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Vingt intellectuels et hommes politiques réagissent et soutiennent Val
Vingt intellectuels et hommes politiques, dont Bertrand Delanoë, Robert Badinter et le prix Nobel de la paix Elie Wiesel, ont signé un texte publié dans le Monde daté de demain en soutien au directeur de la publication de Charlie Hebdo Philippe Val, au sujet de l'affaire du caricaturiste Siné.
"Nous ne pouvons supporter de voir le démocrate, le défenseur et le garant des principes traité comme s'il était l'agresseur et le coupable", écrivent les auteurs de ce texte en soutien à Philippe Val et après avoir énuméré des "dérapages" du caricaturiste.
"Nous entendons apporter notre entier soutien à Philippe Val et à la rédaction de Charlie Hebdo pour la constance de leur engagement contre le racisme, l'antisémitisme et toutes les formes de discrimination", ajoutent-ils.
Parmi les signataires figurent Alexandre Adler, Elisabeth Badinter, Bertrand Delanoë, Jean-Claude Gayssot, Claude Lanzmann, Bernard Henri-Lévy, Ariane Mnouchkine, Fred Vargas, Pascal Bruckner, Blandine Kriegel ou Dominique Voynet.
Affaire Siné:soutiens à Val dans Le Monde
Source : AFP, 31/07/2008
Siné : Philippe Val répond aux polémiques
NOUVELOBS.COM | 31.07.2008 | Extraits
Le directeur de la publication de Charlie hebdo revient sur le départ du chroniqueur. Pour lutter contre "les rumeurs les plus aberrantes", il retrace les "faits simples et vérifiables" qui ont amené la polémique et répond à trois questions soulevées par les lecteurs dans leurs nombreux courriers.
... Pour répondre à la première question, Philippe Val différencie les attaques contre les personnes de "quelque origine que ce soit", que Charlie Hebdo ne publie pas, et "les attaques contre les religions en tant qu'elles veulent se substituer aux lois démocratiques", que l'hebdomadaire relaie.
Or, pour Val, le texte de Siné "ne s'attaquait pas à l'idéologie d'une religion", mais "attaquait une personne, Jean Sarkozy, pour en stigmatiser les liens supposés avec le judaïsme". Et le directeur de la publication de Charlie dénonce "la liberté de proférer des insultes machistes, antisémites et homophobes" qui régnait "à "l'époque bénie" de la jeunesse de Siné", "une liberté paradoxale dont le prix est l'absence de liberté des autres" que Val qualifie de "forme molle de fascisme".