un rendez-vous avec ses enfants. Au volant, en marche arrière, elle a détruit l’entrée de la structure et brisé des vitres. » « Une patrouille se rend sur place. Nouvel appel, entre-temps, du personnel. Telle une furie, la dame est remontée dans sa voiture, un SUV. En marche arrière, elle a défoncé l’entrée du bureau, détruisant la porte et les vitres. Elle n’avait pas bu, n’était pas - apparemment- sous l’emprise de stupéfiants. »
Je pense que ça ne changera jamais avant très longtemps (des décennies). D'abords à cause des femmes, et ensuite ou surtout, à cause des #feministes du moment. Tant pis pour ces mères ou femmes. J'en ajoute pas plus, ici, ou elles vont encore me pourrir de partout en ajoutant #mansplaining et que sais-je encore. Qu'elles se débrouillent. #ShutUp
Edit... « Il y a un chiffre noir des violences contre les magistrats », 25 septembre 2019, à lire sur le Parisien
@JosuJEANBART On en saura plus? https://t.co/VdrejKGqsk
— Bruno Kant (@bkant) September 26, 2019
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Des magistrats et des prétoires différents, ça existe ?
Sarkozy les estimait tous fades comme des petits pois. J'ai dû être confronté essentiellement à des magistrats de cette espèce là. De fades, et parfois de méprisants ou simplement de méchants et dénués d'à peu près tout...
Je note d'abord ici que Sandra Muller, à l’initiative de #BalanceTonPorc, a été condamnée pour « diffamation », pour avoir donné le nom sur les réseaux sociaux d'un homme qu'elle accusait de harcèlement sexuel. « C'est assez rare, une condamnation aussi forte en [matière de] diffamation », dit le monsieur ; 20 000 euro pour le tweet. « Depuis deux ans, ma vie est un cauchemar, ajoute le monsieur, depuis la publication de ce tweet, j'ai perdu quasiment toute mon activité, j'ai perdu ma compagne, même si on était pas ensemble à cette soirée [...] on était pas encore ensemble, j'ai perdu des amis, je ne travaille pas, quasiment pas depuis deux ans, je tourne en rond, je me ronge les sangs à savoir comment je vais pouvoir payer les études de ma fille, j'ai tout perdu, moi, dans cette histoire, juste pour un tweet ».
Pour CNews, le monsieur poursuivait, « ce sera difficile de faire oublier tout ce qui a été dit et écrit... il y a eu beaucoup de choses pendant deux ans... j'ai été condamné par le tribunal du buzz, par le tribunal des réseaux sociaux, moi, mon procès il a eu lieu sur Twitter, sur Facebook, et c'est impossible de se défendre avec tous les gens qui sont cachés ».
L'avocat de Sandra Muller a annoncé qu'il fera appel. Selon France Info, elle se lancerait déjà dans un appel aux dons. « [Les juges] ont fait du droit [cafouillage] et c'est motivé », dit Noémie Schulz, journaliste, qui explique que le jugement n'est pas assortit de l'exécution provisoire. Voir la vidéo, où le monsieur ajoute encore que « c'est une chance pour Sandra Muller de pouvoir faire appel, évidemment, parce que dans la vrai justice, on peut faire appel » - tandis que avec les juges pour enfants et même des tutelles et ces sphères, tout part systématiquement en vrille, en sucette :
Il y a peu, j’apprenais donc qu'une femme, une mère ayant des enfants placés, allait être jugée pour des tracts et probablement pour ce quelle a dû diffuser sur Internet ou lors de rassemblements publics. J'ai un peu approfondi le sujet, une affaire qui ne me semble pas très différente d'autres, du passé, d'un passé dont certains n'ont manifestement toujours rien appris. Ce 17 juillet, sur son site Internet, Me Michel Amas, pénaliste, qui débute en assistance éducative, nous en disait ceci (sic), mettant les gens en garde, évoquant le risque concret de poursuites pénales :
Fouillant et survolant les publications de cette mère, j'ai trouvé une décision d'un juge pour enfant qui parait être également président d’une association nationale de magistrats de la jeunesse, peut être même de l'AFMJF, association qu'il m'arrive assez fréquemment de railler, particulièrement sur le contradictoire. Je n'en retient qu'un court extrait, à la suite, dont le fond est aux antipodes de ce que me rendait Nanterre, la cour d'appel de Versailles, puis même la cour de cassation, avec ce qu'elle retenait pour ses développements - « le harcèlement dont M. X... a accablé la MECS du Château de Vaucelles », peut-on bien lire, entre autres salades, dans l'arrêt du 20 octobre 2010, pourvoi 09-68141.
Pour cette mère, tout est vraiment très différent, elle a fini conviée au pénal, pour s'y expliquer, distinctement ou hors la procédure d'assistance éducative. Je remarque également que le magistrat mis en cause ou simplement outragé, sinon, consterné, a pu s'être déporté de son dossier. Cela ne me parait pas anormal, bien au contraire :
Assistance éducative, probablement conforme, vu la source, que je mentionnerais pas ici
A Nanterre, en avril-mai 2008, 10 ans plus tôt, tout était vraiment très différent. Un juge avait été sommé de juger, implicitement mis en cause, et je ne le cachais ni dans mon blog, ni sur les forums et réseaux sociaux, puis il restait sur son trône. J'avais même communiqué ces sommations à des journalistes pour France 2, journalistes qui m'y avaient accompagné mais qui s'étaient curieusement vus refuser l'accès au tribunal... Ce n'est que 4 à 5 mois plus tard que ce magistrat s'était enfin déporté, non sans s'être d'abord lâché dans le dossier d'assistance éducative. Quel était le problème avec la médiatisation ou ce que j'avais alors diffusé ? A mon avis, absolument rien ne relevait du pénal.
Blog, articles de presse, puis journalistes avec caméra et micros frappant à la porte des magistrats... Ce jour là, à l'audience chez le juge pour enfant, le ministère public, un substitut, m'avait fait l'exceptionnel honneur de sa présence. Pour m'y humilier à huis-clos, ainsi que pour me dissuader d'autoriser la diffusion du reportage, sur France 2. 10 jours plus tard, Faits divers le mag, ce documentaire, était diffusé #FuckYou
« Attendu que M. KANT est trop bavard » (c) Nanterre, Xavier Serrier
A l'époque, j'aurais 1000 fois préféré être un jour convoqué en correctionnelle pour y discuter sérieusement de ce que ces « professionnels » dont ceux de l'OSE France et de l'ARSEA Alsace avaient construit et de ce qu'ils avaient nié, caché et balayé, tout ce qui les mettait de trop en cause. Au lieu de cela, ils se seront contentés de laver leurs robes, slips, chaussettes et culottes les plus sales dans le dossier d'assistance éducative. « Ce père à de très sérieux troubles psychiques, nous ne pouvons rien faire avec lui ! » Oui, oui... Qu'ils sortent un jour du bois, qu'on rigole à nouveau un peu. Les juges pourraient alors m'expliquer quand et comment j'aurais « harcelé » les travailleurs sociaux de l'OSE France, puis on débattrait de quantités d'autres choses encore... dont de psychiatrie chez les soviétiques.
Je note
Je note que Greta Thunberg a pu me plagier. En réaction à une sortie de Trump, elle a modifié sa bio Twitter. « A very happy young girl looking forward to a bright and wonderful future. » Mais je crois que la mienne reste encore assez singulière. « D'après un psychiatre et plusieurs vrais magistrats, je n'aurais pas conscience des troubles que je crée autour de moi. Je décline toute responsabilité. » « So nice to see ! », ajoutait Trump.
Je note aussi que ce 24 septembre, à Bordeaux, une femme pouvait être jugée pour outrage, injures, tracts et/ou que sais-je encore. Juste des rumeurs, des bruits, sur Twitter... Me Michel Amas avait récemment bien prévenu, personne ne s'en doutait jusqu'à cet été, dire ou publier n'importe quoi peut exposer à des poursuites et à de la haine.
En cas de doutes à tous ces sujets, lire également Le Net, c'est du chinois...
Je note également que suite au « cacagate », « fait d’armes », notre Batman national compte aujourd'hui parmi les plus puissants du pays. Il faut probablement trembler. #PopCulture ajoutait cependant QG magazine.
Je note encore un tweet et lien de la CNIL. « Ce droit #DroitOubli permet à toute personne de demander à un moteur de recherche de supprimer certains résultats associés à ses noms et prénoms qui apparaissent à partir d’une requête faite sur son identité. Cette suppression ne signifie pas l’effacement de l’information sur le site internet source. »
Edit du 30 octobre 2019... « Contestant le placement de son fils, elle tient des propos outrageants pour la justice et les services socio-éducatifs » \o/ « 10000 euros d’amende dont 7000 avec sursis. La quadragénaire était jugée pour diffamation puisque sur Internet, par tract ou vidéo, et encore avant l’audience `'de rattrapage" devant le TGI avec un petit comité de soutien, elle a crié son sentiment d’injustice » • Sud-Ouest
Droit au #déréférencement | La CNIL prend acte des arrêts rendus par la @EUCourtPress en matière de droit au déréférencement. Lisez-le compte-rendu complet sur notre site 👉 https://t.co/FERq5RAwJQ
— CNIL (@CNIL) September 24, 2019