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Ces « ingénieux » systèmes de « tiroirs à bébé »
« Nous sommes convaincus qu’Andreas trouvera de bons parents »
Ursula Holderegger, Hôpital d’Einsiedeln
« Soutenir ce genre d’initiative est un signe d’appauvrissement social »
Olivier Irion, Hôpitaux universitaires de Genève
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Gironde. Un bébé abandonné près d'une poubelle
Le nouveau-né était nu et frigorifié. Les gendarmes recherchent sa mère.
Publié le 28/09/2008 à 09:35 - Modifié le 28/09/2008 à 11:01 | ladepeche.fr, extrait
Des « tiroirs à bébé » pour des abandons anonymes et sécurisés
En Belgique, Allemagne, Suisse, Hongrie, République Tchèque, d'ingénieux systèmes de « tiroirs à bébé » ou de « boîtes à bébé » ont été mis en place pour recueillir les nouveaux nés abandonnés. Le concept vise à limiter les risques pour la santé des nourrissons abandonnés en offrant un lieu de dépôt propre et sûr. La mère peut ainsi déposer son enfant dans une couveuse chauffée et protégée tout en restant anonyme. Une sonnette alerte quelques instants plus tard le personnel présent à l'intérieur du bâtiment de la présence d'un bébé.
Abandons
La «boîte à bébé» qui choque
Le 1er août, un nouveau-né a été déposé dans la «boîte à bébé» de l’Hôpital régional d’Einsiedeln (SZ). C’est le quatrième depuis sa création, en 2001
Le 05 août 2008, 23h00 - Le Matin
16 octobre 2002 - 17:04, www.swissinfo.ch
De nouvelles boîtes à bébés à l’examen
Un silence gêné entoure le bébé déposé en septembre dans la première boîte à bébés du pays, à Einsiedeln, dans le canton de Schwyz.
Malgré un flou juridique, la Fondation ASME veut en ouvrir d’autres au printemps prochain. Dont une en Suisse romande.
C’est un garçon, né sans aucun doute dans des circonstances tragiques, le 5 septembre. Sa mère a accouché à l’extérieur, à Baden (AG), où l’on a retrouvé le placenta et le cordon ombilical.
Le jour même, elle s’est rendue à 60 kilomètres de là, à Einsiedeln dans le canton de Schwyz et a déposé son bébé dans la «boîte à bébés» ouverte à l’Hôpital régional en mai 2001. Puis, elle est repartie, sans que personne ne la retienne.
L’alarme du dispositif s’est déclenchée et les sages-femmes sont arrivées. Ce sont elles qui ont donné le prénom, préparé en prévision d’une éventualité: Andreas Jonas pour un garçon, Anna Deborah si cela avait été une fille. Andreas a été placé auprès de parents adoptifs par l’autorité de tutelle du district d’Einsiedeln.
Connue pour son combat contre l’avortement et créatrice du dispositif en collaboration avec l’hôpital, l’Aide suisse pour la mère et l’enfant (ASME) rappelle que la mère a «au moins six semaines» après la naissance pour se manifester et reprendre son enfant. C’est-à-dire, jusqu’à ce jeudi 17 octobre. L’a-t-elle fait?
«Malheureusement non», répond le secrétaire général de l’ASME Dominik Müggler. A l’hôpital, un silence gêné suit la question. «Pas de commentaire», finit par dire Irma Barmettler, responsable adjointe de la direction des soins. ...