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Philadelphie : un passager du métro violemment attaqué à coups de marteau
Par Zigonet
Zigonet.com, une video - Jeudi 11 septembre, 13h21
Philadelphie, États-Unis – Jeudi 4 septembre peu après minuit, un homme accompagné d’un très jeune garçon s’est mis à frapper violemment un passager assis dans la même rame de métro, sans aucune raison apparente.
Le jeune homme violenté rentrait chez lui après sa journée de travail à l’Université de Pennsylvanie. Tranquillement assis, des écouteurs sur les oreilles, il a déclaré ne pas avoir échangé un seul regard ou une parole avec son agresseur. Ce dernier était accompagné d’un enfant et manifestait un comportement tout à fait normal avant d’envoyer le garçon s’assoir et de sortir un marteau de son sac à dos. Il s’est alors brutalement acharné sur sa victime pendant de longues minutes, la frappant au visage avant de la descendre de force de la rame. La police, après avoir visionné la séquence capturée par les caméras de surveillance, n’explique pas ce geste de folie. Elle déplore néanmoins l’absence de réaction des autres passagers, supérieurs en nombre, qui ont fui la scène sans tenter de venir en aide à la victime.
Le jeune homme agressé a réussi à se rendre dans un hôpital où des soins lui ont été prodigués. Son agresseur n’a pas encore été appréhendé par la police.
PARIS (AFP) - Douze ans de prison ont été requis jeudi au procès à Paris d'un ex-fonctionnaire de l'ONU, accusé des viols d'une vingtaine d'adolescentes lorsqu'il était en poste en Afrique, notamment en République démocratique du Congo (RDC), et le verdict était attendu en fin de journée.
Une peine "de l'ordre de 12 années" de réclusion criminelle, assortie d'une injonction de soins, a été réclamée devant la cour d'assises de Paris par l'avocat général Pierre Kramer, qui a fustigé l'"absence de compassion pour les victimes" dont a témoigné l'accusé pendant les trois jours de débats.
La cour s'est retirée pour délibérer vers 15H40. L'accusé venait de se dire "prêt" à être condamné, et même à "refuser toute remise de peine" si "une grosse peine" était prononcée.
Didier Bourguet, 44 ans, fils d'un couple d'infirmiers psychiatriques de Saône-et-Loire, doit répondre des viols de 23 jeunes filles âgées de 12 à 18 ans, commis en République centrafricaine entre 1998 et 2000, puis de 2000 à 2004 en RDC, où il était responsable du parc de véhicules de la mission de maintien de la paix des Nations Unies (Monuc).
Il est accusé également de corruption de mineures et de détention d'images pornographiques les mettant en scène.
C'est la saisie de ces clichés dans un disque dur, intervenant après ses aveux passés devant la brigade de protection des mineurs à Paris, qui avait permis de le confondre.
Arrêté à Goma, en RDC, fin octobre 2004, il avait été rapidement remis aux autorités françaises, en vertu de son "immunité" onusienne. Il avait été placé en détention provisoire en décembre 2004.
Au procès, Didier Bourguet a de nouveau admis avoir eu des relations sexuelles tarifées avec des mineures, mais assuré que celles-ci étaient consentantes, un argument que l'avocat général a balayé jeudi d'un revers de la main.
"La contrainte résulte totalement de l'âge des personnes et du contexte économique", a déclaré M. Kramer, sous-entendant que plus les victimes étaient jeunes, plus elles étaient susceptibles d'être impressionnées par l'argent dans ces pays pauvres.
M. Bourguet percevait un salaire mensuel de 2.600 dollars en RDC, là où "un fonctionnaire gagne, quand il travaille, 20 à 30 dollars", a fait remarquer M. Kramer. Les débats ont montré que l'accusé payait chaque prestation sexuelle "10 à 20 dollars".
L'avocat général a demandé que la condamnation soit assortie d'une injonction de soins à la libération pendant huit ans, précisant qu'en cas de non respect de ce "suivi socio-judiciaire", M. Bourguet devrait purger "trois ans supplémentaires" de prison.
"Il se présente comme un malade qui veut se soigner, c'est aussi un délinquant qu'il faut punir", a lancé M. Kramer, parlant d'un accusé "lucide, conscient de ses actes".
Son avocat, Claude Deboosere-Lepidi, a insisté sur le grand nombre de victimes non identifiées malgré les photos (seules trois ont pu l'être, NDLR), et regretté qu'il n'y ait eu "la moindre confrontation", empêchant selon lui toute "mesure du degré de résistance" des adolescentes.
"On vous demande une opération de magie", a-t-il ajouté pour plaider l'acquittement.
La Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) avait estimé lundi que "ce procès symbolis(ait) l'importance de réprimer les agissements criminels de certains membres des forces de maintien de la paix" en RDC.
L'avocat d'une partie civile a relevé que "166 enquêtes" avaient été ouvertes sur des soupçons d'agressions sexuelles commises par des employés de la Monuc, aboutissant à "77 faits avérés".
Par LePost
Le Post - il y a 31 minutes
"C'est vraiment terrible" annonce d'emblée au Post le procureur général de Rouen Philippe Ingall-Montagnier.
"Vers 23h30, les surveillants, en faisant leur ronde, ont découvert le détenu mort, allongé, au sol, assassiné par son codétenu. C'est un crime flagrant" explique-t-il au Post.
"Le pire, c'est que la victime avait été placée avec son meurtrier car le meurtrier ne voulait pas rester seul en cellule" poursuit-il sur Le Post.
Le procureur général de Rouen, Philippe Ingall-Montagnier, répond au Post:
Que s'est-il passé?
"La nuit dernière, vers 23h30, les surveillants ont découvert le corps du détenu, mort, au sol. Un détenu a égorgé son codétenu. La dernière ronde avait été faite une heure plus tôt. A ce moment-là, tout allait bien."
Comment ça s'est passé?
"Le meurtrier a utilisé des morceaux de verre pour attaquer son codétenu au cou et à la gorge. Peut-être était-ce des morceaux de miroir, mais ce n'est pas encore sûr."
Avaient-ils déjà eu des problèmes?
"Non. Mais ce qui est terrible, c'est que le codétenu, qui est mort, avait été placé dans la cellule de son meurtrier pour le bien de ce dernier..."
C'est-à-dire?
"Le meurtrier est un jeune de 20 ans condamné pour une histoire de meurtre. Il est à la maison d'arrêt de Rouen depuis février dernier. Mais le problème, c'est qu'il se détruit seul. Il a des comportements bizarres et inquiétants: il se promène nu, il s'automutile les bras, il tente régulièrement de se pendre, de s'autostranguler,...A la demande de sa famille, de lui-même et d'un médecin de la maison d'arrêt, il a été décidé, début septembre, de ne plus le laisser seul en cellule, et de lui trouver un codétenu."
C'est là que son codétenu est arrivé?
"Exactement. La prison a mis quelques jours pour trouver quelqu'un qui pouvait correspondre à son caractère particulier. Le 9 septembre, c'est-à-dire il y a 2 jours seulement, ce codétenu, un jeune homme de 26 ans, a été placé avec lui. C'était, comme le meurtrier, un prévenu, c'est-à-dire qu'il n'était pas condamné définitivement. Il était connu de la justice pour plusieurs affaires: conduite sous état alcoolique, sous l'emprise de stupéfiants, absence de permis, port d'arme de 6ème catégorie, ...En tant que détenu, il ne posait aucun problème. C'était un 'détenu modèle'"
Le meurtrier n'était pas considéré comme dangereux?
"Non, justement. Cet été, un médecin psychiatre nommé expert dans le dossier de l'histoire de meurtre pour laquelle il était initialement condamné l'a jugé "non dangereux et maîtrisant ses pulsions." Selon cet expert, aucune raison médicale majeure n'empêchait ce détenu d'avoir un codétenu dans la même cellule."
Une erreur de diagnostic?
"On ne peut pas dire ça. Un expert examine quelqu'un à un moment donné. Après, les individus évoluent, on ne peut malheureusement pas tout maîtriser, ni tout prévoir, surtout avec des personnalités particulièrement difficiles..."
Est-ce un manque de surveillance du personnel pénitentiaire?
"Non plus. Le maximum a été fait. C'est de l'imprévisible, et ce qui est terrible, dans ce cas, c'est que c'est le détenu modèle qui est mort."
Et l'enquête?
"Une enquête pour crime flagrant a été ouverte. Une information judiciaire sera certainement ouverte demain vendredi et un juge d'instruction saisi. Parallèlement, une enquête administrative est aussi menée par le ministère."
N'est-ce pas à la prison de Rouen qu'un cas de cannibalisme avait été relevé?
"Oui, c'est ça. Début 2007. Depuis, la prison a redoublé d'efforts et a pris toutes sortes de mesures d'amélioration pour que ce genre de chose ne se reproduise plus. C'est d'ailleurs la première maison d'arrêt de France a avoir séparé strictement les détenus condamnés définitivement, et les prévenus. Mais, encore une fois, on ne peut pas tout prévoir."