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Gardes à vue au sein des Béatitudes
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Bonnecombe. Agressions sexuelles : la hiérarchie des Béatitudes savait
Trois des six responsables placées en garde à vue ont reconnu avoir été informés.
Publié le 03/10/2008 à 08:59 | www.ladepeche.fr, extrait
Comme nous l'indiquions, hier, des gardes à vue et des perquisitions sont intervenues mardi, au siège de la communauté des Béatitudes à Blagnac, dans l'affaire de l'instruction ouverte par Séverine Contival, juge d'instruction à Rodez, à l'encontre de Pierre-Etienne Albert.
Dans un communiqué, le parquet de Rodez a apporté, hier, quelques précisions : « Six responsables ou membres de la communauté ont été placés en garde à vue par les enquêteurs de l'office central pour la répression des violences aux personnes, la section des recherches de la gendarmerie de Toulouse et la brigade de recherches de rodez à la Roche sur Yon (vendée), Prayssas (Lot-et-Garonne) et Toulouse sur commission rogatoire du magistrat instructeur du TGI de Rodez, pour non-dénonciation d'agressions sexuelles sur mineurs de 15 ans par personnes ayant autorité
[…] Trois d'entre eux ont reconnu avoir été informés des agissements du mis en examen sans toutefois avoir connaissance de la gravité réelle des faits et du nombre de victimes. Ils ont précisé avoir pris des dispositions afin de le placer dans des maisons de la communauté non accessibles aux mineurs. Ils ont été remis en liberté à l'issue de leur audition et seront convoqués ultérieurement pour audition par le magistrat instructeur ». ...
JUSTICE
03/10/2008 | France 3 Aquitaine
Gardes à vue au sein des Béatitudes
6 personnes de cette communauté catholique ont été entendues puis libérées dans le cadre d'une affaire de moeurs.
Les interpellations ont eu lieu mardi dans différents sites de cette communauté religieuse reconnue par l'église catholique, notamment à Prayssas en Lot-et-Garonne. Trois des interpellés ont reconnu avoir été au courant des dérives sexuelles d'un des membres de la communauté, actuellement mis en examen pour agression sexuelle sur mineurs. Ils nient cependant avoir eu connaissance de la gravité des faits et du nombre de victimes de leur "frère" Pierre-Etienne Albert.
Cet homme de 47 ans, arrêté en Février 2008 et placé sous contrôle judiciaire, a reconnu des attouchements sur une cinquantaine d'enfants de 5 à 14 ans dans toute la France entre 1985 et 2000.
Il accuse cependant sa hiérarchie de ne pas avoir pris les mesures nécessaires à son égard. Il aurait en effet parlé de ses tendances pédophiles à des responsables de la communauté. Ces personnes qui viennent d'être entendues se défendent en affirmant avoir veillé à placer "frère" Pierre-Etienne Albert dans des maisons de la communauté non accessibles aux mineurs.
Remises en liberté ce jeudi après leur garde à vue, elles seront convoquées ultérieurement pour audition par le magistrat instructeur du dossier. La communauté des Béatitudes a trois antennes en Aquitaine : à Nay en Béarn, et à Prayssas et Nérac en Lot-et-Garonne.