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Derrière les canons, la propagande
BAGDAD (AP) - L'armée américaine a relâché jeudi sans l'inculper un cameraman de télévision irakien travaillant notamment pour l'agence Reuters et la BBC, après 23 jours de détention.
Ali al-Mashhadani avait été arrêté le mois dernier dans la Zone verte de Bagdad, où il attendait une accréditation presse. Il avait déjà interpellé à deux reprises précédemment, dont une fois pendant cinq mois, entre août 2005 et janvier 2006. Il a été libéré "car il a été jugé qu'il ne représentait pas une menace pour la sécurité", a indiqué dans un communiqué le major John Hall, porte-parole de l'armée américaine. Il n'a fourni aucun autre détail.
Reuters et la BBC ont demandé une explication à sa détention, tandis que Reporters sans frontières a exigé que l'armée américaine cesse ce que l'organisation qualifie d'arrestations arbitraires de journalistes.
En avril, l'armée américaine avait relâché Bilal Hussein, un photographe travaillant pour l'Associated Press et lauréat du prix Pulitzer, après une détention de deux ans. De même, un technicien audiovisuel travaillant pour l'AP à Takrit, dans le nord de l'Irak, a été arrêté par les forces américaines en juin, et sa détention a été récemment prolongée pour au moins six mois.
L'armée américaine assure qu'un mandat des Nations unies l'autorise à maintenir indéfiniment en détention quiconque pouvant représenter une menace pour la sécurité des opérations de la coalition internationale en Irak.
MOSCOU (Reuters), extrait - L'Occident se livre à une propagande antirusse et ses médias caricaturent injustement la Russie dans le cadre de la crise géorgienne : tel est le sentiment exprimé à Moscou par de simples citoyens, des responsables politiques et des organes de presse.
Les Russes déplorent qu'on les désigne comme des coupables évidents à propos du conflit qui s'est enflammé jeudi lorsque la Géorgie a envoyé des troupes reprendre le contrôle de l'Ossétie du Sud séparatiste, provoquant une riposte militaire de Moscou.
"Nous examinons de près la façon dont les médias occidentaux couvrent les événements", a déclaré Boris Malakhov, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, lors d'un point de presse à Moscou, ajoutant que le ministère était très irrité par leur vision "partiale" des faits.
Géorgie
Derrière les canons, la propagande
Par LEXPRESS.fr, le 11/08/2008