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Drôme : le medécin du Samu relâché
06.10.08 21:01, 688 vues, Catégories: La justice de qualité Faits divers
Drôme : le medécin du Samu relâché
leparisien.fr avec AFP | Mise à jour : 06.10.2008, 14h23, extraits
"Après avoir auditionné mon client, le juge a estimé qu'il n'existait pas suffisamment de raison de le mettre en examen et l'a laissé sortir libre du tribunal», a déclaré Me Philippe Chasteau.
Le procureur de la République de Valence, Jean-Pierre Nahon, avait annoncé dans l'après-midi qu'il avait requis le placement de l'urgentiste sous «un strict contrôle judiciaire, lui interdisant de pratiquer sa profession».
Placé en garde à vue samedi matin, le médecin avait été arrêté à la suite d'un rapport du directeur de l'hôpital de Valence faisant état de «gestes tout à fait bizarres au regard de la pratique médicale normale», selon le procureur, sans donner plus de précision.
[...] «L'Amuf dénonce avec force le comportement inadmissible de la direction de l'hôpital de Valence et la véritable cabale qui a été lancée contre notre collègue du Samu durant tout un week-end», au cours duquel ce médecin a été «arrêté et mis en garde à vue sur des témoignages et des interprétations erronées».
Drôme: l'urgentiste soutenu
Source : AFP, 06/10/2008
Le médecin urgentiste de la Drôme placé sous le statut de témoin assisté après des "gestes bizarres" sur une victime de malaise cardiaque à Valence "a eu un comportement professionnel", a affirmé lundi le médecin traitant de cette dernière, qui a assisté à la scène.
Selon le Dr Gilles Célérien, le médecin d'Elise Charmasson, 87 ans, victime d'un malaise cardiaque fin septembre dans un salon de coiffure de Valence, le médecin urgentiste "a eu un comportement professionnel dans les règles de ce qu'il fallait faire dans les cas d'arrêt cardiaque".
Le Dr Célérien, qui au moment des faits était présent "par hasard" dans le salon de coiffure, très proche de son cabinet, a rappelé que sa patiente avait de "gros antécédents cardiaques".
Il a indiqué que l'entourage de la vieille dame avait d'abord composé le 15 et que les sapeurs-pompiers étaient arrivés d'abord, puis qu'ils avaient laissé la place au médecin du SMUR, arrivé peu après.
"J'ai alors vu un jeune calme et responsable qui, confronté à une crise cardiaque, a fait ce qu'il devait faire et qui l'a fait jusqu'au bout. Il ne s'est pas arrêté tout de suite", a assuré le Dr Célérien, précisant que l'urgentiste avait la procédure GASP, qui prévoit notamment des massages cardiaques.
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