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Valentin : un couple de marginaux recherché
Valentin : un couple de marginaux recherché
lefigaro.fr avec AFP et LCI, 03/08/2008, extrait
Les enquêteurs tiennent un suspect sérieux dans le meurtre de Valentin. Le procureur de Bourg-en-Bresse a lancé deux mandats de recherche concernant un couple de marginaux qui se trouvaient dans la région le soir du crime. Stéphane Moitoiret, 39 ans, et sa compagne, Noella Hego, 49 ans ne font pas partie du cercle familial de l'enfant.
C'est l'homme qui fait figure de meurtrier présumé. L'empreinte ADN masculine inconnue relevée sur «la scène du crime» sur le jogging de Valentin, sauvagement poignardé alors qu'il faisait du vélo, lundi soir, dans une petit rue de Lagnieu, correspond à celle retrouvée dans un local paroissial proche de Lagnieu où a séjourné le couple. Autre, élément à charge, une caméra de vidéosurveillance d'une banque proche de la rue de Lagnieu où a été tué Valentin, montre le marginal en train de s'éloigner en courant.
Un comportement mentalement instable
Le couple avait été contrôlé par des gendarmes peu après 19hOO le lundi 28 juillet quelques heures avant le crime, à Leyment, à 4 kilomètres de Lagnieu. Ils avaient alors affirmé être des pélerins originaires d'Australie, venus en mission en France. Un automobiliste, entendu samedi par les enquêteurs, a indiqué avoir pris en auto-stop le couple qui lui aurait déclaré qu'il était venu pour opérer des «descentes commandos dans les gendarmerie françaises et chez les notables français». Le comportement des deux personnes recherchées ne correspond pas «à toutes les exigences de santé mentale», a reconnu le procureur.
Au moment où le procureur faisait ces révélations, la marche silencieuse organisée dans le village de Valentin, Porcieu-Amblagnieu en Isère s'achevait. Les parents de Valentin, très affectés, n'étaient pas présents à cette manifestation organisée à l'initiative des jeunes du village.
MEURTRE DU PETIT VALENTIN
Un jeune couple entendu dans la Drôme
par La Rédaction du DL | le 03/08/08 à 07h20, extrait
Face à un ADN qui ne parle pas pour l'instant (le profil génétique isolé à partir de traces de sang prélevées sur les vêtements du petit Valentin ne correspond à aucune des quelque 700 000 empreintes stockées dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques), l'enquête s'est poursuivie tous azimuts. Conduisant notamment les militaires à s'intéresser de très près à un groupe de jeunes gens bruyants réunis dans la soirée de lundi à l'arrière d'un bâtiment de la cité HLM qui longe l'avenue du Port. Une information révélée dès hier dans Le Dauphiné Libéré. "Ils étaient trois ou quatre à boire sur un banc; ils étaient avec un chien qui aboyait car l'un d'entre eux le frappait", racontait un habitant dans nos colonnes. Alors que nous évoquions également la piste d'un jeune marginal sans domicile fixe, propriétaire du chien, qui avait depuis disparu de la petite cité. Piste qui a bien conduit les enquêteurs dans la Drôme.