« Il reste aux cotés de sa mère morte | La famille d'accueil n'avait jamais attiré l'attention. » |
Rachida Dati froisse l'USM en séchant leur congrès annuel
Justice
Rachida Dati sifflée au congrès de l'USM
Par LEXPRESS.fr, mis à jour le 25/10/2007
La garde des Sceaux a peiné, ce vendredi, à dissiper le malaise des magistrats, inquiets pour leur indépendance. Cette première prise de parole devant la puissante Union syndicale des magistrats (USM) lui a même valu des sifflets.
Rachida Dati froisse les magistrats en séchant leur congrès annuel
France Info - 19:00
Rachida Dati n’a pas assisté aujourd’hui au congrès annuel de l’Union syndicale des magistrats organisé à Clermont-Ferrand. La ministre de la Justice a "un agenda particulièrement chargé", avait indiqué son porte-parole pour toute justification. [...] L’absence de la garde des Sceaux au congrès annuel de l’Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire) suscite de vives réactions. C’est " une première dans l’histoire du syndicat ", a lancé le secrétaire général de l’USM, Laurent Bedouet...
Levée de boucliers contre l'amnistie fiscale proposée par Bernard Accoyer
LEMONDE.FR avec AFP | 10.10.08 | Extrait
La proposition d'amnistie fiscale lancée par le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, dans un entretien publié vendredi 10 octobre par Les Echos aura rapidement fait l'unanimité contre elle. Dans la matinée, Nicolas Sarkozy a déclaré aux sept ministres de sa garde rapprochée, le "G7", qu'il était opposé à la proposition d'une telle amnistie fiscale, selon un des participants de la réunion.
RATAGE.
A Jussieu, de l’amiante… après le désamiantage
leparisien.fr | 10.10.2008, extrait
Cette présence rebelle serait liée aux techniques de pose de l’amiante en vigueur dans les années 1960. « Les fibres étaient pulvérisées à l’aide d’une sorte de canon. Pendant la manoeuvre, les ouvriers en mettaient partout. Ce n’est donc pas étonnant que l’amiante se soit niché dans certains recoins », poursuit M. Zulberty. La trouvaille a retardé le chantier de plusieurs semaines et gonflé une fois de plus la facture. « Il a fallu rappeler l’entreprise de désamiantage et dédommager Bouygues », ajoute M. Zulberty.
Si la découverte ultérieure d’amiante ailleurs dans le campus ne peut être exclue, le chantier de rénovation ouvert demain au public ne présente désormais aucun risque. Quant à la réouverture complète de l’université, elle n’est pas attendue avant 2014, pour une addition totale qui devrait dépasser le milliard d’euros.
CLERMONT-FERRAND (AFP) - "On se sent seuls", "elle n'est pas derrière nous" : les magistrats réunis à Clermont-Ferrand au congrès national de l'Union syndicale des magistrats (USM) ont reproché à Mme Dati son absence, ce qui traduit selon eux le "mépris" de la ministre envers la profession.
"L'absence de Mme Dati est perçue comme un geste de mépris ou une fuite", a estimé Bruno Thouzellier, président sortant de l'USM, soulignant que c'est la première fois que ce syndicat, représentant les deux tiers de la profession, tient son congrès, vendredi et samedi, en l'absence du Garde des Sceaux.
"C'est de la lâcheté. Elle ne voulait pas être confrontée à la réalité, à des questions qui auraient égratigné son image", renchérit le secrétaire national de l'USM, Christophe Régnard, juge d'instruction à Nanterre et seul candidat déclaré à la présidence du syndicat.
Entre eux, le secrétaire général de la Chancellerie, Gilbert Azibert, a pris place sur la chaise prévue pour Mme Dati. La ministre de la Justice a annoncé jeudi soir que, "en raison d'un agenda particulièrement chargé", elle ne pourrait rencontrer les magistrats de l'USM, qui l'avaient chahutée l'an dernier.
"Quand on met en cause un policier, Mme Alliot-Marie réagit. Quand on lit dans la presse des mises en causes extrêmement violentes de certains collègues nommément cités, ou de la profession en général, silence, aucune réaction de la Garde des Sceaux", fustige Valérie Dervieux, vice présidente du tribunal d'instance de Paris, chaudement applaudie par la salle.
"Je ne veux pas renvoyer la responsabilité aux autres, mais les chefs de Cour sont aussi là pour ça", répond M. Azibert, visiblement embarrassé. "Il n'y a jamais eu de mépris ni de manque de confiance", affirme-t-il, assurant qu'il se ferait "l'interpète du malaise des magistrats auprès de la ministre".
"Le problème avec Mme Dati, c'est qu'elle fait de la présomption de culpabilité des magistrats, elle n'est pas derrière nous, ce qui rend le dialogue très difficile", regrette Pierre-Yves Calais, vice procureur et secrétaire de la section de l'USM au TGI de Paris.
"Elle ne sait pas gérer la contradiction", estime-t-il, citant en exemple la façon dont les magistrats manifestant lors de la venue de Mme Dati au Palais de justice de Paris à l'automne 2007 ont été matraqués par la gendarmerie.
"Au début, le ministère nous a beaucoup écoutés et peu entendus, maintenant nous n'avons plus d'interlocuteur institutionnel", souligne M. Régnard : "la ministre ne nous reçoit plus depuis mai, son cabinet change tous les quatre matins et nous n'avons que des interlocuteurs techniques".
Au-delà du "mépris", la plupart des magistrats reprochent au ministre le manque de vue d'ensemble et une politique de réaction "au coup par coup", "incohérente".
"Il y a d'abord eu la loi sur les peines plancher, qui, comme nous l'avions prédit, a rempli les prisons, et aujourd'hui (il y a) un projet de loi pénitentiaire dont le but de les vider", relève la vice présidente d'un tribunal de grande instance. "Des prévenus, déplore-t-elle, vont donc se voir condamnés à des peines plus lourdes qu'avant pour finalement partir directement en aménagement de peine, sans faire de prison".
Dans une déclaration à l'AFP, le porte-parole du ministère de la Justice Guillaume Didier a assuré que "polémiquer sur l'absence de Mme Dati est indécent quand on en connaît les raisons qui sont liées à l'actualité dramatique", le suicide d'un mineur à Metz et la tentative de suicide d'un autre mineur à Strasbourg.
2 commentaires
> Peut-être symbole d’une nouvelle ère politique,
> depuis un an on parle à son sujet beaucoup plus
> de la forme que du fond.
Le contenu de la presse people - en pleine émergence en France - ou la pipolitique en général est parfois distrayant. Mais je préfère des sources d'informations plus traditionnelles comme, par exemple, les discours du Garde des sceaux, du Ministre, ainsi que les communiqués et autres informations ou documents officiels produits par la place Vendôme, la rue de l'Université,...
J'ai cependant suivi longuement l'affaire Britney-c-Federline pour son traitement médiatique dans cette catégorie de presse tout en essayant d'en saisir le fond... une séparation conflictuelle et deux enfants ? Un portrait d'une maman souvent très peu reluisant.