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Aisne : suicide d'un professeur accusé de violences
Nuisances aériennes : des élus en colère au Trocadéro
leparisien.fr | le 20.09.2008, extrait
Des élus de 94 communes proches des aéroports de Roissy Charles-de-Gaulle et du Bourget ont tenu samedi matin place du Trocadéro un conseil municipal géant pour un vote solennel contre les vols de nuit.
«Avec cette manifestation d'un nouveau genre, c'est un signal fort que nous souhaitons faire passer aux pouvoirs publics afin qu'ils nous aident à réduire les nuisances sonores dans un premier temps et pour arriver à plus long terme à un arrêt total des vols de nuit», a expliqué Alain Péri, porte-parole de l'Association de défense contre les nuisances aériennes (Advocnar).
Aisne : suicide d'un professeur accusé de violences
leparisien.fr | le 20.09.2008, extrait
Un professeur d'un collège de l'Aisne, placé quelques heures jeudi en garde à vue à la suite d'une plainte d'un de ses élèves qui l'accusait de lui avoir donné un coup de poing, a été retrouvé pendu à son domicile vendredi, a-t-on appris samedi de source proche de l'enquête.
Enseignant au collège César-Savart de Saint-Michel, le professeur, retrouvé vendredi par les pompiers et les gendarmes, avait semble-t-il «un faisceau de problèmes familiaux» et son suicide ne peut donc, à ce stade de l'enquête, être lié formellement à sa garde à vue, selon la même source.
Un professeur d'un collège de l'Aisne, placé quelques heures jeudi en garde à vue à la suite d'une plainte d'un de ses élèves qui l'accusait de lui avoir donné un coup de poing, a été retrouvé pendu à son domicile vendredi, a-t-on appris samedi de source proche de l'enquête.
Enseignant au collège César-Savart de Saint-Michel, le professeur, retrouvé vendredi par les pompiers et les gendarmes, avait semble-t-il «un faisceau de problèmes familiaux» et son suicide ne peut donc, à ce stade de l'enquête, être lié formellement à sa garde à vue, selon la même source.
Seine et Marne : marche silencieuse en hommage à Nicolas
leparisien.fr | le 20.09.2008, extrait
«Les jeunes sont à l'initiative de cette marche pour montrer leur réprobation de la violence», a expliqué à l'AFP le maire (SE) de Montry, Alain Sueur. «C'est une ville tranquille, il n'y a pas de bandes, c'est pourquoi tout le monde a été plus que choqué», a-t-il ajouté.
D'après les premiers éléments de l'enquête, le jeune homme décédé s'est invité dans la nuit de samedi à dimanche à une fête dans un pavillon de Montry. Après avoir bu avec deux jeunes de 18 et 19 ans, tous trois se sont disputés, puis sont sortis régler leurs comptes.
L'autopsie du corps de la victime a révélé la présence de 88 coups de couteau.
Trois violeurs retrouvés 9 ans après
leparisien.fr | le 20.09.2008, extrait
Plus de neuf ans après un viol auquel elles sont soupçonnées d'avoir participé, trois personnes ont été interpellées par la gendarmerie d'Aix-en-Provence grâce à l'identification de traces ADN. Ces traces ont été retrouvées lors d'une récente série de cambriolage commis dans la région et se sont révélées identiques à celles relevées après l'agression en juillet 1999 d'un couple, attaqué dans sa caravane, près de Châteauneuf-le-Rouge (Bouches-du-Rhône).
Prison de Rouen : deux surveillants suspendus
leparisien.fr | le 19.09.2008, extrait
Plus d'une semaine après la mort d'un détenu à la maison d'arrêt de Rouen, deux surveillants ont été suspendus de leurs fonctions vendredi, dans le cadre d'une enquête administrative.
La décision a été prise par le directeur de l'Administration pénitentiaire, Claude d'Harcourt. Il justifie cette sanction «d'après des divergences importantes entre leurs déclarations et celles des autres personnes entendues» dans le cadre de l'enquête.
Le corps de la victime, un homme de 26 ans détenu notamment pour conduite en état d'ivresse, avait été découvert dans sa cellule vers 23H30 le 10 septembre, lors d'une ronde de routine. Son décès serait consécutif à une bagarre avec son codétenu âgé de 20 ans.
Un commissaire demande l'interdiction du livre de Me Achoui
leparisien.fr | le 19.09.2008, extrait
INFO LE PARISIEN. Le chef de la brigade régionale d'enquête et de coordination (Brec) de la police judiciaire de Versailles (Yvelines) a déposé un recours pour faire interdire la parution du livre du sulfureux avocat Karim Achoui. Dans son ouvrage intitulé «L'avocat à abattre» dont la sortie en librairie est prévue jeudi prochain, celui qui se définit comme une «figure du barreau parisien» revient sur la tentative d'assassinat dont il a été victime le 22 juin 2007.
FRAUDE.
Les arnaqueurs du Code de la route au tribunal
leparisien.fr | le 19.09.2008, extrait
« L’EXAMEN du Code de la route à coup sûr pour 1 200 € », c’est ce que promettait la miraculeuse petite auto-école de Saint-Laurent-de-la-Salanque (Pyrénées-Orientales). Une petite annonce qui a mené hier les organisateurs d’une fraude à l’examen au Code de la route et les candidats tricheurs devant le tribunal correctionnel.
Pour aider certains cancres du Code de la route, souvent illettrés, Victorio Martinez, 53 ans, proposait une « assistance personnalisée ». C’est ce que les enquêteurs du SRPJ avaient observé en 2004 au centre d’examen de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales). Ils avaient fait irruption le 9 septembre en plein test pour mettre au jour le fameux système. Onze candidats, ce jour-là, étaient équipés de vibreurs dans les chaussettes ou le soutien-gorge et de téléphones portables en position écoute pour qu’un complice, à distance, puisse entendre le déroulement des questions et envoyer le bip au moment exact où était énoncée la bonne réponse. L’impulsion était aussitôt transmise au vibreur.
Un couteau planté dans le crâne
leparisien.fr | le 19.09.2008
Un homme de 32 ans s'est présenté jeudi soir à l'hôpital de Meulan (Yvelines) avec un couteau planté dans le crâne. Les secours l'ont aussitôt transporté aux urgences de l'hôpital Henri-Mondor à Créteil. Le blessé aurait une eu une altercation à la sortie d'un bar avec un homme de 30 ans, qui l'aurait poignardé.
Le suspect a été placé en garde à vue.
Violences - Le professeur accusé de violences se pend à son domicile
TF1-LCI, le 20/09/2008
Bien qu'ayant de "gros problèmes familiaux", la garde à vue du professeur jeudi a pu être "un élément déclencheur" du suicide, selon le procureur de la République. Un collégien de 15 ans l'accusait de lui avoir donné un coup de poing dans l'enceinte de la classe, à la fin du cours.
Quelques heures après sa sortie du commissariat de police jeudi, l'enseignant de sciences physiques du collège César-Savart de Saint-Michel, accusé par un des ses élèves de lui avoir donné un coup de poing, s'est suicidé à son domicile. L'homme a été retrouvé pendu vendredi après-midi par les pompiers et les gendarmes. Selon le procureur de la République de Laon, Olivier Hussenet, l'enseignant avait de "gros problèmes familiaux", mais sa brève garde à vue a pu être "un élément déclencheur" du suicide.
L'enseignant de 38 ans avait laissé un mot chez lui annonçant qu'il allait mettre fin à ses jours, et dans lequel "il n'y a rien sur les raisons de son geste", a ajouté le procureur. Selon le magistrat, la vie privée de cet homme, qui avait mis en vente son domicile, "était en train de se défaire". En pleine procédure de divorce, il devait savoir cette semaine si la garde de son enfant lui serait confiée. "Ça a pu avoir une incidence sur le plan professionnel", a-t-il Olivier Hussenet.
Le professeur niait les faits
Mardi, l'enseignant aurait eu un différend avec un élève de 15 ans, arrivé en retard en classe. C'est lors d'une explication sans témoin, à la fin de la classe et dans la salle de cours, qu'il aurait donné un coup de poing à son élève, lequel avait porté plainte avec ses parents mercredi. Le professeur, qui niait les faits, avait été placé en garde à vue jeudi matin pour violences ayant entraîné une incapacité totale de travail inférieure à huit jours par une personne chargée d'une mission de service public. Sa garde à vue avait été levée en fin d'après-midi et l'enquête devait se poursuivre pour permettre à la justice de décider des suites à donner à cette affaire.
Dans un communiqué, le syndicat Snes-FSU de l'Aisne a estimé qu'une "fois de plus, on peut s'interroger sur la disproportion des moyens policiers mis en oeuvre avec la nature des faits reprochés à ce professeur". Le Snes voit dans ce drame "l'illustration de la dégradation de la situation de tous les enseignants, qui doivent faire face dans leur quotidien à des jeunes qui sont de moins en moins encadrés par des personnels qualifiés en nombre suffisants". De son côté, le père du collégien a confié samedi sur Europe 1 qu'il regrettait d'avoir porté plainte. "Mais il n'aurait pas du faire ce qu'il a fait. Qu'on ne frappe pas sur les élèves, c'est tout", a-t-il déclaré.
2 commentaires
Je pense que toute la difficulté en cas de suicide ou de dépression d'un enseignant consiste à faire la part des choses entre ses problèmes personnels ou familiaux et des problèmes liés aux comportements ou attitudes de quelques élèves envers l'enseignant (voir lié à des problèmes au sein d'un établissement, tel que du fait de moyens). Lorsque c'est plus flagrant, comme ici suite à des accusations qui s'avèreraient maintenant calomnieuses, des relations de cause à effet et des responsabilités précises sont sûrement plus faciles à établir.
Se faire entendre ne parait pas toujours facile pour une victime ou une famille, c'est le cas dans tous les domaines. Souvent on constate qu'il y a comme une justice à deux ou trois vitesses: un cas est pris en compte, entendu, et un autre ne l'est pas, l'un sera médiatisé et d'autres ne le seront jamais.
C'est un problème qui a encore été soulevé ce 17 octobre, par Christian Stawoski, il disait que certaines familles avaient le sentiment que leur victime passait à peine dans la rubrique faits divers, "comme si c'était un chien ou une bête écrasée sur la route": Ma journée et la rubrique rats crevés. C'est aussi un problème dont se sont souvent plaintes des femmes battues et des militants: certaines étaient refoulées lorsqu'elles souhaitaient déposer plainte.
> On s'émeut des suicides chez Renault ou Peugeot
Je pense que cela doit pouvoir s'expliquer par la conjoncture au sein de l'entreprise, les pressions des syndicats et les contributions de la médecine du travail. J'ai été étonné lorsqu'un premier cas a réellement fait l'objet d'une condamnation.
Parmi d'autres, des victimes de l'amiante et du nucléaire attendent toujours.
Pareil pour ceux qui se plaignent des nuisances aériennes (l'article du Parisien), certains attendent et manifestent depuis des années (on sent poindre l'intérêt général qui veut que le trafic aérien ne soit pas affecté par quelques manifestants...).