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De lourdes sanctions dans l'US Air Force après des « bévues »
CLERMONT-FERRAND (AFP), extrait - L'enquête sur la disparition d'Antoine, porté disparu le 11 septembre à Issoire (Puy-de-Dôme), piétinait jeudi soir avec la remise en liberté de la mère de l'enfant et malgré la relance des recherches.
"J'avais dit que l'enquête serait longue et difficile et je ne me suis pas trompé", a déclaré au cours d'une conférence de presse le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Jean-Yves Coquillat, ajoutant: "On n'est guère avancé".
La mère d'Antoine, Alexandrine, 23 ans, placée en garde à vue mercredi après-midi à Clermont-Ferrand, a été relâchée jeudi vers 20H00 sans qu'"aucune charge n'a(it) été retenue contre elle pour l'instant", a indiqué à l'AFP le lieutenant-colonel Pascal Palayer, officier de communication de la gendarmerie de la Région Auvergne.
"Elle a répondu aux questions. Demain (vendredi), tout se poursuit: les recherches et l'enquête", a déclaré à l'AFP M. Coquillat, qui tiendra vendredi à 15H00 un point-presse au tribunal.
La garde à vue de la mère d'Antoine, 6 ans et demi, avait été prolongée jeudi de 24 heures alors que son concubin a été incarcéré pour une autre affaire et six autres individus, également interpellés mercredi, ont été relâchés dans la journée.
"Mais ça ne veut pas dire qu'elle est coupable (...) Si on a assez d'éléments contre elle, elle sera déférée, mais à l'heure actuelle ce n'est pas le cas", avait alors expliqué M. Coquillat.
WASHINGTON (AFP), extrait - L'US Air Force a prononcé jeudi de lourdes sanctions envers quinze officiers supérieurs, dont six généraux, après l'envoi par erreur à Taïwan d'éléments d'armes nucléaires, un incident qui avait déjà coûté leur poste aux deux plus hauts dirigeants de l'armée de l'Air américaine.
"Le général Schwartz (chef d'état-major de l'US Air Force, ndlr) et moi-même avons décidé de prendre des mesures à l'encontre de 15 officiers supérieurs, dont six généraux et neuf colonels", après un rapport très critique sur la gestion des composants nucléaires au sein de l'US Air Force, ordonné par le Pentagone à la suite de la livraison erronée à Taïwan en 2006, a annoncé le secrétaire américain à l'armée de l'Air, Michael Donley.
"Ces actions sont de nature administrative mais peuvent avoir des conséquences substantielles pour la carrière de ces officiers, dont leur capacité à commander, à être promu ou à partir en retraite doté de leur grade actuel", a-t-il dit lors d'une conférence de presse, pour souligner la sévérité de ces sanctions sous forme de "lettres de réprimande" ou d'"admonestation".
"Nous reconnaissons les années servies loyalement par ces officiers, mais nous ne pouvons pas ignorer les violations intervenues sous leur surveillance", a-t-il conclu.
L'actuel secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, avait déjà limogé les deux plus hauts responsables de l'armée de l'Air à la suite de cette bévue, découverte seulement en mars 2008.
En outre, deux généraux de l'armée de Terre chargés de superviser la chaîne logistique militaire par laquelle sont passés les composants ont reçu une notification "les rappelant à leurs responsabilités", selon l'US Army. Ils ne seront toutefois pas sanctionnés, en l'"absence de responsabilité directe" dans l'incident, a précisé un porte-parole.
Dans l'affaire des composants envoyés à Taïwan, l'erreur s'est produite lorsque les pièces ont été transférées en 2005 d'une base aérienne militaire du Wyoming vers une autre base dans l'Utah (ouest). Une fois arrivés sur cette base américaine, les composants ont été stockés au mauvais endroit puis envoyés à Taïwan en 2006, en lieu et place de batteries d'hélicoptère.
C'est Taïwan qui a notifié l'erreur de livraison aux Américains, après avoir découvert ces composants dans ses stocks, poussant le président américain George W. Bush à exprimer des regrets à son homologue chinois Hu Jintao.