« « Les gens de robe doivent garder leur robe propre », a lancé le procureur | Florence Schaal licenciée de TF1 » |
Massacre au lycée, bis repetita
Massacre au lycée, bis repetita
Finlande. Choc après la tuerie qui a fait au moins 11 morts. La seconde en moins d’un an.
QUOTIDIEN : mercredi 24 septembre 2008
Des pistes pour éviter les crises
QUOTIDIEN : mercredi 24 septembre 2008
«Le système financier planétaire ne sera plus jamais le même. Ce sont des temps extraordinairement turbulents.» Qui dit ça ? Evidemment pas Christine Lagarde, ministre des Finances made in France, mais son homologue britannique Alistair Darling, qui plaide, non pour une régulation «light» ou «forte» mais une «régulation efficace» face à un système qui court, façon canard sans tête. De sa tribune onusienne, Nicolas Sarkozy est sorti hier de son mutisme et, devant «la plus grave crise depuis les années 30», en appelle à «de nouvelles règles» pour encadrer le capitalisme mondial. Et propose… une réunion sur le sujet (lire page 4). Faut-il encore se lamenter qu’il n’y ait pas, faute de volonté politique commune des Etats, de régulation supranationale possible ? Combien de rapports sur le sujet dorment dans les tiroirs des institutions prestigieuses ?
Sarkozy joue au régulateur
Devant l’ONU, il a proné un capitalisme sous surveillance.
Envoyé spécial à New York
QUOTIDIEN : mercredi 24 septembre 2008
Même à l’ONU, où il s’exprimait hier à New York en ouverture de l’Assemblée générale, le refrain sarkozyste ne varie guère : «Notre devoir est d’agir et non de subir», a lancé le président français à propos des crises (alimentaires, militaires, financières) qui frappent la planète. «Trop longtemps, nous nous sommes résignés à l’impuissance», a-t-il dit.
«Années 30». Au delà de ce volontarisme brandi comme une marque de fabrique, Nicolas Sarkozy est plutôt démuni. Hier, il a plaidé, visant les Etats-Unis, pour que les Etats gèrent «collectivement les crises les plus aiguës que nul ne peut résoudre seul». Et proposé de réunir avant la fin de l’année les chefs d’Etat et de gouvernement «les plus directement concernés pour réfléchir aux leçons à tirer de la crise financière la plus grave depuis les années 30». Il préconise qu’une telle réunion se tienne en novembre dans un format qui pourrait être celui du G8, «avec les puissances émergentes invitées».
Parlant hier au nom de l’Union européenne que la France préside, Nicolas Sarkozy a plaidé pour la reconstruction d’un «capitalisme régulier et régulé où des pans entiers de l’activité financière ne sont pas laissés à la seule appréciation des opérateurs de marché». Il souhaite que de nouvelles règles soient imposées aux banques pour mettre fin à l’opacité des transactions et aux modes de rémunération qui poussent à des «prises de risque déraisonnables». Dans cette remise à plat qu’il appelle de ses vœux, le président a demandé que ceux «qui mettent en danger l’argent des épargnants soient sanctionnés et assument enfin leurs responsabilités». En marge de son discours, il a ironisé dans un style plus direct : «Quand ça allait bien, on savait comment partager les bonus; maintenant qu’il y a des déficits, on ne connaît plus les responsables».
Coulisses
De beaux honoraires privés à l’hôpital public
QUOTIDIEN : mercredi 24 septembre 2008
Le professeur Daniel Loisance est un très bon chirurgien. Il est également le chef des file des irréductibles hospitaliers en guerre contre les nouvelles règles sur le secteur privé à l’hôpital public. Lui et ses amis sont furieux d’une hausse de la redevance qu’ils doivent verser sur les honoraires perçus lors de leur exercice privé. Ils menacent de durcir leur mouvement. «Le secteur privé fait vivre l’hôpital public, il y attire les malades, il fait la notoriété de l’hôpital. Veut-on faire de l’hôpital public un hospiceanbsp;? Ce débat intervient à un moment où de nombreux postes sont vacants, attirant les médecins à diplôme étranger», nous a-t-il écrit.