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Sexe, cocaïne et pétrole : scandale aux Etats-Unis
Par tian - LePost
Le Post - Jeudi 11 septembre, 19h54, extraits
Quoi?
Sept policiers "tous de Paris ou de région parisienne", selon le parquet sur Le Post, et trois autres individus, ont été placés en garde-à-vue pour "corruption active" et "trafic d'influence", ce mercredi, à Paris.
"Tous sont toujours gardés à vue ce jeudi soir, probablement jusqu'à demain matin" confie au Post le parquet de Paris. Pourquoi?
D'après les 1ers éléments de l'enquête, les policiers sont soupçonnés d'avoir fait "sauter des contraventions", pour une centaine d'euros à chaque fois, et offert d'"épargner" les points de permis concernés par ces contraventions. Ils auraient aussi proposé l'indulgence pour ces points, "moyennant (également) une somme de 100 euros le point enlevé."Ils se faisaient également parfois régler en nature, en recevant, entre autres, des bouteilles de vin. ...
Sexe, cocaïne et pétrole : scandale aux Etats-Unis
lefigaro.fr, 11/09/2008
Des employés d'une agence du Département américain de l'Intérieur sont accusés d'être impliqués dans une vaste affaire de corruption, mêlant abus de stupéfiants et vagabondage sexuel.
L'affaire ne pouvait pas éclater à un moment plus inopportun. Alors que le Congrès s'apprête à débattre de la levée du moratoire des forages en mer - priorité de l'administration Bush - l'agence gouvernementale chargée de l'exploitation du pétrole se trouve plongée au cœur d'un scandale de corruption, qui pourrait se résumer ainsi : «sexe, drogues et … compagnies pétrolières».
Un rapport rédigé par l'Inspecteur général de l'Intérieur, Earl Devaney, épingle ainsi 19 employés, soit un tiers de l'effectif total, de cette agence baptisée Minerals Management Service et basée à Denver, dans le Colorado.
Après «plus de deux ans» d'une enquête à 5.3 millions de dollars, 233 témoins interrogés et 470.000 pages de documents et de courriers électroniques, Earl Devaney accuse ces employés d'avoir évolué dans une «culture du manquement à l'éthique, de l'abus de stupéfiants et du vagabondage sexuel», entre janvier 2002 et juillet 2006.
Pendant quatre ans et demi, ces employés, en charge des «royalties en nature» (c'est-à-dire de la part de pétrole donnée par les compagnies au gouvernement en échange du droit d'exploiter le pétrole), ont «fréquenté» les personnels et ont reçu «une vaste palette de cadeaux» de la part de mêmes compagnies avec lesquels ils étaient en affaire, comme Chevron ou Shell.
Deux employés trop ivres pour conduire
Deux de ces employés ont ainsi bénéficié de ces repas au restaurant, billets de concerts, matches, après-midi de golf et de ski «à 135 reprises de la part de quatre grandes compagnies pétrolières».
Or, un fonctionnaire du gouvernement américain ne doit en principe pas accepter des cadeaux de plus de 20 dollars, et l'ensemble des présents offerts par une même société ne doit pas dépasser 50 dollars par an.
Pis, les employés ont souvent consommé de l'alcool, de la cocaïne et de la marijuana pendant leur travail. Certaines, surnommées les «MMS chicks» (littéralement les poules du MMS) ont même eu des relations sexuelles avec des représentants des compagnies pétrolières.
Le rapport relate ainsi l'exemple d'une après-midi au cours de laquelle deux employés trop ivres pour conduire ont fini par être logés par Shell.
De même, plusieurs employés ont travaillé à l'extérieur de l'agence, sans rapporter, comme ils le doivent, le produit de leur travail sur leur formulaire de déclaration de ressources.
Enfin, le mémorandum qui accompagne le rapport révèle que plusieurs responsables étaient également corrompus. Lucy Q. Denett, aujourd'hui à la retraite ce qui la protège de poursuites dans l'immédiat, «manipulait la passation des contrats dès le début», afin d'en faire bénéficier l'un de ses amis.
Un autre responsable du département cachait «délibérément la véritable nature de son travail extérieur de consultant pour une compagnie, pour lequel il touchait un salaire de 30.000 dollars.
L'auteur du rapport a recommandé que les employés encore en fonction soient licenciés sur le champ.