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La rétention de sureté : pas une peine, mais ça y ressemble fort
10/10/2008, LibéLille, extrait
«Contre la rétention de sûreté, il faut rester en veille»
INTERVIEW - Ce n'est pas une peine, mais ça y ressemble fort. La loi sur la rétention de sûreté, votée en février, permet bientôt de placer en «rétention», sur avis de psychiatres et après décision de magistrats, un détenu qui aura terminé sa peine. Elle s'applique en 2023. Concernés : les détenus les plus dangereux, condamnés à 15 ans de prison minimum. Gaëlle Olivrot, juge d'application des peines à Douai, membre du syndicat de la magistrature, participe au débat, ce soir, après la projection du film Rétention de sûreté, une peine infinie, au cinéma l'Univers, à Lille. Elle explique pourquoi.
Pourquoi prendre la parole sur la rétention de sûreté?
Je suis signataire de l'appel à l'abolition de cette loi. Je pense qu'il faut faire passer le message. Cette loi, qui devrait être appliquée à partir de 2023 sur les premiers détenus qui auront terminé leur peine, me paraît difficilement applicable. Il faut rester en veille.
Est-ce qu'on peut dire que cette loi permet d'enfermer quelqu'un à vie, sans jugement?
C'est plus compliqué, il y a quand même une décision de justice, en amont.
10/10/2008, LibeStrasbourg
Procès Jacques Maire: un couteau sans le sang de l'accusé
SOCIETE - La défense a marqué jeudi un point important en faisant dire à un expert que le sang de l'accusé ne se trouvait pas sur un couteau ayant servi pour l'un des deux crimes reprochés à Jacques Maire, un maçon de 55 ans accusé du meurtre de deux jeunes femmes dans les années 80. Le sang retrouvé sur le couteau, soumis en 2001 à une analyse ADN, n'est pas celui de l'accusé mais celui de Nelly Haderer, 22 ans, tuée de deux balles de carabine 22 LR et dont le corps aux mains coupées a été retrouvé en 1987 dans une décharge de Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle), a déclaré en substance l'expert.
Jacques Maire comparaît depuis lundi devant les assises de la Moselle siégeant à Metz, où il plaide non-coupable des deux meurtres. Le troisième procès d'assises du maçon lorrain, qui mobilise une dizaine d'avocats, survient un an après que la chambre criminelle de la cour de cassation eut annulé en 2007, pour vice de forme, une condamnation à 20 ans de réclusion criminelle rendue en appel en octobre 2006 pour les deux meurtres par les assises des Vosges à Epinal.
Société 10 oct. 16h52, Libé, extrait
«Tant qu’il n’y aura pas de procès, on manifestera»
Les victimes de l'amiante et leurs familles descendront dans la rue demain samedi, comme à chaque rentrée depuis quatre ans.
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