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Pour les experts et la Direction juridique de Dalloz, tout était si simple
Pour Dalloz, ce qui n’a pas dû beaucoup changer depuis, il suffirait d’une simple lettre et probablement même d’un fax, d'un email ou d’un coup de téléphone au greffe pour que le juge des enfants se remue un peu : « Dalloz, Droit de la famille, édition 2008-2009 […] (2)35.192, Forme de la saisine, P. 865, extrait • Aucune forme n'est requise pour saisir le juge des enfants […] (2)35.262, Durée, modification et renouvellement des mesures, p. 873, extrait • La vie d'un enfant étant ce qu'elle est, et les interrogations des services éducatifs étant constantes, il est rarissime que le juge ne voie le mineur et sa famille qu'à l'occasion d'un renouvellement. » En tous cas, à l'époque, Laurence BALLET, Directrice juridique des Editions DALLOZ pouvait y croire très fort.
Dans un ultime post du 26 courant sur Facebook, Me Michel Amas nous décrit encore ses projets et ses priorités pour sa réforme de la protection de l’enfance. Une première proposition de loi qui vise à pouvoir contraindre le juge de juger même s’il n’en a pas envie du tout a été déposée ce 19 novembre. Pas moins de 25 députés se sont associés pour présenter ce premier petit texte, la proposition N° 2419 : Guy TEISSIER, Valérie Boyer, Véronique LOUWAGIE, Émilie BONNIVARD, j’en passe... pour davantage de noms et détails, voir le contenu de leur proposition.
« Ce premier texte est le plus important, il rétabli l’équilibre et le contradictoire, Il est l’espoir de nombreux parent », nous explique Me Amas : « les parents peuvent saisir le juge… » puis « le juge statue sur cette demande dans un délai d’un mois. » Sans surprises, ça avait été annoncé en octobre, Me Amas et ces députés ont réinventé la sommation de juger ; une première, puis le magistrat est en difficulté ou en tous cas, doit réagir… et plus tard, les affaires et surtout les relations entre l'enfant et sa famille naturelle reprennent doucement enfin.
Des exposées des motifs de cette proposition de loi, quelques extraits : « […] l’impératif de protéger les enfants a été mis en œuvre. […] a toutefois un effet pervers qui réside dans le principe de considérer de manière quasi-systématique les parents comme l’élément pathogène qu’il faut éloigner par tout moyen. […] il existe de nombreux cas pour lesquels le placement de l’enfant n’est pas ou peu justifié et d’autres, pour lesquels la lenteur de la procédure sera excessive. Les parents doivent pouvoir agir. […] La durée même du placement initial coupe tout lien avec la famille naturelle, qui mettra d’autant plus de temps à le reconstruire et aura pour conséquence de générer la situation contre laquelle la loi est censée lutter : la souffrance de l’enfant. […] se traduit par l’absence totale de moyens donnés aux parents de pouvoir se défendre, mais surtout, par la suite, d’intervenir et d’être des acteurs de la procédure. Cela ne concerne que certains dossiers tels que ceux dans lesquels les parents contestent le motif du placement, pour lesquels la lenteur de la procédure est hors normes, ou encore ceux dans lesquels les enfants sont placés géographiquement trop loin de leurs parents, mais ce sont ceux-là même qui sont sensibles et sur lesquels il convient de légiférer. Si, dans la plupart des cas cela ne pose pas de difficulté et que les magistrats, lorsqu’ils le peuvent, répondent aux demandes des parents par le biais des ordonnances qu’ils rendent, dans de trop nombreux cas, le silence fait office d’explications.
J'ai le sentiment qu'il manque des mots dans leur article unique. J'aurai plutôt écrit : « les père et mère peuvent saisir le juge pour demander l’audition de toute personne ou la communication de tout document, fait ou élément qui leur parait utile. » Si ce projet est retenu, ce sera peut-être ajouté ou arrangé au cours des débats qui vont suivre.
Et en tous cas, Me Amas et le barreau de Marseille réclameraient bien de pouvoir faire la même chose que j'ai pu faire il y a plus de 10 ans déjà, entre 2008 et l'été 2009... forcer un juge pour enfant de juger, puis contre l'avis de celui-là et de plusieurs autres juges, contre l'avis du parquet et des travailleurs sociaux aussi, contre l'avis également des « tiers dignes de confiance », passer enfin à nouveau des vacances d'été en famille et sans personne pour faire chier. Car il ne suffit pas simplement d'obtenir enfin une date d'audience, même avec quelques éléments ; il faut ensuite tenir tête, s’y opposer aux inimitiés, ensuite encore lutter, influer sur le cours des choses, provoquer des changements...
Sinon, par ailleurs, si leurs modifications de textes finissent bientôt acceptées, si les parents auront un jour effectivement ces nouveaux droits de forcer un juge de juger, je me demande combien de temps ça va pouvoir fonctionner avant que les tribunaux ne cognent fort en retour en cas d'abus de ces mêmes nouveaux droits. Mais les avocats et ces élus ont peut être prévu d'introduire une exception ou de faire abroger tout simplement des articles du code de procédure civile, le 32-1 (agissement en justice de manière dilatoire ou abusive) et le 559 (le cas d'appel principal dilatoire ou abusif)... aujourd'hui, à chaque fois « amende civile d'un maximum de 10 000 euros, sans préjudice des dommages-intérêts qui seraient réclamés », ce qui pourrait rapidement faire jusqu'à très mal à ces nouveautés. Par le passé, il y a 10 ans, c'était moins élevé, l'amende encourue n'était que de 3 000 euros.
Des sommations de juger sur fond de couacs en série, avril 2008
Novembre 2019, proposition N° 2419, article unique
« Le juge statue sur cette demande dans un délai d’un mois. »
Une ordonnance du 20 avril 2009
Petite note
D'un post semi private que j'ai envoyé à l'attention de @..., qui connait des choses, sur Facebook...
Et voilà, c'est fait, depuis un moment je manquais de temps pour cela, cette courte note est enfin ajoutée.
Richard Josefsberg, une médaille, en présence de Jean-François Guthmann, expert en rillettes pas du tout fraiches (et très accessoirement en présence aussi du Grand Rabbin de France Haim Korsia), je rigole, rien ne les étouffe
Juste un regret, que Agnes Josefsberg, experte en AEMO, de l'OSE, n'ait pas pu assister à cette cérémonie...
Ne manque plus qu'une médaille pour Xavier Serrier et pour son dévouement à la Magistratüre ou à la Prokuratura.
Par ailleurs, il semblerait qu'une gendarmette, sa hiérarchie et un Procureur sont en de très bonnes voies également.
Pour les 30 ans de la CIDE, n'y avait-il pas mieux à faire que de récompenser ce Richard là et son cloaque ?
Mais depuis tout ce temps, on s'en fout, je crois. Et que chacun de ceux là aient dérivé et fauté, on s'en fout.
Ce Richard ou ce ringard de l'OSE France va-il protester ? J'y crois pas non plus, il s'effondrerait très vite.
Le juge ou le magistrat Serrier ne protestera pas, il n'a jamais pris un tel risque. Le ferait-il un jour ?
On s'en contrefout, on pourrait raconter n'importe quoi, ici, ça laisse juste indifférent.
Je retourne à d'autres occupations, celles-ci, ici, ne sont que stérile, nauséeuse ou irritantes.
Image/info de source www.ose-france.org
Frontenaud : rien de neuf
La Gendarmerie et d'autres nous avaient assuré qu'il suivrait des infos tout à fait terribles. On les attend encore.
Publiée par Bernard Bigenwald sur Samedi 27 juin 2020
C'est balot
Un petit monde, où tout le monde se connait, sinon, se soutient, et où chacun sera très vite farouche - « je savais pas. »
Il semblerait que Christophe Girard, adjoint à la Culture, est toujours dans la tourmente ou simplement tourmenté encore par des EELV. Qui sont ces derniers que je puisse un peu discuter avec eux, d'un passé plus récent que #Matzneff ?
De mars dernier et sur LCI, je lis que : « Les mêmes justifications sont tenues à la mairie de Paris. "Ça ne fait pas de lui un complice de pédophilie", témoigne une source. Soutenue par un autre responsable politique du bureau d'Anne Hidalgo, qui estime que Christophe Girard est "une excellente victime expiatoire dans ce règlement de comptes d'une génération avec une autre, en l'occurrence la génération 68". »
Ces EELV souhaiteront-ils apprendre ce qui s'est tramé pour les générations 1974 à 2019 et plus ? Ce n'est pas évident. Tout un troupeau pourrait leurs en parler, dont Lyes Louffok, et d'autres, d'autres plus pertinents que Lyes (moi, je suis juste inaudible/illisible, à écarter d'office, j'ai la langue trop pendue, avec un verbiage sans aucun égard pour personne).
Chez @valeurs, je lis encore ceci, daté d'il y a peu, du 21 juillet 2020 : « Lundi 20 juillet, le premier adjoint d’Anne Hidalgo, Emmanuel Grégoire a réaffirmé son soutien à Christophe Girard et opposé une fin de non-recevoir à la demande des Verts. « Une procédure judiciaire est en cours, Christophe Girard a été entendu par la police judiciaire, aucun reproche ne lui a été fait. Anne Hidalgo n'a aucune raison de lui retirer sa confiance (...) Elle considère que sur le plan éthique et moral il n'y a aucune raison d'écarter Christophe Girard », a-t-il déclaré au Parisien. »
En d'autres termes encore, « Nous avons tous systématiquement fait l'immense effort de toujours méconnaitre, nier et d'ignorer, voire de faire taire ou de laisser faire taire si nous l'aurions pu, et autant d'efforts pour ne jamais être au courant ni surtout mouillés dans rien, nous renouvelons donc toute confiance, il n'y a aucun soucis avec quiconque de chez nous. »
Sur Ouest-France, un article du 21/07/2020, je lis que tout pourrait aller plus loin pour ces EELV : « Christope Girard va de son côté déposer plainte "dans les prochains jours" pour diffamation, dénonçant "une vindicte militante cherchant à substituer le tribunal de la rue au tribunal judiciaire", a annoncé son avocate Delphine Meillet dans un communiqué. "Ces slogans sont diffamatoires à l’encontre de Christophe Girard en ce qu’ils assimilent celui-ci à un complice de pédo-criminalité", explique Me Meillet, rappelant que son client "n’est mis en cause dans aucune enquête judiciaire" et a été "auditionné en qualité de simple témoin". » Simple témoin, qui ne savait donc rien. Charge aux enquêteurs ou plutôt aux EELV (qui allèguent) d’établir ce qui se savait ou non dans les années 68 et suivantes, les autres s'en dépatouilleront.
Par ailleurs, je constate que le Grand Rabbin de France Haim Korsia figurait aussi, là, en 2017, selon l'OSE, et ce Rabbin, je suppose qu'il n'a jamais été au parfum de rien du tout non plus, ni de #Matzneff ni d'autres choses :
De source www.ose-france.org, un extrait du 21/7/2020
« He Was Unaware »
Chez The New York Times, on nous confirme que personne ne savait, ne se doutait ni ne s'inquiétait jamais de rien.
Qui ajoutait dans un autre article « So Are the French Elites » - j'abonde, elles sont ainsi. « Hiding is new for Mr. Matzneff. For decades, he was celebrated for writing and talking openly about stalking teenage girls outside schools in Paris and having sexual contact with 8-year-old boys in the Philippines. ... But Mr. Matzneff has been summoned to appear in a Paris court on Wednesday, accused of actively promoting pedophilia through his books. »
Au passage, j'ai trouvé un gros bug sur le site web de NYTimes, le même genre de gros bug qui existe également sur plusieurs sites web de journaux en France, dont le Parisien. C'est rigolo. On va dire qu'on s'en contrefout aussi.
Et je me dis qu'un colloque et des tables rondes avec des journalistes, des censeurs tel que au voisinage de #copyright sinon pas loin de Thierry Ardisson, et puis des intervenants tel que DSK, Tristane Bannon, Matzneff, Christophe Girard, quelques conquêtes de Matzneff, ce serait amusant aussi. On apprendrait encore que personne ne pouvait voir
Puis c'est aussi l'opportunité de citer Cohn-Bendit, vautré pour Apostrophe, en avril 1982 : « le rôle du naïf, de jouer le naïf.... le type qui répète pendant 10 minutes, je suis naïf, je suis naïf, on va croire naïvement que c'est vrai ». Une personnalité également, à lire sur le Monde : « Il m’était arrivé plusieurs fois que certains gosses ouvrent ma braguette et commencent à me chatouiller. Je réagissais de manière différente selon les circonstances, mais leur désir me posait un problème. Je leur demandais : “Pourquoi ne jouez-vous pas ensemble, pourquoi vous m’avez choisi, moi, et pas les autres gosses ?” Mais s’ils insistaient, je les caressais quand même. » Dans l'idéal, Cohn-Bendit, modérateur
Si ce n'est Daniel Cohn-Bendit, le modérateur de ces tables rondes de naïfs et autre inexpérimentés ou mutiques, ce pourrait être Ruben Smadja, expert en bêtise : « une faillite des connaissances, une mise en acte du refus de la responsabilité, une régression confortable à l'âge où on ne savait pas ». L'OSE France jusque à leur Direction ainsi que nos rabbins et divers autres ecclésiastiques, sinon psys, trouvailleurs sociaux ou magistrats apprécieront.
DSK : France 2 se censure pour des questions de droits d’auteur
Guillaume Champeau, 06 juillet 2011 - Société, Numerama, extrait
Arrêt sur Images a repéré une curiosité sur le site de France 2, sur lequel les internautes peuvent voir ou revoir les journaux diffusés sur l’antenne de France Télévisions. « Le 20 heures du lundi 4 juillet a été amputé de plus de deux minutes dans sa version web. Au moment où David Pujadas lance le reportage sur la plainte de Tristane Banon contre DSK, un bandeau indique que la chaîne ne peut rediffuser le sujet, et deux minutes plus tard, la vidéo reprend comme si de rien n’était« , constatent nos confrères. A la place du sujet, un message sur fond noir explique au spectateur que « pour des raisons juridiques », le sujet ne peut être visionné.
Supporter of Gabriel Matzneff Says He Was Unaware of Pedophilia
By Norimitsu Onishi
March 7, 2020, NYTimes, extrait...
“Maybe I’m a little naïve, and you might think otherwise,’’ Mr. Girard said.
But while he initially said that he had first learned of Mr. Matzneff’s pedophilia on reading “Le Consentement,’’ he later said that he had heard of it in 2013, when Mr. Matzneff won a prestigious literary award — and some anti-pedophilia groups protested.
Mr. Girard was the mayor of Paris’s 4th arrondissement at the time. He said he now regretted not having spoken out against the writer, though he said other government officials, including culture ministers, were also silent.
“Why should I have been the white knight of French morality?’’ he said.
Since the mid-1970s, Mr. Matzneff had written extensively and talked openly, on television and in countless written interviews, about engaging in sex tourism with boys in the Philippines and about what he described as great love affairs with a series of girls in their early teens in France.
In 1974, Mr. Matzneff published a full-throated defense of pedophilia titled “Les Moins de Seize Ans” (“Under 16 Years Old”). The book made him famous in literary circles, earning him appearances on a famous literary television program, Apostrophes, and a regular column in Le Monde.
ENTRETIEN. Daniel Cohn-Bendit rêve...
Propos recueillis par Yves-Marie ROBIN.
Publié le 30/06/2020 à 16h04, Ouest-France
1990, Denise Bombardier dénonce Gabriel Matzneff
A l'occasion, fouiller mieux les archives de l'INA. La dame échoue sur une terre qui lui semble étrangère. « Elle conclut "la littérature ne peut pas servir d'alibis, il y a des limites même à la littérature. Et je crois que si Monsieur Matzneff était plutôt un employé anonyme de n'importe quelle société, je crois qu'il aurait des comptes à rendre avec la justice". » Plus tard, Denise Bombardier s'en prend à un « certain milieu Parisien », ajoutant que « aucun pays civilisé n'est comme ça ».
Je me demande si Denise Bombardier avait lu La République des Camarades, un brûlot de 1914, aux éditions Grasset, qui nous confirmait déjà que dans ces sphères, où règne un esprit de corps, le déni doublé d'un outrageant mépris pour toutes critiques ou protestations, « les sanctions sont de plus en plus rares. »
De source INA, Apostrophes, Antenne 2, 2 mars 1990
Polémique sur le comportement de Gabriel Matzneff vis à vis des jeunes filles
Ils pouvaient tout se permettre à l'époque. Même traiter Denise Bombardier de « connasse » en retour :
De source INA, 6 janv. 2020, par l'INA
Quand la télé était complaisante avec les pédophiles
« ... tout le monde sait, tu as toujours préféré les filles aux mères » :
De source INA, Antenne 2, 18 févr. 1989
Lunettes noires pour nuits blanches, Interview Gabriel Matzneff
Le gros bug du masque OCOV, « conçu par Michelin et le CEA »
Edit du 31 juillet… J’ai téléphoné à un journaliste qui vient de faire paraitre un publi-reportage dans une édition du soir. Je lui ai bien expliqué que ce masque pouvait être inefficace. Mais pour lui, l’OCOV est maintenant certifié CE, et je l’ai mal utilisé, nécessairement, il n’a pas souhaité entendre parler d’un quelconque défaut de conception. Par ailleurs, j’ai voulu lui expliquer que le coût d’utilisation de ce masque n’est pas de 28 cts par jour, comme il le suppose, car il faut y ajouter la tâche et les frais de la désinfection quotidienne. Il n’a pas souhaité poursuivre la conversation.
J’ai ensuite téléphoné à AP-HP, car selon ce qu'on lit sur la toile, leurs chirurgiens dentistes utilisent des OCOV. Je souhaitais les prévenir et discuter avec l'un de leurs services techniques. La standardiste n'y comprenait rien, m'a raccroché au nez, « j'ai des appels monsieur, bonne journée, ne rappelez plus », m’a-t-elle dit. J'adore.
A peine plus tard, j’ai rappelé AP-HP, insistant pour discuter avec leur service audit, inspection, mesure des risques. Demandant alors à discuter avec une personne précise. Mais la dame du standard m'a très vite relancé « on vous a dit de ne pas rappeler, un instant monsieur », puis ça a coupé à nouveau, tant pis, donc
D'après ce que j'ai lu encore sur la toile, au mois de juillet, 300 000 masques de ce type ont été distribués. Et je suis tout à fait sûr que le moule du porte filtre (la référence Ouvry PR16026, selon securama.fr) est à refaire.
Edit du 1er août. Hier, j'ai passé un coup de fil à l'ARS IDF, un service d'urgence Parisien au moins utiliserait ce type de masques. J'ai été mal accueilli ou mon interlocutrice était simplement pressée de prendre d'autres appels. On m'a rapidement fait savoir que ce masque avait été validé par la DGA et certifié par AFNOR, puis « remercié ».
Plus tard, j'ai enfin pu contacter la société Ouvry qui a pris ce que je leurs exposais au sérieux. Ils ont fait suivre à leur R&D. Par la suite, deux mails me sont parvenus. Dans les prochains jours, je devrais trouver un petit colis dans ma boite aux lettres. Mais je reste sceptique. Je vais continuer d'utiliser ce masque avec un morceau de strap pour immobiliser le capuchon, ça s'avère efficace. Un strap de 4 ou 5 par 3 cm devrait suffire.
Sur Twitter, le sujet n'a pas intéressé. J'ai également appris que des filtres P2 seront disponibles au mois d'août. Dans un proche avenir, je rappellerais le service NRBC de la DGA. J'attends aussi un éventuel retour de AFNOR.
« Le CEA en première ligne », lit-on sur minatec.org... « Après la fabrication de prototypes sur imprimante 3D et quatre itérations avec le CHU, l’industrialisation et la production ont commencé début avril. [...] Son taux de fuite est cinq fois plus faible que celui d’un masque FFP2. Le CEA Grenoble en a commandé 5000 pour ses collaborateurs. »
Edit du 5 août. Pour le journaliste de Ouest-France, c’était donc un non-sujet. J'ai téléphoné au CEA de Grenoble, ils en ont acheté 5000 ; leur « brigade sécurité » va se pencher à nouveau sur le sujet, m'a-t-on dit. Sur Twitter, je viens de repérer d'autres gens qui ont eu le même soucis, un capuchon qui se dévisse, voire un filtre qui s’envole...
Edit du 6 au soir. J'attends encore l'envoi promis par Ouvry, des capuchons, qui arrangeraient tout. Le strap n'est pas une solution, le capuchon fini malgré tout par se dévisser, un peu. En l'état, je doute que ce masque soit un jour certifié de type FM P2. Je n'ai toujours pas de retour de AFNOR.... Le service NRBC de la DGA restait injoignable.
Edit du 7 août. Comme le bout de strap ne suffit pas, le capuchon tend à se desserrer encore, j'ai modifié un OCOV avec un cutter. Dans les prochains jours, je constaterais vite si ce capuchon se desserre toujours.
Edit du 3 septembre. Vers le 10 août, je recevais bien deux nouveaux capuchons de la part de la société Ouvry. Je pouvais constater qu'ils avaient un grip assez différent. Mais malgré cela, au cours des jours et des semaines qui suivaient, je remarquais que ces capuchons là tendaient également à se dévisser. J'ai continué à utiliser ce masque avec un bout de strap, pour le sécuriser.
Puis après de premiers coups et essais de modifications, j'ai fini par retailler encore un porte filtre au cutter, en modifiant plus franchement la baïonnette, pour un grip et une accroche vraiment plus efficace du capuchon. Pour tourner enfin cette page, j'ai également ajouté une goupille. Depuis, on me regarde parfois plus bizarrement encore dans la rue. Mais je suis serein, je ne perdrais plus mon filtre au supermarché.
Un masque OCOV avec une baïonnette retaillée et goupillé
Ca me saoule. Après avoir constaté encore de gros bugs sur des sites de journaux, j'ai trouvé un méchant bug sur le masque OCOV, un bug qui compromet son étanchéité et donc son efficacité contre le covid. Je ne sais pas combien ils en ont déjà vendu, ni combien il s'en vendra encore dans sa version actuelle... En raison d'un problème de conception, la partie avant de l'OCOV tend à doucement se dévisser ce qui le fait fuiter, voire, si l'on n'y est pas suffisamment attentif, se fini avec un filtre performant tombé parterre, ou au revoir la fiabilité du FM P1 à laquelle a contribué le CEA.
Hormis ce « détail » qui peut être patché, l'OCOV semble être efficace et tend à faire sourire les enfants dans la rue.
Enquête : les chefs Taku Sekine et Guy Martin sont-ils coupables ?
D'abord un rappel, ce 30 septembre, l'AFP ajoutait : « Experts caution that suicides are often the result of multiple factors and complex mental health problems. which can be treated with professional help and advice. » Les décès par suicide sont souvent le résultat de multiples facteurs de risques. Taku Sekine, une santé mentale fragile...
Puis une première réponse, qui va déplaire à Franck Pinay-Rabaroust. Depuis longtemps, en France, les pouvoirs sont séparés (la presse n'en est pas un), et c'est à la justice, dans des tribunaux, avec des règles ainsi que avec une défense, avec de réelles garanties, dont celui d'un procès équitable, que la culpabilité d'un individu peut être confirmée. La peine de mort a été abolie en 1981, la mort civile définitivement en 1854, le bannissement, l'ostracisme et l'exil, le bagne et les travaux forcés d'où pas grand monde ne revenait, je ne sais plus trop quand.
Autre rappel susceptible d’embarrasser : les individus pointés du doigt par Atabula ainsi que par d'autres gens et feuilles de choux ou à clics sont présumés innocents. Un concept qui date, de 1789, et qui reste encore en vigueur : « tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable ». On pourrait être vite tenté de trop s'assoir dessus. Pour plus de détails, lire un article sur contrepoints.org, « Le chef Taku Sekine a-t-il été tué par la cancel culture ? »... « Toute personne suspectée ou poursuivie est présumée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été établie [NDLR : dans des tribunaux]. Les atteintes à sa présomption d’innocence sont prévenues, réparées et réprimées dans les conditions prévues par la loi. » ; y suivent aussi des paragraphes sur les droits de la victime, sur comment les faire valoir, mais il ne dit pas que pour le dépôt d'une plainte, il faut s'adresser à la police, à la gendarmerie ou au procureur, non se rendre chez des spécialistes en salades et soupes voire en musique, était-il utile de le rappeler également ? Pour le moment, à ma connaissance, il n'existe aucune plainte contre ces deux premiers chefs d'une liste « et quelques autres » publiée ce 6 septembre, par Atabula - ne suez pas trop dans les cuisines.
L'opinion à ces sujets là de Franck Pinay-Rabaroust est connue, elle a été précisée sur Atabula. Il y explique d'abord « regretter cet acte irrémédiable de Taku Sekine », ajoutant plus loin : « Quant à l’argumentation qui consiste à dire que ce n’est pas à la presse de sortir des noms, mais à la justice de décider de la culpabilité des uns ou des autres, elle ne repose sur aucun fondement. Bien au contraire. C’est, d’une part, méconnaitre le fonctionnement historique de ces deux « pouvoirs » qui se nourrissent mutuellement depuis que l’un et l’autre existent. »
Je crois que ce n'est pas « la presse » qui a sorti du chapeau le nom du chef Japonais ; à la limite, elle l'a « dévoilé » au grand public comme on dit, mais très tard seulement. Selon Omnivore qui a décidé d'être transparent, le nom de ce chef là était déjà bien connu en juillet, et c'est vers mi juillet déjà que Taku Sekine allait apprendre qu'il ne participerait pas à un festival food de septembre. Ensuite, à partir du 12 août, Taku Sekine semble avoir été boycotté selon un article « agissons » publié publié chez Food and Sense, manifestement à l'initiative de Julie Mathieu et Muriel Tallandier, « à la tête de plusieurs magazines de cuisine ». Un appel « agissons » ou « boycottons » également poussé sur Instagram et Facebook. Un grand chef Parisien, réputé, connu, écarté, boycotté par des influenceurs, probablement plus encore vers la fin août, après la parution de #MeToo l'Auvergnat de Paris, un canard pour les pros des bistros et restos du Grand Paris. Ainsi que davantage exclu après les parutions dans nos tabloïds, TND, Voici, Public, Pure People ? Comment a été perçu l'article de SudInfo titré « Scandale dans le monde de la gastronomie: un jeune chef parisien très célèbre accusé d’agressions sexuelles, une ancienne star de Top Chef soupçonnée! » ? Des rumeurs, du bruit, des ragots, du commérage, puis son nom dans la presse en septembre. Pendant tout ce temps, de la mi-juillet à la fin septembre, le chef Japonais pouvait savoir, redouter et bien percevoir. Un peu avant de s'effondrer, le soufflé finissait même saupoudré d’allégations et d'un démenti immédiat d'un éventuel départ précipité pour le Japon.
En tous cas, selon sa femme et un communiqué officiel, « Taku Sekine a mis fin à ses jours, emporté par une grave dépression consécutive à sa mise en cause publique », « avec une récurrence s'apparentant à un véritable acharnement ». « Ces personnes malintentionnées [...] ont fait courir des ragots mensongers sur les réseaux sociaux et ont organisé une brutale campagne de destruction du réseau de Taku Sekine, appelant chaque acteur du milieu de la gastronomie pour répandre des calomnies et les mettant en garde de travailler avec lui. » « Privé de son droit d'exercer son talent », Taku Sekine « s'est enfermé en l'espace de deux mois dans une violence spirale de dépression. »
Arrêt sur Images semble avoir produit une analyse assez similaire : « Ce qui est certain, c'est que le jour où il se suicide, le 29 septembre, Taku Sekine est cerné par la rumeur aux mille bouches. Son nom est sur toutes les lèvres du petit monde de la "foodosphère". Toute une flotille de sites de buzz [NDLR #astrotufing #conspirationnisme] qui se recopient les uns les autres livrent le portrait transparent d'un chef. Le 6 septembre, son nom vient même d'être imprimé noir sur blanc par l'un d'entre eux, Atabula, qui affirme aussi que Taku Sekine aurait quitté la France. Toutes ces rumeurs sont crédibilisées... » la suite, chez chez eux, où ils poursuivaient, plus loin, à propos de méthodes, de collectes d'informations et de communications : « Cela peut prendre des semaines, des mois, pendant lesquels cette personne peut suivre les progrès de l'enquête, sans pouvoir y réagir. Que cette personne soit coupable ou non »...
Par contre, contrairement à Daniel Schneidermann, je suis certain qu'on peut facilement réagir, en live, sur les réseaux sociaux. Surtout lorsque le bruit est infondé, quand la cible des bruits n'a rien à se reprocher. Ou encore qu'il doit être au moins possible d'agir pour tenter de modérer le bruit. Il existerait bien des experts dans le domaine de l'e-reputation. Sur Facebook, nous pouvons aussi constater comment des avocats pénalistes peuvent aider, à propager et à crédibiliser ce genre de « news » #facepalm 7k+ personnes y sont ce soir abonnées. Ca pourrait sembler profiter aux sources comme contribuer à la rumeur et tout autant profiter également aux comptes ou sites et feuilles qui les propagent. Il s'agirait peut être d'un bon sujet encore pour Nicolas Vanderbiest, notre brillant débusqueur de Russes #DisinfoEU je serais curieux de lire voire de rire encore d'une de ses analyses. Le titre du HuffPost affiché par des pénalistes, joli :
J'ai le sentiment que Facebook nous incite à nous méfier davantage des jeunes avocats inexpérimentés. pic.twitter.com/k0LzX9Xj5C
— Bruno Kant (@bkant) October 1, 2020
Aujourd'hui, le téléphone et du feuilletonnage sur le net, les réseaux sociaux, Instagram, Facebook, dans la presse à clics ou nos tabloïds, avec les vrais journaux qui copient/propagent, des réseaux d’influenceurs et des feuilles de choux spécialisées. Nous n'attendons plus les enquêtes annoncées de Libération ni d'ailleurs celle de Mediapart. Ce 30 septembre, le Républicain Lorrain publiait : « Enquête », « Le chef étoilé Guy Martin accusé de tentative de viol »...
On ne se méfie jamais assez d'Internet et de l'imprudence des journalistes. Récemment encore, AFP puis Reuters avaient encore une fois été enfumés par une « source policière ». Un ultime petit soucis de précipitation ou de contradictoire ? La fake news avait été propagée dans toute la presse nationale puis internationale. « A daredevil was spotted attempting to climb the Montparnasse Tower—Paris' tallest skyscraper—with no apparent safety equipment, before he was arrested upon reaching the top, according to local reports. ». Nous pouvions lire que un « touriste Polonais » avait été interpellé alors qu'il « tentait » d'escalader la tour Montparnasse. BNT ou Marcin Banot a depuis publié la vidéo de son exploit sur Youtube... Depuis, l'article du Figaro semble avoir été mis à jour, le titre au moins, mais son chapeau reste encore troublant : « Un homme a été interpellé à Paris vendredi soir 18 septembre après avoir tenté d'escalader la Tour Montparnasse à mains nues, a appris l'AFP de source policière. L'homme a été interpellé vers 20h00 au sommet de la Tour, a expliqué cette source. » « L'homme, dont l'identité n'a pas été révélée, est un Polonais, qui s'est présenté comme étant un touriste, selon une source policière. » De quoi relancer le mythe du plombier Polonais, la performance et le physique de BNT doit en avoir fait craquer plus d'un.e.
Aujourd'hui, le téléphone, Internet et nos journaux, ces derniers ayant la prétention d'être tellement plus fiables. Hier, les libelles, c'est où je situe Atabula, Franck Pinay-Rabaroust, mais également beaucoup d'autres qui ont publiés à ces sujets, sur ces chefs, avec « du très lourd », il existe une liste, dont, donc, Taku Satine et Guy Martin. Ce qui nous renvoie à il y a deux à quatre siècles, quelque part sous l'Ancien régime, avec des feuilles, des commérages et des ragots d'anonymes qui propageaient impunément les calomnies et les médisances. Plus haut, je ne rappelais aucune notion du droit contemporain de la presse, je crois que cela resterait incompris, irrecevable, balayé d'un trait de plume sinon d'un grand coup de couteau, ou plus probablement par quelques twittos passant par là. « Preuve et conviction du juge en matière d'agressions sexuelles » est à lire sur Cairn, 25 pages instructives et denses, par François Desprez, Maître de Conférences à l’Université Paris Ouest Nanterre, Centre de Droit Pénal et de Criminologie (CDPC).
Sinon, à propos d'hier ou d'avant-hier, puis encore en replay, j'ai adoré entendre Franck Pinay-Rabaroust s'expliquer, dire et expliquer pour le public de Quotidien : « qu'on ne me mette pas la responsabilité du suicide de cet homme sur mes épaules" #Quotidien "non, non... / vous lui avez pas demandé sa version? / non, il n'y pas eu de contradictoire et ça, je sais qu'effectivement, c'est un point faible, j'ai essayé, mais j'ai pas réussi... » C'est ici, je crois, que les journalistes de Mediapart se sont interrompus, Taku Sekine étant récemment décédé, leur propre enquête ne pouvant de ce fait jamais être contradictoire. Mediapart en restait là, ajoutant cependant une petite phrase gratinée : « Surtout, un site spécialisé avait diffusé le nom de Sekine en évoquant des accusations de viol (dont Mediapart – si elles existent – n’avait pas été informé), mais sans l’interroger, et le petit monde de la gastronomie avait commencé à se tenir à distance du chef, alors que rien de solide n’avait été publié… » On ne peut que repenser ici à Sandra Muller, qui fût à l'initiative de #BalanceTonPorc puis condamnée plus tard, pour un simple tweet excessif.
Ce qui est plus perceptible, @atabula_info c'est que avec le travail de toutes ces petites équipes, nous avons rebasculé sous l'Ancien Régime, à l'époque des libelles, et où Taku Sekine n'a aujourd'hui plus sa place. https://t.co/GTPeKS6PEW pic.twitter.com/97llaEU5bW
— Bruno Kant (@bkant) October 3, 2020
J'avais pas encore regardé par là, sur Facebook, on voit mieux. @atabula_info C'est joli. Une plume et un gros couteau? #gastronomie pic.twitter.com/eroRaVmF9O
— Bruno Kant (@bkant) September 30, 2020
📣 Tribune • Protection de l’enfance: halte aux dysfonctionnements de l’institution judiciaire (En accès libre) https://t.co/2FcnmiWA3V
— Mediapart (@Mediapart) October 3, 2020
@catherinegaste Faut plutôt faire la promo du Corbeau, récemment restauré et plus représentatif. Le Corbeau : histoire d'un chef-d'œuvre mal aimé du cinéma français https://t.co/lHAgg4Nv9K
"Avec les bruits qui courent, on a beau savoir..." pic.twitter.com/vzQNMGGOXJ— Bruno Kant (@bkant) October 3, 2020
Une mondaine barrée, elle proteste
Edit/ajout du 9 au soir, tard... Je crois que cette page est tournée. La fois passé, vers les 22 à 28 septembre, je n'avais jamais remarqué de TT Arash, avec tout de même pas mal de tweets et échanges ainsi que avec occasionnellement de l'astroturfing (maladroit, limité, peu efficace), mais sans TT. Cette fois ci, le phénomène est resté encore plus discret. Aucun compte officiel ou sérieux et gros ne semble s'en être mêlé. Je crois qu'à quelques tweets et FAV près, tout est fini. Pour le moment. Manquait une querelle vive anti c/LREM attisée #CancelCulture dont par nos féministes.
Cependant, et contrairement à ce que nous lisons dès le titre ou appeau à trolls de France Soir, Jean-Philippe Elie n'est pas encarté LREM. Je n'ai pas vu d'article dans un vrai journal, je suppose qu'en constatant en chute l'absence de contradictoire (l'élu n'aurait pas pu être joint par France Soir avant parution), tout professionnel s'est prudemment abstenu. Bien-sûr, quelques un.e.s ont pris fait et cause en faveur de la comédienne, sans probablement réfléchir plus, voire en n'ayant jamais lu davantage que le titre ou un tweet ; on a bien pu lire ou relire comment la faune des réseaux sociaux avait pu être agitée, manipulée ces semaines passées, et rien qu'avec des fake news #agissons publiées initialement par des influenceuses en cuisine... d'accord, fake news, c'est méchant, trop dur, on ne va pas jeter ainsi le discrédit sur absolument tout ce qu'il était possible de lire ou d'entendre ces semaines et mois passés.
Et entre temps, donc, infoCourbevoie a disparu, magique, est devenu newsinfos12.
Sinon, on attend le rapport ou avis Pantheon-Sorbonne, bientôt. Non sur ce qu'il s'est passé, mais sur ce qu'ils pourraient améliorer. Et une décision de l'ordre des avocats, dans 6 à 8 mois. Ce qui vient d'advenir avec la contribution bien involontaire de Jean-Philippe Elie... bah, sans intérêts, en fait. C'était une production artistique ? L'élu l'a annoncé et je crois qu'il est déterminé, il ira jusqu'au procès en diffamation contre ce « journal » et la prétendue « victime ». Ce sera une sorte de remake Eric Brion c/Sandra Muller ? Le tribunal va distinguer « barrée », puis « barrez vous » où elle s'était immiscée, et le cas échéant, l'article ou cette interview, cette tribune ainsi que ce petit bruit récent sur Twitter pourraient être vite jugés très excessifs. Mais laissons d'abord la dame se défendre, exposer mieux dans un prétoire les éléments dont elle disposait avant cette publication de France Soir, puis les juges jugeront.
Cet épiphénomène #NePasLaisserPasser nous renseigne un peu sur ce qui pourrait encore suivre, avec cette fois, les contributeurs de Thèse&Synthèse. Car Arash Derambarsh, son entourage, ses avocats et journalistes semblent avoir l'intention de les doxxer tous, ou en tous cas, celle de les trainer dans un tribunal. De vagues hypothèses #teasing #agissons ont été déjà exposées dans un article du Courrier de l'Atlas : « parmi les intervenants réguliers du compte, un professeur de droit de Lyon 3 [...] mais aussi un opposant politique à Arash Derambarsh à Courbevoie. » Un mot a été lâché, « délation ». Thèse&Synthèse ne m'a pas semblé impressionné par ces menaces ou un tel risque, a même déjà plaidé coupable, d'avoir trouvé 92% de copier/coller... Cherchant moi-même le rapport CNIL du 13 juin 2013 référencé dans la thèse, on m'a suggéré d'aller plutôt voir mieux à la page 236...
Une avocate d'Arash Derambarsh avait pu s'exprimer sur France Maghreb 2, j'ai pas trouvé la redif en ligne.
La stratégie est étrange. Celles de Kerviel et de ses conseils opposés à la SocGen étaient souvent assez claires. Récemment, Me Branco a exprimé des trucs sur Twitter, il a repris la défense de Marvell Fitness... Mais se taper les murs et faire rire ou mal négocier les virages, parce que c'était beau si ça pouvait passer ? Zut, là, je viens de plagier Bar2, JoeBarTeam. Je me demande vraiment à quoi ça rime, ce que certains choix et comportements ainsi que tout ce bazar médiatique pourrait changer au fond, au disciplinaire, un jour maintenant au CNESER, et puis un autre moment à l'ordre des avocats, ainsi qu'en appel et tout ça. Des mois, des années encore à lire parfois à souvent du France Soir et puis des tweets quelconques ? « Affaire du plagiat : innocenté par une enquête, Arash Derambarsh annonce déposer une plainte », c'était aussi grotesque et également sur France Soir.
En octobre 2009, je recevais un mail d'Amazon, un bouquin venait de paraitre. J'en avais juste retenu la référence et quelques mots de sa 4ième, dont : « Tout art martial nécessite apprentissage. L’Université initie au droit. Elle n’enseigne pas la stratégie ; la dialectique et la rhétorique ne figurent plus à son programme. Or ces matières concourent autant au gain d’un procès que la connaissance de la loi. ». Un bouquin qui m'avait semblé inutile. J'avais déjà accompli des choses assez particulières, théoriquement, en l'état du droit alors en vigueur, et vu le statut de la magistrature, impossibles à accomplir. Ce serait peut-être un bouquin utile à Arash Derambarsh et sa sphère ? Mais il ne suffirait pas de copier/coller, certainement pas. Tactiques et stratégies judiciaires... c'était chez LGDJ, il doit en exister d'occasion ou des rééditions. Avec de bonnes tactiques, on « récuse » même un avocat de la partie adverse ; mais pour cela, il faut évidemment également avoir des moyens, les ami(e)s et des comptes Twitter ne suffisent pas.
Edit du 12 octobre... simple insertion d'un tweet.
C'est comme s'ils avaient publié une déposition de plainte ou un réquisitoire avant même une enquête. @jpelie Et vous, là, accusé par une femme, soutien de @Arash, lui-même restant magnifique et fier dans sa robe de #avocat ou avec son écharpe d'élu. @Arash en dit quoi? https://t.co/OGAM42zdds
— Bruno Kant (@bkant) October 12, 2020
Tu as de grosses difficultés, dont sur Internet? Tu envoies une femme chez la police puis tu publies sa plainte pour convaincre le public :-) #Courbevoie #Puteaux
— Bruno Kant (@bkant) October 13, 2020
Ce n'est pas le maire de @VilleCourbevoie mais un adjoint pic.twitter.com/BwzMXdfuHg
— Bruno Kant (@bkant) October 13, 2020
Un article vient de paraitre dans ce qu'il subsiste encore d'un grand journal, « Jean-Philippe Élie, élu LAREM visé par une plainte pour cyber harcèlement ». Une tribune rubrique opinions et entretiens... Des allégations évidemment relayées sur Twitter, mais pour le moment, juste par quelques twittos et pas du tout par une presse sérieuse. Cette dernière s'y aventurerait-t-elle dans un climat post naufrage de la presse du pays ?
L'article de France Soir tend à certifier le compte de Karine Isambert ; aurait-il été usurpé ou piraté ? Il ajoute que « La rédaction de FranceSoir a essayé de contacter Mr Elie qui n’était pas disponible pour répondre », ce que l'élu de Courbevoie et journaliste a vite contesté. J'imagine que l'élu va contester à peu près tout de ces lignes, sinon les plus grandes et évidemment le cyberharcèlement ; à sa place et dans un contexte où tout le monde discute encore beaucoup de #Metoo, je contesterais également « la honte doit changer de camps poke @DontSilenceMe2 ».
Il fallait être bien barrée pour s'obstiner sur cette voie, tarée, folle. Ou déterminée, simplement déterminée à nuire. En martelant même et insinuant sans la moindre preuve qu'une nuée de « faux comptes » et « téléguidés » « l'insulte » sans cesse alors qu'elle même ne faisait que défendre la très « grave » et noble cause perdue de Arash Derambarsh. Naïve pour croire que personne ne réagirait à ses positions, délires rhétoriques et tweets, ni à ces stratégies pour espérer diviser, fragmenter et pousser les débats dans un caniveau, en les couvrant d'une brume de rumeurs. Quelqu'un d'éduqué peut-il raisonnablement croire que cela aurait une quelconque influence sur les sections disciplinaires universitaires, sur l'ordre des avocats, sur une cour d'appel ou même celle de cassation ? Une bonne comédienne ou un pigeon au moins doit pouvoir y croire... et s'y cramer toute seule. « Cela m'affecte moralement et dégrade ma réputation professionnelle et l'image des victimes », oui, oui, et qui doit bien faire rire en soirées ou aux brunchs.
Mais elle proteste, bien sûr ; pour France Soir, elle affirme également s'être rapprochée de Maître Besma MAGHREBI-MANSOURI, l'avocate qui s'est récemment mangé le gros front sur Twitter de la sphère universitaire, d'autres avocats de barreaux divers ainsi que de journalistes déjà. L'avocate qui s'occupe depuis peu de la communication et de la défense de Arash Derambarsh - « présomption d'innocence, il savait pas ! »
Parce que la honte doit changer de camps, j'ai déposé plainte contre Jean-Philippe Elie.#NeRienLaisserPasser@MarleneSchiappa @WAI_WomenAid @Interieur_Gouv @Mediapart @edwyplenel @marineturchi @DontSilenceMe2 https://t.co/yP4dE7bUv3
— Karine Isambert (@karineisambert) October 6, 2020
C'est pourtant très facile à comprendre, une mondaine à 3 couleurs, de victime, de Productrice/professeure de théâtre I Comédienne ainsi que d’affabulatrice. https://t.co/1RaCLc1qsl #nerienlaisserpasser pic.twitter.com/iipcnKONd8
— Bruno Kant (@bkant) October 9, 2020
Je découvre avec stupeur depuis quelques jours que Twitter est 1 lieu de non droit qui laisse ressortir le côté sombre des gens se cachant derrière l’anonymat pour beaucoup. Prônant le respect je ne répondrai pas aux personnes visiblement sans éducation. Je me respecte ⚖️ !
— Maître Besma MAGHREBI (@BMMAvocat) September 27, 2020
Je trouve que ce papier de France Soir illustre très bien ce que je tweetais le mois passé. On n'a aucun argument solide pour répondre à @these_synthese? @jpelie Alors on salit quiconque n'est pas aux côtés de @arash. https://t.co/glkQ58gmZg
— Bruno Kant (@bkant) October 7, 2020
Ambiance en Saône-et-Loire : « silence ! »
L'an passé, vers la même période, on allait nous annoncer qu'une sorte de Dutroux, qu'un vilain bourreau ou qu'au minimum un François Supéri avait été identifié dans un établissement accueillant des mineurs et jeunes majeurs en difficultés. Un LVA ou Lieu de Vie et d'Accueil, de beaux bâtiments, une piscine, une ferme équestre, en pleine nature.
On s'attendait donc tous (moi, pas du tout, je raille un peu, là) à lire rapidement des papiers et des informations parfaitement scandaleuses, puis l'annonce d'un procès historique et retentissant aux assises. Mais il ne s'agissait que d'une rafle et fermeture Administrative motivée par des tricotages et investigations menées par l'Aide Sociale à l'Enfance (ou l'ASE 71), avec la gendarmerie nationale ainsi que avec le parquet de là bas... depuis, nous attendons toujours des explications. Tout ce que j'ai appris récemment est qu'on nous suggèrerait maintenant à tous de nous taire ?
J'avais pris quelques notes à ce sujet, à l'époque. Elles sont dans ma rubrique Affaires... J'avais été consterné dès la lecture d'une toute première brève ou article, puis ça n'allait pas s'arranger par la suite, tout était affligeant. L'histoire était caractérisée par la démesure des actions et des discours de l'ASE 71 ainsi que par l'absence de contradictoire.
Edit/ajout... Sur Facebook, en privé, Bernard Bigenwald rouspète, semble encore et toujours se plaindre de ce que l'enquête a patiné, patine depuis des années, il avance trois ans et demie. Il faudrait que je relise mes notes à ce sujet précis, quand les premières investigations ont débutées. 2015, après un premier « signalement » ? Encore sur Facebook, il précisait plus tard : « Enquête préliminaire ouverte au printemps 2015, qui est close en janvier 2018 sans que Rossi en soit même informé, puis réouverture en octobre 2019. Délirant ! » Jean Claude Rossi étant le boss du LVA et très probablement le principal mis en cause, avec sa femme et peut être même d'autres employés.
Je lui ai répondu quelques mots, puis : « Ce sont l'ASE, les gendarmes et le parquet, en fait, qui sont sensibles à de simples rumeurs sans aucun fondement. Quant aux auditions et au contradictoire, on a attendu, et nous attendons encore, si j'ai bien compris... N'hésitez pas à l'évoquer auprès des juges lorsque vous serez à ce procès pour motif de diffamations et injures publiques. Pour moins que cela, certains iraient jusqu'à mettre des coups de couteau. Alors des injures.... je plaiderais l'excuse de l'incompétence de ces gens. » On va encore laisser s'écouler un an ou deux, puis l'on se risquera a affirmer qu'ils travaillaient surtout à patienter ou à louvoyer jusqu'à ce que les principaux décideurs soient promus dans d'autres secteurs et activités ? Il s'agirait encore d'une diffamation. Ils font du mieux possible, bien évidemment.
@bbigenwald Et la seule info récente que j'ai vu passer à ce sujet #Frontenaud où les investigations "restent en cours" (depuis plusieurs années déjà) est de la forme "fermez vos gueules." #ShutUp pic.twitter.com/BgkatQTRPB
— Bruno Kant (@bkant) October 10, 2020
https://t.co/CP0E5CLWXU coucou @Gendarmerie @saoneetloire @AccaryAndre @LyesLouffok @creoffM #maltraitance par les institutions
— Bruno Kant (@bkant) November 13, 2019
Suffisamment rare pour le souligner, un lieu d’accueil pour des #EnfantsPlacés ferme temporairement pour des suspicions de maltraitances.
Le Département de @saoneetloire applique le principe de précaution le temps de l’enquête.
Bravo @AccaryAndre. https://t.co/y7pRKTL12A— Lyes Louffok (@LyesLouffok) October 29, 2019
#Frontenaud #ShutUp D'après mes infos, il y aurait maintenant cette caricature #MeToo au dossier(s) à charge contre le patron du LVA et contre @bbigenwald pic.twitter.com/omuhTI66Yy
— Bruno Kant (@bkant) October 10, 2020
Je crois qu'il n'a encore rien dit au sujet de #Frontenaud https://t.co/VwsyxUey0Z
— Bruno Kant (@bkant) November 27, 2019
Dérives sur les réseaux sociaux : « inquiétude partagée » par Laeticia Avia
Habituellement, nous discutons d'injures, de propos homophobes, de diffamations, de discours de haine, de tweets divers émergeant dans les débats publics ou simplement dans les opinions dont celles de plus influents, de fausses nouvelles, d'influence ou d'ingérences Russe, de harcèlement, de photos volées, de sex tapes ou de dick pics (par DM, celles là)... Mais qu'en est-il au juste des débats sur ces médias, et comment sont-ils susceptibles d'être perçus ou relus ?
Sur twitter, il est depuis longtemps possible de créer des threads. Depuis toujours, on peut y discuter avec plein de gens, parfois très sereinement et souvent avec des opinions divergentes, même de très radicalement opposées. Ping pong, deux individus s'échangent des tweets, il est aisé de tout suivre et relire. Quand plusieurs échangent, les relire est parfois moins simple mais encore envisageable, il faut souvent aller lire différentes branches, voire différents fils et leurs branches.
Nous connaissons bien le phénomène des bulles d'affinités, où tout le monde ne fait qu'abonder. Les lire est aisé.
Mais aux frontières de ces bulles et lorsque les gens essayent d'être lus ou qu'ils répliquent, lorsque plusieurs s'envoient des tweets et que certains n'en lisent ou n'en acceptent aucun, ou lorsque des gens en ajoutent sans un minimum d'efforts, de réflexions, de recherches, de relectures, que peut-il advenir, quelles en seront les traces aux archives ?
Dans ce qui suit, indépendamment des personnes ou des sujets, que vont lire, faire, penser puis ensuite propager les gens, les gens qui pourraient tout en lire ? Que vont en conclure les gens qui ne pourraient pas tout en voir car ils sont bloqués par l'un au moins de ceux qui semblaient ainsi discuter ? Les gens feront-ils un effort et vont-ils approfondir, réfléchir ? Préféreront-ils s'en remettre vite aux petits coeurs d’amitiés ou d'affinités pour juger de la pertinence des écrits ?
Plus bas, de quelques « échanges », des tweets, celui de Karine étant ici, celui de Dominique à Avia là :
• Olivier et Laeticia partagent leurs inquiétudes, en s'y collant, Dominique a pu profiter de quelques RT, d'une visibilité,
• Dominique milite, a pu boire le contenu de France Soir, une tribune non contradictoire qui accuse Jean-Philippe,
• Karine ou la mondaine barrée est la prétendue victime de Jean-Philippe,
• Jean-Philippe tente là vainement de faire savoir encore qu'il n'est pas élu LREM et qu'il n'a harcelé personne
Avant de tweeter et de flatter qui que ce soit, si on ne peut pas lire tout des échanges d'autres gens, je crois qu'il serait judicieux d'utiliser d'abord un compte alternatif et non bloqué, à moins qu'un navigateur et une fenêtre privée...
Maître Besma Maghrebi : « je découvre avec stupeur »
Elle n'avait peut être pas trop tort, cette avocate qui découvrait récemment Twitter.
Je découvre avec stupeur depuis quelques jours que Twitter est 1 lieu de non droit qui laisse ressortir le côté sombre des gens se cachant derrière l’anonymat pour beaucoup. Prônant le respect je ne répondrai pas aux personnes visiblement sans éducation. Je me respecte ⚖️ !
— Maître Besma MAGHREBI (@BMMAvocat) September 27, 2020
"Cela a pris du temps", tweetait @TurcanMarie, en février, pour "la fameuse thèse". Par contre, @These_Synthese @CloLepetit la lumière a-t-elle été suffisamment faite pour qu’on lise mieux tout ces comptes qui soutiennent Arash ou qui semblent juste s’inspirer de telles méthodes? pic.twitter.com/9nKlhHyetW
— Bruno Kant (@bkant) October 14, 2020
PS, @TurcanMarie @These_Synthese @CloLepetit, contrairement à ce que voudra peut-être faire croire @HautainMaitre, mes propos, je les assume. pic.twitter.com/mrvklCKMnR
— Bruno Kant (@bkant) October 14, 2020
Le plus dingue: une comédienne qui soutient Arash contre @these_synthese serait aussi celle qui accuse Luc Besson pour des faits commis en 1995… Va-t-elle rester longtemps crédible?
Le témoignage de Karine Isambert https://t.co/orRDK9BhSJ #ThéatreAussi #MeToo #Courbevoie— Bruno Kant (@bkant) October 14, 2020
La mèche ou détonateur : « Les mille et une vies d'Arash Derambarsh » ?
D'abord une nouvelle. Nous attendions un rapport ou avis de Panthéon-Sorbonne, mais depuis ce 30 septembre, rien n'a fuité. Un twittos a émis l'hypothèse que ce document a pu être transmis au parquet, très susceptible de mener déjà une enquête préliminaire. En effet, au cours de cet été, Thomas Clay avait saisi la justice, c'est à lire ou à relire sur le Monde : « Après la sanction disciplinaire, le volet judiciaire. Il y a un peu plus d’un mois, le 21 juillet, la section disciplinaire de l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne avait annulé pour plagiat une thèse de droit et retiré le diplôme de docteur à son auteur, Arash Derambarsh. Une décision extrêmement rare. Mercredi 2 septembre, l’administrateur provisoire de l’institution, Thomas Clay, a effectué un signalement auprès du parquet de Paris. »
La vrai nouvelle du moment étant qu'au cours d'une conférence de presse, ce 8 courant, Thomas Clay, l’administrateur de Paris-I, et selon AEF, a précisé que « le système sera "transformé de fond en comble". "La vérification systématique du plagiat est en place depuis 2018, mais nous allons être beaucoup plus vigilants sur la composition des membres des jurys et sur la concordance avec la spécialité scientifique du directeur de thèse" ». 2018, l'une de périodes charnières à bien retenir avant de choisir et de solliciter un avocat qui aurait pu profiter d'une telle « passerelle »...
Tout le monde ou qui lisait connait Arash depuis 2008 au moins, l'apogée des blogs, Facebook ayant été crée en 2004, on publiait, nous partagions et nous commentions déjà beaucoup. Je vais l'appeler Arash pour faire plus court que Arash Derambarsh et car c'est ainsi qu'il est très connu, notamment du fait de son pseudo Twitter, @Arash. C'est peut-être même ainsi qu'il restera maintenant incrusté dans l'Histoire médiatique et universitaire, quoi qu'il suive : « fais ta thèse à l'arash », « devient M1, docteur, avocat à l'arash »... Par le passé, en 2008, il s'était distingué en annonçant avoir été élu Président de Facebook, une info qui avait rapidement fait rire partout. Depuis, avec le temps et ainsi que après de nouvelles informations parues dans la presse ou échangées sur les réseaux sociaux, les plus médisants ricanent en le présentant comme ne s'étant construit, maintenu et juché toujours plus haut rien que avec la lumière ainsi qu'en rejetant brutalement tout ce qui pourrait ternir son aura.
L'article « les milles et une vie » avait fait plus d'une fois du bruit. Arash n'avait pas porté plainte contre les Inrocks, juste contre Libé ou Lionnel Joffrin, ce dernier, presque un assez banal porteur de message, avait signalé l'existence de cet article des Inrocks. Chez Valeurs Actuelles, nous pouvons lire que cette plainte contre Lionnel Joffrin n'avait jamais pu aboutir en raison d'une nullité. Prudence, donc, car ni l'enquête des Inrocks ni la brève de Libé et son titre n'ont été débattus dans un prétoire... 75% de l'article des Inrocks reste depuis longtemps réservé à leurs abonnés.
Cet article des Inrocks qui déplait très fortement à Arash avait à nouveau provoqué tout plein de réactions, de frictions et de rires suite à un tweet de Ganette, du 2 août 2018. Aujourd'hui, ce tweet de Ganette toujours en ligne affiche 203, Retweets, 31 Tweets cités, 470 J'aime. D'anciens tweets ont été depuis supprimés. Le 3 aôut 2018, des gens se posaient encore des questions, on peut le deviner autour d'un tweet de Marie Turcan ainsi que autour d'un tweet du 6 août 2018, Jean-Phillipe Elie discutait avec Bruno Dondero ainsi que avec Yann Bisiou ; dans cette dernière discussion, Arash était mentionné, ainsi que Frédéric Lefebvre et Université Paris 1 Pantheon-Sorbonne. On pouvait à l'époque facilement constater soi-même que la thèse de Arash n'était pas consultable, pourquoi ?
Thèse et Synthèse que Arash accuse depuis des semaines ou des mois n'allait sortir de l'oeuf que beaucoup plus tard, en février 2020... Je crois qu'une mèche a pris feu au cours de ce mois d'août 2018 (peut-être même en 2008...), et que Thèse et Synthèse n'y était alors pour rien du tout. Même si depuis quelques temps, Arash et ses soutiens, France Soir ainsi que le Courrier de l'Atlas et France Maghreb 2 souhaiteraient nous faire croire tout autre chose, que les gens derrière Thèse et Synthèse sont les principaux coupables... Trouve un lampiste, dresse lui un beau portrait, dépeint le bien d'autres bords que le tien, tape dessus, parles en à ton entourage et à tes électeurs, fais RT, surtout du France Soir ?
Jean-Philippe Elie, récemment accusé d'avoir cyberharcelé Karine Isambert ? Plutôt que d'envoyer une femme chez la police pour s'y plaindre de n'importe quoi, j'aurais déposé plainte contre cet élu, il semblait « harceler » Arash depuis 2015 Au moins... je l'ai un peu relu, depuis, cet élu et journaliste n'a pas cessé. J'aurais peut-être même déjà porté plainte aussi cet été 2018, contre Ganette, plutôt que de téléphoner à son cabinet.
Quel peut être le sens de toutes ces gesticulations de Arash et de ses conseils ? On peut aujourd'hui avoir le sentiment que quiconque s'exprime ou relaye des informations de quelque manière que ce soit finira assigné et sanctionné au motif de cyberharcèlement... Pour avoir la paix, faudrait-il que nous rangions tous aux côtés de Arash et pour taper sur les messagers plutôt que de lire les informations autres que celles des tribunes de Arash ? Une prestation de Arash pour Sud Radio nous éclaire. Je suppose que sa diffusion est autorisée, c'est une publication Facebook de Courbevoie 3.0, avec au micro Arash Derambarsh, l'auteur de Tomber 9 fois, se relever 10 (ça semble bien être de source Sud Radio) :
On s'était inquiété, mais tout va bien
Depuis quelques jours, @these_synthese restait inactif. Un « lampiste », avais-je écrit plus tôt, mais très utile, depuis des mois, ce compte nous éclaire à divers sujets. Je suppose que les anonymes qui sont derrière lui se reposaient, peut être en attendant les éventuelles suites ou les convocations annoncées par Arash et ses nombreux avocats.
De source Twitter, topic Arash Derambarsh, doctorat, avocats, Paris 1...