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Priée de ranger sa chambre, elle préfère engager un tueur
Ces adultes qui retournent vivre chez leurs parents
lefigaro, 02/10/2008 | Mise à jour : 23:47 | Commentaires 18, extrait
À l'occasion d'un divorce, d'une perte d'emploi, ils se réfugient dans le cocon familial. Le phénomène s'amplifie avec la crise immobilière.
Au bureau, c'est elle qui décide. À la maison, Sophie s'adapte à ses parents. À 41 ans, cette cadre a repris le chemin du pavillon familial après des déboires sentimentaux. «La honte totale, mais je n'avais pas le choix», confie-t-elle. Une histoire d'amour chaotique l'a conduite, peu à peu à s'endetter, pour repeindre en doré un quotidien émaillé de disputes. Son bon salaire n'y suffisait plus. Quand la passion s'est consumée, les illusions se sont enfuies et les dettes sont restées. «J'ai dû quitter l'appartement parisien que je louais», et trouver refuge en banlieue, dans sa «chambre d'enfant avec papier peint, le temps de se refaire une santé».
TOKYO (AFP) - Une Japonaise de 36 ans a été arrêtée pour avoir tenté de recruter un tueur sur internet afin d'éliminer ses parents, parce que ceux-ci lui avaient demandé de ranger sa chambre, encombrée de bandes dessinées et de cassettes vidéo, ont rapporté jeudi les médias.
La jeune femme, qui était sans emploi et habitait chez ses parents, avait rempli trois pièces avec des milliers de vidéos et de BD. Elle s'est fâchée quand ses parents lui ont demandé d'en jeter certaines, afin de laisser de la place pour sa soeur qui projetait de s'installer également dans la maison.
Furieuse, elle a passé une annonce sur internet pour tenter de trouver quelqu'un qui veuille bien liquider ses parents, tenanciers de bar à Tokyo. Un internaute a alerté la police avant qu'un volontaire ne se soit signalé.
"Ils m'ont demandé de jeter mes trésors d'enfance. J'étais furieuse. Je voulais que mes parents disparaissent", a avoué la jeune femme aux enquêteurs, selon l'agence Jiji Press et le quotidien Sankei Shimbun.
Contactée par l'AFP, la police s'est refusée à tout commentaire.
Il est fréquent que les Japonais célibataires habitent chez leurs parents jusqu'à la quarantaine, voire au delà.