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Nicolas Sarkozy s'est redit prêt à aller chercher Ingrid Betancourt
JOHANNESBURG (AFP), le 29/2 - Le président français Nicolas Sarkozy s'est redit prêt à aller chercher Ingrid Betancourt, l'otage franco-colombienne détenue par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), estimant qu'elle est "en danger de mort", vendredi à Johannesburg.
Colombie
L'ex-mari d'Ingrid Betancourt réagit à l'assassinat de Raul Reyes
samedi 01 mars 2008, 19h00 | leparisien.fr
Le gouvernement colombien annonce la mort du numéro deux des FARC
LEMONDE.FR | 01.03.08
Le numéro deux des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), Raul Reyes, a été tué par l'armée colombienne, a annoncé samedi 1er mars le ministre de la défense, Juan Manuel Santos. "C'est le coup le plus décisif jamais porté jusqu'à présent à ce groupe terroriste", a-t-il affirmé, précisant que le porte-parole de la rébellion marxiste avait été tué dans un camp se trouvant de l'autre côté de la frontière, en Equateur, et qu'il en avait parlé avec son homologue équatorien. L'opération a commencé par un bombardement et a été suivie d'une opération terrestre, a-t-il indiqué. Dix-sept autres guérilleros ont été tués dans cette opération, dont un idéologue du mouvement, Guillermo Enrique Torres, alias Julian Conrado.
Selon des sources gouvernementales précédemment citées par la radio privée Caracol, des avions espions ont localisé le chef rebelle en interceptant une communication satellitaire.
Raul Reyes fait partie des sept membres du secrétariat des Forces armées révolutionnaires de Colombie, l'une des plus anciennes guérillas marxistes d'Amérique latine classée comme "organisation terroriste" par les Etats-Unis et l'Union européenne. Agé de 59 ans, le No 2 des Farc, dont le vrai nom est Luis Edgar Devia, était fréquemment cité pour la succession de Manuel Marulanda, le chef suprême des rebelles âgé de 77 ans.
Sa disparition, si elle était confirmée de source indépendante, porterait un coup très rude aux FARC qui font actuellement l'objet de vives pressions diplomatiques pour libérer ses otages politiques, dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, dont l'état de santé est jugé inquiétant par un de ses anciens co-détenus récemment libéré.