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Draguignan : « des enfants menacés »
Draguignan
Les gendarmes retraités indignés
lundi 26 mai 2008, 14h27 | leparisien.fr, extrait
Un des alinéas de l'article L. 2338-3 du code de la défense prévoit que les officiers et les sous-officiers de la gendarmerie peuvent faire usage de leurs armes «lorsque les personnes invitées à s'arrêter par des appels répétés de +Halte gendarmerie+ faits à haute voix cherchent à échapper à leur garde ou à leurs investigations et ne peuvent être contraintes de s'arrêter que par l'usage des armes».
L'avocat du gendarme accusé d'avoir tué un homme qui fuyait sa garde à vue à Draguignan (Var) a estimé que ce militaire avait agi "dans les conditions de l'application stricte des règles de l'usage de l'arme en matière d'un individu dangereux" alors que des enfants se trouvaient à proximité.
"Il faut savoir qu'à 25 mètres d'où il a sauté se trouvaient des enfants qu'un militaire a fait rentrer. Il faut savoir aussi que dans la zone mitoyenne à la gendarmerie se situe une institution religieuse où il y avait des enfants en internat", a déclaré Me Lionel Escoffier.
"A ce moment-là, l'intime conviction du gendarme était qu'il y avait absolue nécessité de faire usage de son arme pour stopper l'évadé en tirant dans la nuit vers les membres inférieurs", a-t-il ajouté.
Joseph Guerdner, 27 ans, avait été tué vendredi soir alors qu'il s'enfuyait menotté de la gendarmerie de Draguignan où il était gardé à vue pour une affaire d'agression à main armée et de séquestration.
AFP, le Figaro
Draguignan : "des enfants menacés"
Le procureur d'Outreau se confie au Figaro
Le Figago, le 23/05/2008, extrait
À la suite du rapport de l'Inspection générale des services judiciaires, il a opéré quelques modifications d'organisation. Mais pour lui, la vraie problématique de l'affaire Outreau ne réside pas dans les griefs qui lui sont officiellement faits par la Chancellerie comme les rapports administratifs «peu fiables» , mais dans la difficulté d'évaluer la parole des enfants. «Le vrai problème reste celui-là, dit-il, et on n'a toujours pas d'outils.» «Récemment, raconte-t-il, nous avons été confrontés à la difficulté inverse de celle de l'affaire Outreau : malgré des témoignages d'enfants, les charges n'ont pas semblé suffisantes pour incarcérer un suspect… qui a finalement été pris en flagrant délit de viol d'un gamin de cinq ans quelques semaines plus tard…» «Alors que faire ?»