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« Je vis dans un cauchemar », confie la mère de Valentin
PARIS (AP) - "J'en veux terriblement à l'homme à qui je l'avais confié d'avoir laissé mon fils aller comme cela dans la nuit", explique Véronique Crémault, la mère de Valentin.
Dans un entretien publié vendredi par "Le Parisien/Aujourd'hui en France", Mme Crémault précise qu'elle n'entretenait "aucune liaison avec ce monsieur": "Quand on garde l'enfant d'un autre, on redouble de vigilance", s'insurge-t-elle.
"Nous sommes passés par des crises conjugales, mais on a tenu bon et nous ne sommes pas séparés" avec son mari, assure la mère de Valentin, qui déplore qu'on ait "divulgué beaucoup d'informations fausses" sur son couple.
"Je suis une femme morte. Définitivement morte. Une partie de moi-même a été enlevée. Je vis dans un cauchemar", confie par ailleurs Mme Crémault.
Dans l'enquête en cours, les gendarmes, après avoir retrouvé les traces d'un ADN masculin autre que celui de l'enfant tué, ont auditionné puis relâché jeudi soir un jeune homme de 22 ans.
Le corps de Valentin avait été retrouvé mardi dans une rue de Lagnieu (Ain), lacéré d'une quarantaine de coups portés par un objet tranchant.
« Je vis un cauchemar »
VÉRONIQUE CRÉMAULT, mère de Valentin
leparisien.fr | 01.08.2008